Quiberon, sa côte, ses chouans, ses bastons

Content de te revoir parmi nous JJ. J'espère que tout va bien pour toi.

Merci Nicolas ! On fait aller .
Le gros projet en préparation maintenant, c'est la conférence sur le débarquement de Quiberon prévue  à la Maison des associations de Bruz, fin avril. Elle sera suivie l'après-midi d'une grosse partie napo jouée sur le thème de la guerre d'indépendance espagnole , en 28 mm, avec la règle Volley & Bayonets.
Tout cela interviendra dans le cadre d'une "journée de l'Histoire" que le club des Hussards d'Isengard compte organiser chaque année afin de faire connaître le jeu d'histoire avec figurines.
L'affaire prend bonne tournure.

Super projets ! Ici aussi, je me suis remis à V&B

V&B ? Moi je n'ai jamais arrêté.

Pour "donner à voir" aux visiteurs (s'il y en a, on croise les doigts. Mais qui ne sème rien ne récolte rien), on va partir sur la bataille d'Albuera qui a opposé les Anglais, les Portugais et les Espagnols aux Français en 1811. Donc des armées très colorées et variées dans leur manière de manoeuvrer.
La table devrait faire environ 5 mètres de long. Pourquoi voir petit quand on peut se goinfrer ?

Quelques figs, pour se mettre en appétit :

En farfouillant dans de vieilles figurines, je suis tombé sur ce tambour révolutionnaire intéressant.
Une sorte de 28 mm nain, si je puis dire. Car il est nettement plus petit que des figurines classiques de Perry ou Wargame Foundry.
Je ne sais pas de quelle marque il s'agit, mais je vais en faire un enfant de troupe qui conduira les bleus à l'assaut du fort de Penthièvre.

Tiens, tant que j'y suis, un appel aux Bretons : On dit Penthièvre (PANthièvre) ou Penthièvre (PINthièvre) ? Merci de vos conseils. Ca m'évitera de me faire corriger par les locaux lors de la conférence donnée à Bruz.

SIR JACK a écrit:On dit Penthièvre (PANthièvre) ou Penthièvre (PINthièvre) ?

PINthièvre

Géniale cette fig !

Ehouarn a écrit:

SIR JACK a écrit:On dit Penthièvre (PANthièvre) ou Penthièvre (PINthièvre) ?

PINthièvre

Merci Ehouarn. Je prends bonne note.

SIR JACK a écrit:En farfouillant dans de vieilles figurines, je suis tombé sur ce tambour révolutionnaire intéressant.
Une sorte de 28 mm nain, si je puis dire. Car il est nettement plus petit que des figurines classiques de Perry ou Wargame Foundry.
Je ne sais pas de quelle marque il s'agit, mais je vais en faire un enfant de troupe qui conduira les bleus à l'assaut du fort de Penthièvre.
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Sans aucun doute cette figurine est issue de la gamme révolution de W.F. J'ai toujours hésité à en acheter vu leur petitesse 25mm

kiyomori a écrit:

Sans aucun doute cette figurine est issue de la gamme révolution de W.F. J'ai toujours hésité à en acheter vu leur petitesse 25mm

Effectivement, cette fig est un Wargame Foundry.
Fainéant que je suis ! J'aurai pu facilement vérifier.
Outre la taille, maintenant, c'est le genre de chose que j'évite de toute façon de commander : 12 livres le groupe de 6 ,  soit plus de 14 euros, plus des frais de port conséquents .
Heureusement que j'ai des réserves dans les vieux cartons qui trainent dans mon sous-sol.

Revenons-en au tambour, il est petit, très petit mais il faut considérer que c'est un enfant et par conséquent encore plus petit que les autres figurines  de 25mm du blister.
Mais chez Dixon il y a une volonté délibérée de ridiculiser par la taille notre Bonaparte, je l'ai acheté et peint il y a fort longtemps mais à chaque fois que je le regarde...

kiyomori a écrit:Revenons-en au tambour, il est petit, très petit mais il faut considérer que c'est un enfant et par conséquent encore plus petit que les autres figurines  de 25mm du blister.
Mais chez Dixon il y a une volonté délibérée de ridiculiser par la taille notre Bonaparte, je l'ai acheté et peint il y a fort longtemps mais à chaque fois que je le regarde...

Bonaparte mesurait 1,68 m. Ce qui, comparé à la taille plutôt basse des gens de l'époque, représente 1,80 m aujourd'hui.
N'en déplaise à Dixon.
Cela étant, quand j'ai visité le Musée de l'Armée à Paris, et découvert une tenue du premier consul, j'ai été frappé par la faible largeur de poitrine qu'avait le personnage en ce temps-là. Même impression au Musée des Hussards de Tarbes devant bon nombre d'uniformes du début du 19e siècle.
Si ces gens là revenaient aujourd'hui, ils nous prendraient pour des géants. Il n'y a en fait que ce colosse de Cadoudal qui ne serait pas impressionné.

Il me semblait bien avoir déjà vu cette petite figurine, peinte, quelque part...

...Mais oui, c'était dans une de nos parties ! ...J'en déduis donc que quelqu'un parmi nos connaissances a déjà peint la même.

Elle figure sur une des photos de couverture de la version 2020 d'une certaine règle de jeu que je ne nommerai pas ici mais que je vous invite à vous procurer pour vérifier par vous-mêmes.



Je ne parle pas de notre ami Éric sur la photo en bas à gauche, mais bien du tambour sur celle en haut à droite.

Moi, j'avais été surpris par le petit tour de poitrine d'un mannequin arborant un uniforme de grenadier de la garde impériale. Certes la mode était aux vêtements très ajustés mais tout de même. Ils étaient peut être grands (pour l'époque) dans la garde mais pas réellement baraqués.

Au musée des Hussards de Tarbes, ils expliquent cela par la nourriture, mais également par la pratique sportive très développée que nous avons mise en place dans nos sociétés contemporaines. Pratique qui n'existait pas à l'époque. Même si, au travers des récits des grognards, on constate les gens d'alors étaient capables de supporter des situations extrêmement éprouvantes.

Aussi, la mode à l'époque était très très serrée.

Je n'ai pas les références sous la main, mais il y a des écrits de la guerre d'Espagne (celle de Napoléon) où des généraux se plaignent qu'on leur envoie de très jeunes conscrits, maigrichons, qui n'impressionnent pas du tout la population locale (l'uniforme très serré les désavantageant encore plus sans doute).

D'où les épaulettes, les coiffures hautes, destinées à impressionner davantage.

Un nouveau bataillon va rejoindre les "bleus" sur la maquette de Quiberon. Il s'agit 'une unité d'infanterie légère.

Les uniformes ont été dénichés sur Internet. Certes, les guêtres manquent. Mais on va dire qu'elles ont été troquées par un fourrier véreux contre un lot faisandé d'andouilles de Guéméné. L'escroc en question est en effet Morbihannais. Il y a des moutons noirs partout.

Quant au drapeau révolutionnaire, que je trouve sympa, il a été puisé sur l'excellent site d'Alfonso Canovas :
http://miniaturasmilitaresalfonscanovas.blogspot.com/2018/02/banderas-n-2-durante-la-revolucion.html

Belle unité !

Joli travail de peinture !
Quand est-ce qu'on joue ?

Ehouarn a écrit:Joli travail de peinture !  

Quand est-ce qu'on joue ?

Après l'expo-conférence de Bruz de toutes façons et quand je serai en état de tenir toute une journée tout en transportant mon matos. Ce qui est encore loin d'être le cas, hélas. Même si les choses s'améliorent un peu.

Cela étant, le décor de Quiberon, qui doit être transporté en deux fois pour Bruz, n'est pas indispensable.

Je pense que déjà des pantalons pouvaient être portés par l'infanterie légère, non ? Les trucs moulants façon fuseau de ski dans les années 70 avec les guêtres par dessus, c'était sympa pour le défilé mais en campagne ils devaient bien vite l'oublier (c'est en tous cas comme ça que ça se passait durant l'Empire, alors je pense que les soldats de la Révolution, qui étaient encore plus démunis, faisaient encore moins de chichis ; c'est ce que les illustrations d'époque tendent à prouver d'ailleurs).

Eric de Gleievec a écrit:Je pense que déjà des pantalons pouvaient être portés par l'infanterie légère, non ? Les trucs moulants façon fuseau de ski dans les années 70 avec les guêtres par dessus, c'était sympa pour le défilé mais en campagne ils devaient bien vite l'oublier (c'est en tous cas comme ça que ça se passait durant l'Empire, alors je pense que les soldats de la Révolution, qui étaient encore plus démunis, faisaient encore moins de chichis ; c'est ce que les illustrations d'époque tendent à prouver d'ailleurs).

Sans aucun doute. D'autant plus que, comme tu le soulignes, les soldats de la Révolution étaient fort démunis. Ceux que j'ai peints auraient sans doute eu l'air de gravures de mode comparés aux gars en haillons, sabots ou nus-pieds de l'époque.

Le tambour au bonnet phrygien est prêt à mener la charge. Vive la Nation !