Certes, tout cela n'a n'a pas le côté verdoyant, "propre sur soi" et fort aseptisé des décors Warhammer… Mais le principe du sali et désordonné me convient mieux pour un paysage. Simple affaire de goût.
Les terrains de Penthièvre continuent à avancer. J'ai également éclairci un chouia le sol du fort et posé les fondations de la redoute Est.
En attendant d'autres aménagements : murets de pierre dans le fort, verdissement de certaines parties de falaises etc.
Dans les jours qui viennent, je m'attaquerai par ailleurs à la peinture de la mer en travaillant le vert et bleu du "glaz". Va pas falloir se louper.
PS à l'attention d'Euthanasor : J'ai terminé de lire le bouquin d'Anne Bernet sur "Les grandes heures de la chouannerie" et je te le gardes au chaud.
Il est fort intéressant même si écrit parfois, hélas, dans le style un peu ampoulé qu'avait aussi adopté jadis l' excellent historien Jean François Chiappe auquel elle rend d'ailleurs hommage. C'est à dire un style multipliant les références et les allusions. Au point qu'il faut par moments s'y reprendre à deux ou trois fois avant de comprendre certaines phrases. Comme quoi, il y a manifestement des auteurs qui aiment bien se regarder écrire. Mais bon, à chacun son style.
Une chose m'a par ailleurs marqué : le recours encore fréquent que l'on avait à l'époque à la torture (par exemple doigts écrasés par un chien de fusil pour faire parler les suspects).
Un détail scabreux mais révélateur de l'atmosphère d'une guerre civile.
J'ai de même noté la grande naïveté qu'avaient deux ou trois chefs chouans dans la confiance qu'ils pouvaient accorder à certaines de leurs relations, extrêmement imprudentes. Le récit de l'arrestation de Cadoudal en témoigne, entre autres multiples exemples.
Si An Argader avait existé en 1795, les mêmes chouans auraient peut-être pu prendre des leçons auprès de quelques très
pervers vicelards tordus retors habiles adeptes du jeu. J'ai les noms
J'attaque maintenant le bouquin sur le Grand Chapelletout et la violence dans la Bretagne rurale du 18e siècle. La aussi, je devrais apprendre deux ou trois choses.