5 here 844, Sant Moris, Kerginaouec sur les côtes de la petite Bretagne.
Après la prise de Nantes l’année précédente les vikings multiplient les raids. Ce jour ils jettent leur dévolu sur un petit village dont la richesse leur a été rapportée.
Un herskip ne tarde donc pas à larguer les amarres sur le petit ponton de Kerguinaouec.
Une horde hirsute et hurlante se déverse alors dans le paisible village.
Mais le seigneur local a été alerté par des veilleurs qu’il avait positionnés sur les côtes.
Il lève alors en toute hâte une force de cavaliers, lui-même est monté (sur un dolmen…) soutenus par quelques javeliniers qu’il mène à vive allure vers le village.
Alors qu’ils approchent par l’unique route, cavaliers en tête, ils contemplent le chaos qui règne. Les pillards nordiques sont partout dans le village et pillent les maisons, captures bétail et habitants pour les ramener comme esclaves.
Les bretons fidèles à leur tactique commencent à harceler la ligne de guerriers vikings qui a dressé un mur de bouclier dans le passage principal. Les traits font mouche au-delà de toute espérance et les grands blonds tombent comme des mouches.
Et finalement désorganisés les bondis sont chargés par les cavaliers qui tuent ou mettent en déroute leurs ennemis.
Un court échange de tirs est aperçu entre javeliniers et archers mais ces derniers menacés d’isolement se replient. Ils tentent alors de reformer une ligne mais elle est à nouveau détruite par une charge des cavaliers puis des javeliniers.
Sur l’autre flanc le seigneur viking Brunhart a envoyé ses meilleurs hommes soutenus par des archers pour menacer le flanc breton.
Mais ces derniers utilisent le terrain qu’ils connaissent parfaitement pour obliger les lourds guerriers à bouger en permanence. Cependant ils manquent de peu de se faire coincer derrière le bois par une charge de flanc mais le bois est touffu et ralentit fortement la progression du seigneur viking qui ne peut engager que peu de troupes.
Les cavaliers bretons les repousseront alors et pourront replier pour se reformer.
Dans le village les pillards nordiques font du bel ouvrage et ramènent sur leur navire moult trésors, animaux et esclaves.
Un chien qui voulu défendre son maitre fut atrocement mutilé par ces courageux guerriers…
Cependant ces guerriers manquent au combat et les bretons ont le temps de définitivement détruire les forces viking dans le village sauvant par la même occasion 4 habitants. C’est à cette occasion que la geste courtoise est créée (et non pas par les francs comme leur propagande le fera croire par la suite). Voici un exemple de geste courtoise à la mode viking.
C’est l’hallali (lalala) pour le second du seigneur Didhiart qui aperçoit la cavalerie bretonne se regrouper, puis charger les guerriers du seigneur Brunhart (Ce geste valeureux leur permet de sauver deux moutons d’une fin atroce !) décide de lever l’ancre se jurant de sacrifier un esclave pour remercier le seigneur de son sacrifice qui permet de ramener au village un bon trésor.
Pour autant les pertes (hors celles qui sont restées à terre) sont supérieures (96 vs 121). Le raid est malgré tout un échec.
Mais le seigneur Brunhart ne l’entend pas ainsi. Il demande alors une trêve au seigneur breton à qui il propose de se rendre. Une alliance est alors conclue dont l’objectif est de monter une expédition vers le village natal du seigneur Brunhart afin de libérer les bretons retenus en esclavage et de rendre sa couronne au seigneur viking.
Mais Didhiart ne l’entend pas ainsi il est le seigneur et compte bien le rester.
Les historiens se divisent désormais en deux camps. Ceux qui ont un pistolet et ceux qui creusent, heu non c’est pas ça, ceux qui pensent que Didhiart a préservé le trésor assurant un certain succès à l’expédition et ceux qui pensent qu’il a trahi son seigneur dont il jalousait la place depuis longtemps. L’occasion était belle a saisir alors que les forces de Brunhart n’étaient pas encore trop entamées… Vaste débat dont les contradicteurs ne manqueront pas de vous donner leurs arguments !
N’entendez vous pas le bruit des haches qui coupent les troncs qui serviront à embarquer ces valeureux guerriers pour la deuxième partie de leur aventure ? (et nos économies pour passer une commande de navires! )
Après la prise de Nantes l’année précédente les vikings multiplient les raids. Ce jour ils jettent leur dévolu sur un petit village dont la richesse leur a été rapportée.
Un herskip ne tarde donc pas à larguer les amarres sur le petit ponton de Kerguinaouec.
Une horde hirsute et hurlante se déverse alors dans le paisible village.
Mais le seigneur local a été alerté par des veilleurs qu’il avait positionnés sur les côtes.
Il lève alors en toute hâte une force de cavaliers, lui-même est monté (sur un dolmen…) soutenus par quelques javeliniers qu’il mène à vive allure vers le village.
Alors qu’ils approchent par l’unique route, cavaliers en tête, ils contemplent le chaos qui règne. Les pillards nordiques sont partout dans le village et pillent les maisons, captures bétail et habitants pour les ramener comme esclaves.
Les bretons fidèles à leur tactique commencent à harceler la ligne de guerriers vikings qui a dressé un mur de bouclier dans le passage principal. Les traits font mouche au-delà de toute espérance et les grands blonds tombent comme des mouches.
Et finalement désorganisés les bondis sont chargés par les cavaliers qui tuent ou mettent en déroute leurs ennemis.
Un court échange de tirs est aperçu entre javeliniers et archers mais ces derniers menacés d’isolement se replient. Ils tentent alors de reformer une ligne mais elle est à nouveau détruite par une charge des cavaliers puis des javeliniers.
Sur l’autre flanc le seigneur viking Brunhart a envoyé ses meilleurs hommes soutenus par des archers pour menacer le flanc breton.
Mais ces derniers utilisent le terrain qu’ils connaissent parfaitement pour obliger les lourds guerriers à bouger en permanence. Cependant ils manquent de peu de se faire coincer derrière le bois par une charge de flanc mais le bois est touffu et ralentit fortement la progression du seigneur viking qui ne peut engager que peu de troupes.
Les cavaliers bretons les repousseront alors et pourront replier pour se reformer.
Dans le village les pillards nordiques font du bel ouvrage et ramènent sur leur navire moult trésors, animaux et esclaves.
Un chien qui voulu défendre son maitre fut atrocement mutilé par ces courageux guerriers…
Cependant ces guerriers manquent au combat et les bretons ont le temps de définitivement détruire les forces viking dans le village sauvant par la même occasion 4 habitants. C’est à cette occasion que la geste courtoise est créée (et non pas par les francs comme leur propagande le fera croire par la suite). Voici un exemple de geste courtoise à la mode viking.
C’est l’hallali (lalala) pour le second du seigneur Didhiart qui aperçoit la cavalerie bretonne se regrouper, puis charger les guerriers du seigneur Brunhart (Ce geste valeureux leur permet de sauver deux moutons d’une fin atroce !) décide de lever l’ancre se jurant de sacrifier un esclave pour remercier le seigneur de son sacrifice qui permet de ramener au village un bon trésor.
Pour autant les pertes (hors celles qui sont restées à terre) sont supérieures (96 vs 121). Le raid est malgré tout un échec.
Mais le seigneur Brunhart ne l’entend pas ainsi. Il demande alors une trêve au seigneur breton à qui il propose de se rendre. Une alliance est alors conclue dont l’objectif est de monter une expédition vers le village natal du seigneur Brunhart afin de libérer les bretons retenus en esclavage et de rendre sa couronne au seigneur viking.
Mais Didhiart ne l’entend pas ainsi il est le seigneur et compte bien le rester.
Les historiens se divisent désormais en deux camps. Ceux qui ont un pistolet et ceux qui creusent, heu non c’est pas ça, ceux qui pensent que Didhiart a préservé le trésor assurant un certain succès à l’expédition et ceux qui pensent qu’il a trahi son seigneur dont il jalousait la place depuis longtemps. L’occasion était belle a saisir alors que les forces de Brunhart n’étaient pas encore trop entamées… Vaste débat dont les contradicteurs ne manqueront pas de vous donner leurs arguments !
N’entendez vous pas le bruit des haches qui coupent les troncs qui serviront à embarquer ces valeureux guerriers pour la deuxième partie de leur aventure ? (et nos économies pour passer une commande de navires! )
Dernière édition par Luc le Lun 7 Oct 2013 - 10:21, édité 1 fois