Eric de Gleievec a écrit:OK, maintenant il va encore falloir que tes retranchements s'intègrent au paysage. T'as pas fini d'en chier camarade !
Surtout pour une unique partie d'Argad qui durera 2h30...
Non mais à part ça c'est génial ! Pas sûr qu'un projet aussi avancé ait déjà été réalisé en Bretagne... surtout avec un unique exécutant !
Chapeau l'artiste.
Merci pour ton appréciation.
En fait, je réalise surtout ce décor en prévision des expos-conférences que je compte proposer (avec support vidéo) sur l'expédition de Quiberon avec le soutien de Charles. Cela, dans le cadre de l'association des Grognards de l'Ouest, qui est basée à Monterblanc. C'est l'objectif principal. Je commencerai à prospecter dès que le décor sera terminé en totalité. Avec Charles, on dispose maintenant d'assez de figurines pour lui donner une belle allure.
Outre la possibilité de s'intégrer dans un scénario Argad, avec par exemple une autre table sur l'intérieur des terres, le décor servira par ailleurs pour diverses parties d'escarmouche proposées ici et là (Hussards d'Isengard à Bruz, Theix etc.) . D'autant plus qu'on peut tout à fait l'utiliser pour diverses périodes et le faire côtoyer par un autre gros décor de 4 mètres que je possède déjà avec pont ancien et rivière.
J'envisage également de le présenter lors de diverses expos. A commencer par celle de Batz-sur-Mer où je reviendrai sans doute l'année prochaine, ainsi que sur un gros salon de modélisme organisé en Ille et Vilaine. Entre autres événements.
Enfin, c'est justement parce que, apparemment du moins, ça n'a jamais été fait en Bretagne que je le réalise.
Je suis d'ailleurs fort surpris que les combats de chouannerie, qui ont été nombreux dans la région, soient si peu souvent évoqués par ici, sous quelque forme que ce soit.
En visitant la maison de Pierre Guillemot près de Bignan, j'en avais discuté avec Jean Guillot, un historien local, auteur de plusieurs ouvrages parus aux éditions de la Montagne Noire.
Celui-ci m'a expliqué que de nombreuses personnes aimeraient savoir aujourd'hui si un de leurs ancêtres a été chouan. Mais que l'arrivée de la TV dans les années 50/60 a fait des ravages sur la mémoire collective alors qu'auparavant il ne se passait quasiment pas de veillée familiale sans que des récits ayant trait à ce qui s'était passé pendant la Révolution soient ressortis.
Jean Guillot est un ancien commissaire divisionnaire aujourd'hui en retraite, donc habitué à savoir observer la nature humaine.
Il m'a aussi confié que le Breton est certes fier de ses racines mais qu'il se tient plutôt sur la réserve. C'est à dire qu'en évoquant la Chouannerie, il ne voudrait pas "avoir l'air de" glorifier une certaine forme de royalisme. Ceci explique peut-être cela. Le souci du qu'en dira-t-on est un phénomène beaucoup plus puissant qu'on ne le croit.
Je te livre cette réflexion comme on me l'a donnée.