J'essaye de rassembler quelques éléments qui pourraient être utiles pour former des petites troupes cohérentes.
L'ordonnance de 1690 sur les Compagnie Franches de la Marine précise qu'elles sont composées de trois officiers (un lieutenant et deux enseignes) et 100 hommes : un capitaine d'armes, 4 sergents, 8 caporaux, 84 soldats, et trois musiciens (2 tambours et un fifre).
Une série de gravures un peu plus tardives (1718) montrent la tenue et l'armement : tout ce monde porte le justaucorps blanc à revers bleus, culotte et bas bleus, et une épée. Le lieutenant de vaisseau de CFDLM est l'équivalent d'un capitaine d'infanterie (dont il a le brevet) il est donc armé d'un esponton (= lance légère), les enseignes sont l'équivalent de lieutenants d'infanterie ; ces trois officiers portent donc le hausse-col (ovale métallique au cou) qui est l'insigne distinctif des officiers d'infanterie (néanmoins je n'ai pas de représentation pour l'enseigne). Le capitaine d'armes (en quelque sorte un adjudant) et les sergents sont munis de hallebardes françaises.
Seuls les trois musiciens ont un uniforme différent, la « livrée du Roi ».
Bien sûr ce qui est administratif sur le papier peut différer de la réalité. En proportion, trois officiers et 5 bas-officiers pour 92 soldats (caporaux compris) cela fait en moyenne un gradé pour 11 à 12 soldats. Donc je dirais qu'en figurines, pour chaque escouade d'environ une dizaine de soldats on pourrait ajouter un gradé (officier ou bas-officier), plus un gradé supplémentaire en tout si on le souhaite. Ce qui est une proportion assez habituelle.
Par ailleurs j'ai essayé d'en savoir plus sur la cavalerie française disponible dans les Caraïbes. Bien sûr il n'y avait pas de cavalerie de ligne ; il est fait mention de « Dragons-milice » à Saint-Domingue donc il devait s'agir des habitants assez fortunés pour avoir leur cheval, les autres servaient dans la milice à pied.
L'ordonnance de 1690 sur les Compagnie Franches de la Marine précise qu'elles sont composées de trois officiers (un lieutenant et deux enseignes) et 100 hommes : un capitaine d'armes, 4 sergents, 8 caporaux, 84 soldats, et trois musiciens (2 tambours et un fifre).
Une série de gravures un peu plus tardives (1718) montrent la tenue et l'armement : tout ce monde porte le justaucorps blanc à revers bleus, culotte et bas bleus, et une épée. Le lieutenant de vaisseau de CFDLM est l'équivalent d'un capitaine d'infanterie (dont il a le brevet) il est donc armé d'un esponton (= lance légère), les enseignes sont l'équivalent de lieutenants d'infanterie ; ces trois officiers portent donc le hausse-col (ovale métallique au cou) qui est l'insigne distinctif des officiers d'infanterie (néanmoins je n'ai pas de représentation pour l'enseigne). Le capitaine d'armes (en quelque sorte un adjudant) et les sergents sont munis de hallebardes françaises.
Seuls les trois musiciens ont un uniforme différent, la « livrée du Roi ».
Bien sûr ce qui est administratif sur le papier peut différer de la réalité. En proportion, trois officiers et 5 bas-officiers pour 92 soldats (caporaux compris) cela fait en moyenne un gradé pour 11 à 12 soldats. Donc je dirais qu'en figurines, pour chaque escouade d'environ une dizaine de soldats on pourrait ajouter un gradé (officier ou bas-officier), plus un gradé supplémentaire en tout si on le souhaite. Ce qui est une proportion assez habituelle.
Par ailleurs j'ai essayé d'en savoir plus sur la cavalerie française disponible dans les Caraïbes. Bien sûr il n'y avait pas de cavalerie de ligne ; il est fait mention de « Dragons-milice » à Saint-Domingue donc il devait s'agir des habitants assez fortunés pour avoir leur cheval, les autres servaient dans la milice à pied.