Selon le conseil avisé de Kana, nous inaugurons aujourd’hui une série d’article consacrée au jeu de jeu (autrement, et mieux dit « gameplay ») de Furor Mundi 1.6.1.6. Il s’agira à chaque fois de s’attarder sur un ou plusieurs faits de jeu tiré d’une partie véritablement jouée, et qui aura eu la chance d’avoir été mise en images.***
Retour aujourd’hui sur une partie du NIP 2020, opposant une compagnie de Portugais Coloniaux à une compagnie des Rivières du Sud (Haute guinée) s’affrontant sur un scénario confrontation et dont les objectifs sont des
zones clés, dont l’occupation effective fait baisser la
ténacité de la compagnie adverse.
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La compagnie guinéenne, dont le
chef subalterne commande un groupe très mobile de levées et de guerriers floup a clairement jeté son dévolu sur une des zone clés et cherche à s’y installer en profitant de sa grande célérité. Lors des premiers tours, ce chef choisit coup sur coup de donner un ordre
Avec moi ! à ses troupes, ce qui lui garanti de maintenir une bonne cohésion. De fait ses hommes sont rapides, mais également vulnérables, et il ne peut pas raisonnablement prendre le risque de semer des hommes en chemin.
Le jeu guinéen étant ainsi clairement identifié, le
chef principal portugais, qui peut difficilement envisager prendre son adversaire de vitesse, choisit d’amener un maximum de ses hommes, dans une broussaille lui permettant d’espérer menacer la progression de l’adversaire. Ses chances sont faibles d’y parvenir à temps, et le risque est fort de se retrouver à la tête de quelques combattants bien en jambes face à un adverse supérieur en nombre.
Mais comme dirait Michel M. ..ce qui doit arriver…arrive…
Contre toute attente (il lui suffit d'obtenir un succès avec 4DS pour réussir), le chef guinéen ne parvient pas à réaliser de
mouvement hardi lors de son dernier ordre
Avec moi! qui devait l'amener à couvert du bois; ce qui le place dans une situation fort délicate : au devant de ses hommes, en plein découvert. A contrario, le chef portugais est parvenu, lui, à placer deux mousquets en lisière de la broussaille faisant face aux Guinéens. C’est peu, mais suffisant pour faire planer une lourde menace sur l’adversaire. La
saisie d’initiative du tour suivant risque de peser lourd sur la partie...
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Plus expérimenté, le chef portugais a pris soin de garder en réserve ses cartes les plus fortes lors des
saisies d’initiatives précédentes. Bien décidé à tirer profit de cette opportunité, il remporte la mise en abattant son 10. Lors du
moment des chefs qui suit, la compagnie portugaise est donc la première à activer un chef. Ce dernier aurait apprécié pouvoir donner un ordre
mouchez-le pour concentrer le tir de ses mousquets sur le chef guinéen, mais il ne le peut pas car, positionné en retrait de la lisière de la broussaille il ne voit la cible
Note : le parti pris de FFLudovenum est de ne pas obliger le joueur à désigner les cibles à l’avances, mais de limiter la possibilité de cibler plusieurs fois une même cible à certains cas particulier : ordre mouchez-le, tirs commandés par des chefs différents, tirs d’égarés, certains situation de tir à la volée.Un des deux mousquets tire sur un des guerrier floup, le manque. La cible
tient bon, et le tir n’a donc aucun effet… sinon que le tireur devra recharger son mousquet lors de sa prochaine activation (
par zèle , ou
par commandement). Mais le second mousquet qui cible le chef guinéen fait mouche (touche sur 5+ à portée moyenne, et avec 3 succès d’impact ( !) sur les 4 DS jetés, ce qui inflige un malus de -2 au jet de sauvegarde de la cible). L’infortuné chef est mis hors de combat (mais il aurait peu tout aussi bien être
secoué et
se planquer ou
craquer).
Note : le parti pris de FFLudovenum est que tout tir a possiblement un effet sur la cible, qu’elle soit touchée ou non). Lors des tirs le tireur fait un jet mixte de X DS et de 1D6 qui détermine la touche et l’impact, et la cible fait un autre jet mixte de XDS et 1D6 qui détermine l’effet de la touche et du feu. ***
Leur chef ayant mordu la poussière, les combattants qu’il commandait sont alors instantanément relégués au statut d'« égarés », et devront s’activer individuellement au
moment des égarés en passant chacun un
test de zèle. Et il sera ainsi jusqu’à ce qu’il soient de nouveau à portée de commandement d’un chef.
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Égarés et donc incapables d’entreprendre quelque action coordonnées les combattants guinéens, là
se planquent, là restent
sur leurs gardes ou
s’enhardissent. S’ils ne constituent plus une menace manœuvrière pour leur adversaire, ces combattants n’en tiennent pas moins le terrain, et donc la
zone clé sur laquelle leur chef voulait les mener.
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Les Portugais n’ont plus d’autre choix pour contester cette domination, que de s’avancer au contact de l’adversaire.