L'époque ramesside est une période de l'égypte ancienne, subdivision du nouvel empire ou nouveau royaume caractérisée par l'abondance de rois portant le nom de ramsès.
Cette époque est souvent nommée par l'adjectif ramesside qui devient un nom qualifiant la période.
Elle s'étend sur la XIXe et la XXe dynastie.
Tout au long de cette période l'égypte fut confrontée à de fréquents conflits armés :
Conquête de canaan sous séthi Ier et conflit avec les hittites.
Guerre ouverte entre l'égypte et l'empire hittite sous ramsès II.
Guerre contre les libyens sous mérenptah.
Guerre contre les peuples de la mer sous ramsès III.
Ramessides de la XIXe dynastie:
De 1295 à 1188 av. J.-C., inaugurée par ramsès Ier et dont le long règne de ramsès II couvre la plus grande partie de la dynastie :
Ramsès Ier
Séthi Ier
Ramsès II
Mérenptah
Amenmès
Séthi II
Siptah
Taousert
Ramessides de la XXe dynastie:
De 1188 à 1069 av. J.-C., inaugurée par sethnakht dont le fils ramsès III est souvent considéré comme étant le dernier grand pharaon de l'égypte antique :
Sethnakht
Ramsès III
Ramsès IV
Ramsès V
Ramsès VI
Ramsès VII
Ramsès VIII
Ramsès IX
Ramsès X
Ramsès XI
Hérihor
Ainsi, à la suite de la lutte contre les hyksos et de l'expansion impériale en Asie, l'armée égyptienne était devenue une institution majeure de l'état, recrutée et entretenue exclusivement par l'autorité centrale.
Le commandant en chef de toutes les forces armées, était le pharaon.
le Vizir était directement responsable devant lui en tant que Ministre de la Guerre.
À l'origine, il n'y avait que deux corps d'armée, l'un positionné dans le nord, l'autre dans le sud.
Ils sont mentionnés dans un édit d'horemhab (1348-1320 av. J.-C.).
Ils fûrent plus tard portés à trois; amon, rê (râ) et ptah, nommés d'après les dieux patronaux des régions dans lesquelles ils étaient stationnés;thèbes, héliopolis et memphis.
Une quatrième armée fût crée pendant la 19e dynastie, nommée set (ou soutekh), d'après le dieu patron de la nouvelle capitale, pi-ramsès.
Ceci donna une disposition de deux armées dans le delta oriental, une armée centrale et une armée du sud.
La force principale était dirigée vers la frontière orientale et pi-ramsès était le point de départ pour les campagnes en Asie.
De manière significative, il n'y avait pas d'armée pour couvrir le delta de l'ouest, qui n'avait pas été menacée depuis le moyen empire.
Cela pourrait expliquer la difficulté à prévenir les incursions libyennes à la fin du Nouvel Empire même si les régions du delta occidental et du désert étaient fortement fortifiées.
Chaque corps d'armée (mesha) fournissait une armée de campagne pour une campagne à l'étranger.
Le corps d'armée était commandé par un imy-er mesha , ou mer-mesha (général d'armée), assisté d'un idnu (adjudant ou adjoint).
Contre une rébellion à hamath, qui risquait de se répandre et menaçait beth-shan, seti I (1318-1304 av. J.-C.) envoya trois armées à différents objectifs.
La « première armée d'amon-puissante en arcs » avait été envoyée à hamath, la « première armée de rê-pleine de valeur» avait été envoyée pour soulager beth-shan et la «première armée de Set-Forte en arcs» avait été expédiée à Yenoam (au plus loin du centre des troubles).
La désignation « première armée » et le titre spécial pourraient indiquer que chaque corps d'armée pouvait fournir plus qu'une armée, peut-être une sur le terrain et une en réserve.
Par ailleurs, la base d'accueil pouvait servir de dépôt de recrutement et de remplacement, seul les meilleures des troupes étant choisies pour servir dans la « première armée ».
Il semble également probable qu'il y ait un protocole militaire dans lequel l'armée d'amon occupait l'ancienneté, a reçevait les tâches les plus importantes et formait l'avant-garde en marche (comme à kadesh).
Les armées pouvaient clairement fonctionner comme des forces totalement indépendantes à une certaine distance l'une de l'autre; ainsi l'armée de set fût envoyée à yenoam pour bloquer toute pénétration étrangère.
Les forteresses de la frontière étaient divisées en un commandement du nord et du sud, chacun sous un imy-er khetem (surveillant des forteresses).
Les troupes de ganisons s'appelaient iwayer.
Recrutement
La plupart des soldats ordinaires étaient enrôlés par conscription.
Sous le règne de ramsès III (1198-1304 av. J.-C.), étaient levés un homme sur dix de ceux qui étaient éligibles (djamu).
Ceci était noté par le «scribe des recrues».
Une source enregistre un incident de recrutement par impression.
Les officiers et le personnel administratif étaient habituellement bénévoles.
Une carrière dans l'armée offrait de grandes perspectives d'avancement pour un homme instruit.
Horemhab a commencé sa carrière en tant que scribe à l''armée et finalement est devenu pharaon.
Ay (1352-1348 av. J.-C.) et ramsès I (1320-1318 av. J.-C.) ont également commencé leurs carriéres dans l'armée.
Le statut social et les liens familiaux jouaient un rôle dans le recrutement de la charrerie.
Les meilleures des recrues, ou nefru, étaient formés en sekheperu (compagnies de formation) à memphis ou à thèbes, et passaient de là à un service actif.
Le terme menfyt était utilisé pour les soldats chevronnés en général.
Le terme pour soldat était waw.
Infanterie
Il y avait deux types fondamentaux d'infanterie: les megau (tireurs) et les nakhtu-aa (combattants 'main-à-main', littéralement les garçons aux bras forts).
L'unité tactique et administrative de base était la sa (compagnie).
L'effectif théorique complet était de 250 hommes (soit 12 figurines maximun pour la règle kadesh ), mais les compagnies pouvaient aussi parfois être en sous effectifs...
Chaque sa avait son propre nom et son étendard.
Celui ci était porté par le tjai-seryt (porte étendard), qui commandait aussi l'unité.
Trois membres du personnel administratif étaient adjoints à la sa, un scribe, un adjudant (idnu) et un intendant.
La sa était subdivisée en 5 pelotons de 50 hommes chacun sous un « plus grand des cinquante ».
Chacun de ces pelotons comptaient 5 escouades de 10 hommes sous le « plus grand des dix ».
Deux ou plusieurs compagnies pouvaient être combinées pour former un pedjet (une foule, une masse),ceux-ci étaient commandés par des hery-pedjet (commandant de foule ou masse).
Attachés au pedjet étaient un seket (officier d'assaut) et un meshkeb (officier de transport).
Le pedjet était probablement une formation tactique, dont la taille exacte n'est pas connue et dont l'effectif n'était pas fixé.
L'organisation de la sa était basée sur un multiple de cinq.
Si ce type d'organisation était étendue au pedjet, elle aurait comporté 5 compagnies (1250 hommes).
Le hery-pedjet pourrait également agir comme un commandant de garnison.
Les noms de nombreuses compagnies d'infanterie ont survécu et une sélection est incluse ci-dessous:
Taureaux en Nubie.
La compagnie du roi nebmare.
(nebmare était le «nom du trône» d'amenhotep III (1417-1379 av. J.-C.)
La compagnie de tireur, aton apparaît pour lui.
Memkhrepure, destructeur de la syrie (thoutmosis IV, 1425-1417 av. J.-C.)
Amon, force de l'armée.
Pacificateurs des dieux.
Fort dans la vaillance.
Menkheperre; souverain du souverain (thoutmosis III, 1504-1450 av. J.-C.)
Certaines sources mentionnent des compagnies de seulement 200 hommes soit 10 figurines pour la règle kadesh, comme un papyrus qui indique qu'une force de trois compagnies contenait 600 hommes, et certaines des lettres d'armana dans lesquelles 200 hommes ou des multiples de 200 sont demandés.
Il est difficile de discerner à quel point auquel la taille de l'unité a été changée bien que cela est été suggérée dans le cadre d'une réforme militaire au cours de la 20ème dynastie.
250 hommes était un maximun et certaines unités étaient délibérément maintenues à seulement 200 hommes, ou alors c'est quelles ne pouvaient pas maintenir leur effectif théorique de 250 hommes.
Charrerie
Le terme égyptien pour charrerie était ta-net-hetry.
L'unité de base était le véhicule lui-même qui était conduit par un kedjen, (conducteur), souvent appelé aussi keraw,( porteur de bouclier ).
Le combattant du char était appelé un seneny.
Attaché à chaque char était un peherer (coureur), qui se battait à pied en appui du char.
Ce qui pour la règle kadesh nous ferait une figurine de coureur pour quatres modéles de chars...
Aussi associé à la charrerie, il y avait le takem (porteur), dont la fonction m'est inconnue.
C'est peut-être un terme alternatif pour l'un des deux soldats.
Dix chars et leurs équipages soit deux modéles pour la règle kadesh formaient une troupe de chars, commandés par un kedjen-tepy, '1er conducteur de char'.
Cinq troupes, comprenant 50 véhicules, formaient un escadron soit dix modéles pour la règle kadesh, sous un 'porte-étendard de guerriers de chars'.
Plusieurs escadrons pourraient être combinées pour former un pedjet de charrerie, dirigé par un ( commandant d'une foule de chariots ).
Comme avec le pedjet d'infanterie, sa taille exacte n'est pas connue et peut avoir été variable.
S'il suivait le même schéma que les unités plus petites, il contiendrait 5 escadrons, totalisant 250 véhicules soit cinquantes modéles pour la règle kadesh !
L'entretien et l'administration de la charrerie étaient effectués par le pa-ihu (l'écurie).
Le personnel de l'écurie comprenait un adjudant de chars, un maître d'écurie, divers scribes, palefreniers et artisans.
Le phénix et Manifeste en justice , sont le nom de deux escadrons de chars.
Les noms d'unités suivants ont pu appartenir à l'infanterie ou à la charrerie égyptienne:
Le visage de rê.
Bien-aimé d'amon.
Sur la tête des malins.
Répulseur des terres tehes.
Cavalerie
Les cavaliers étaient utilisés pour la reconnaissance et le transport de messages.
Ils s'appelaient khapityu (scouts).
Ils portaient un arc et portaient parfois une armure textile mais ne semblaient pas avoir eu de rôle au combat.
On sait peu de choses de leur organisation, mais de petits détachements accompagnaient probablement chaque formation de bataille.
Troupes d'élite
Les corps d'élite de la 18e dynastie étaient les kenyt-nestu, (ou braves du roi).
Ils étaient probablement de l'infanterie et étaient utilisés pour mener l'assaut.
Ces troupes furent les premières à être expédiées par la brèche dans les murs de kadesh quand elle a été assiégée par thoutmosis III.
Les effectifs de ce corps d'élite étaient constitués par la promotion de simples soldats qui s'étaient distingués au combat.
Ramsès II (1304-1237 av. J.-C.) possédait deux unités d'infanterie de la garde, l'une comprenant les égyptiens de souche, l'autre était constituée de 'shardanes au cœurs répréhensibles'capturés lors de l'attaque du delta et reconnu comme étant une soldatesque très utile.
Lors de la bataille, le pharaon était accompagné d'un corps de serviteurs ou suivants de chars, comprenant de hauts commissaires de l'armée et des princes royaux.
Les plus proches serviteurs du pharaon étaient encore connus sous le nom de shemsu.
Infanterie de Marine
Des compagnies d'infanterie pouvaient être choisies pour devenir un khenyt-net-sekheper, «contingent d'entraînement» d'un navire.
Ces troupes recevraient une formation pour les opérations amphibies et étaient ensuite affectées à un navire de guerre.
Le porteur d'etendard de la compagnie etait le commandant du navire.
Ces troupes se distinguaient par le port du ' kilt de la marine '.
À l'origine, il s'agissait d'un vêtement de soie fendue, mais qui fut remplacé plus tard par un kilt dans le style des peuples de la mer.
Une masse totale de 250 hommes semblerait un grand nombre pour un seul navire de guerre (bien que les égyptiens étaient tout à fait capables de construire des navires assez grands pour transporter une paire d'obélisques mis bout à bout).
Le genre de navire de guerre représenté dans les bas-reliefs de bataille navale à medinet habu ne nécessitaient que 50 hommes d'équipage.
Donc les compagnies completes était probablement requis pour les gros transports d'où les 'marines' débarquaient pour combattre à terre.
Navires de guerre
La meilleure représentation des navires de guerre d'un type conçu pour combattre dans des engagements navals sont reproduits dans les bas-reliefs d'une bataille navale à medinet habu.
Ils datent du règne de ramsès III et enregistrent la défaite des peuples de la mer.
Le bateau avait un simple pont avec 10 avirons de chaque côté.
Les rameurs (étant des marines comme les combattants embarqués) étaient protégés par des hirondelles.
Un château était monté à l'avant et à l'arrière.
La proue ne courbait pas vers le haut, mais se projetait vers l'avant.
Elle était sculpté en forme de tête de lion, avec une tête humaine dans ses mâchoires, et aurait pu être utilisé pour bombarder des vaisseaux au-dessus de leur ligne de flottaison.
Le mât restait droit en action, mais la voile était enroulée.
Les avirons de direction étaient montés sur le château arrière.
L'équipage combattant occupait les châteaux et le pont, avec l'ajout d'un frondeur dans le nid de corbeau, un homme balançant un grappin depuis le château d'avant et un autre actionnait une pique depuis la proue.
Troupes auxiliaires
Les troupes étrangères étaient organisées en unités distinctes sur le même modèle que les troupes égyptiennes.
Leurs compagnies étaient commandées par des porte-étendards égyptiens et subdivisées en 5 pelotons de 50 hommes.
Chacune d'elles étaient dirigées par un «chef de tribu» de la même ethnie que la troupe.
Les auxiliaires étaient généralement autorisés à conserver leur costume et leur équipement personnel et probablement leur propre style de combat.
Comme les pelotons n'étaient pas divisés en groupes, ils étaient peut-être en formations moins serrées que les égyptiens et ont été moins rigoureusement disciplinés.
Les troupes étrangères employées par les égyptiens comprenaient les nubiens, les libyens, les peuples de la mer, les bédouins, les cananéens et les syriens.
En combattant en retjennu, l'armée égyptienne pouvait être augmentée par ses alliés des états vassaux cananéens.
Ceux-ci pouvaient inclurent les troupes d'élite dites maryannu et celles du ne'arin.
Les medjaÿ
Au début du nouvel empire, les medjaÿ remplissait leurs anciennes fonctions comme tirailleurs auxiliaires et éclaireurs, et étaient utilisés comme tel par le pharaon kamosé.
Plus tard, le terme medjaÿ signifia la police spéciale de la nécropole de thebe et qui gardait la vallée des rois.
Le commandant portait le titre de 'chef des medjaÿ' et était assisté par un idnu.
Ils étaient organisés en compagnies, chacune sous un puissant-medjay, et étaient principalement constituées d'archers.
Administration et logistique
Les scribes qui transmettaient aux troupes et enregistraient les captifs et le butin pris après une bataille s'appelaient wehenu (héraut).
Les hérauts rapportaient au pharaon les actes de bravoure, et les soldats concernés étaient récompensés avec 'l'or de la valeur', ou une promotion.
En vue d'évaluer la perte de l'ennemi, les troupes égyptiennes recevaient une prime pour chaque main coupée appartenant à un ennemi tombé qu'elles avaient amené.
Cela ouvrait évidemment la possibilité que les soldats égyptiens morts et blessés soient mutilés par leurs propres camarades.
Les lybiens, cependant, étaient généralement si semblables aux égyptiens que la seule façon d'assurer la distinction était d'ordonner la prise de leur phallus incirconcis.
Dans les reliefs de médinet habou, les tas macabres des deux membres sont montrés étant comptés par des scribes.
En échange de captifs mâles et d'équipement militaire pris au combat, les soldats étaient récompensés avec de l'or, des femmes esclaves et des dotations de terres.
Toutes les troupes étaient entretenues et équipées par l'état.
Les rations comprenaient de grandes quantités de pain, de légumes, de viande et de vêtements de remplacement.
Les officiers ont reçu de telles objets de luxures comme le vin, l'huile d'olive, le miel, les figues et le poisson.
Mais la boisson de base était la bière.
Taille des forces
Dans le récit égyptien des grandes batailles livrées pendant la période du nouvel empire, le nombre de troupes égyptiennes impliquées n'est jamais donné.
Bien que les chiffres soient souvent cités pour la taille des armées égyptiennes, il n'y a pas de preuve directe pour le soutenir.
De telles figures semblent être des estimations dérivées finalement de deux sources: la stèle de wadi - hammamat datant du règne de ramsès IV (1166-1160 av. J.-C.), et le papyrus d'anastasi I.
La stèle de hammmat énumère les forces envoyées en expédition dans les carrières de pierre du
wadi hammanat dans le désert oriental d'égypte.
La composante militaire comprenait les éléments suivants:
1 député de l'armée
1 cocher de la résidence
1 scribe des listes de l'armée
1 scribe du député de l'armée
20 scribes militaires
20 chefs des écuries de cour (guerriers de char?)
1 chef du commandant de l'armée
20 commandant d'infanterie
50 cochers
5000 fantassins
50 medjaÿ
Les vingt commandants d'infanterie suggèrent vingt unités de 250 fantassins et celles-ci sont accompagnées d'un escadron de cinquante chars.
Sur la base de ces informations, on a souvent supposé que les armées de campagne comptaient en général 5000 men et donc le total des forces égyptiennes.
Cependant, il y a des raisons de douter de la fiabilité de ce document pour de tels calculs, tels que le faible ratio de chars à l'infanterie et la nature non militaire de l'expédition.
Le chef de l'expédition était le «chef des travaux». », ramassesnakht, et il était courant d'utiliser les troupes de conscrits comme source de travail.
De plus, 900 morts qui auraient pu inclure du personnel militaire sont déclarés exclus de la liste.
Le total général de 8362 contient les non-combattants tels que les tailleurs de pierre et les corps avec une fonction incertaine tels que 200 ' pêcheurs de cour'.
Ce que nous avons ici n'est pas un exemple d'armée typique, mais plutôt les forces nécessaires pour obtenir la pierre des carrières sous une menace pas pire que les bandits bédouins locaux, dont la charrerie et les medjaÿ étaient suffisament adéquats pour les contrer.
Le plus grand corps de non-spécialistes étaient, dans ce cas, les troupes fournissant la main-d'œuvre
pour déplacer la pierre.
L'autre source principale était un exercice de scribes et ne pouvaitt pas représenter une formation réaliste.
Elle concernait une force de 5000 hommes dont 520 shardanes, 1600 kehek, 100 meshwesh, 880 nubiens et 1900 autres auxiliaires.
Il s'agissait simplement d'une brigade de troupes auxiliaires dont laquelle le scribe devait s'imaginer qu'il commandait et pour laquelle il devait répartir les rations.
Il était dit que cette brigade faisait partie d'une armée envoyée contre des rebelles cananéens.
Ce texte ne peut être considéré comme désignant une taille ou une composition fixe pour les armées égyptiennes.
Le terme mesha était utilisé de la même manière que notre mot «armée» et pouvait se rapporter à du personnel non militaire ou même à des objets, comme le mot pedjet.
Pour une action militaire dans des régions désertiques éloignées contre des ennemis moins bien équipés et mieux organisés, une petite armée avec un faible ratio de chars à l'infanterie pouvait être suffisante.
En syrie ou en terre de canaan ou contre des menaces majeures, on pouvait s'attendre à de plus grandes armées avec un ratio de chars plus élevé.
La plus grande proportion de chars exigée en asie est démontrée par les lettres d'armana dans lesquelles le prince de byblos a demandé au pharaon de lui fournir 200 à 600 hommes d'infanterie et 20 à 30 chars.
Le rapport ici est donc une troupe de 10 chars à une compagnie de 200 hommes.
Le papyrus d'harris rapporte que ramsès III, organisa la jeunesse en générations (djama) de 100, 000 selon l'âge.
Les recrues militaires étaient probablement tirées de ces 'générations' sur une base annuelle.
Un projet d'un homme sur dix donnait un chiffre de 10 000 conscrits frais par classe d'ages.
Les conscrits de chaque classe augmentaient les forces existantes contenant de nombreux soldats de carrière.
La durée exacte du service n'est pas connue mais elle devait être assez longue.
6 eme Edition du WRG:
Liste N°11 Nouveau Royaume Egyptien de 1580 à 1085 av. J.-C. (Liste adaptée pour Qadesh.)
1 C-en-C égyptien avec B et JLS dans un char de guerre 2hLCh avec un équipage Reg A d'un conducteur désarmé, @ 115 points.
1 Etendart d'armée égyptienne porté dans un char de guerre ou à pied, @ 50 points.(obligatoire)
0 - 2 Généraux égyptiens avec B et JLS dans un de guerre 2hLCh avec un équipage Reg A d'un conducteur désarmé, @75 points.
3 - 21 Chars de guerre égyptiens 2hLCh avec un équipage Reg A d'un conducteur désarmé et d'un combattant avec B et JLS, @ 25 points.
7 - 25 Chars de guerre égyptiens 2hLCh avec un équipage Reg B d'un conducteur désarmé et d'un combattant avec B, @ 19 points.
0 - 30 Coureurs de chars de guerre égyptiens , ½ de chaque unité Reg B, LMI, JLS, Sh, @ 8 points et l'autre ½ de chaque unité Reg B, LMI, B, Sh, @ 9 points ou ½ de chaque unité Reg B, LI, JLS, Sh, @ 5 points et l'autre ½ de chaque unité Reg B, LI, B, Sh, @ 6 points.
0 - 7 Scouts égyptiens Reg B, LC, B, @11 points.
0 - 15 Gardes royaux égyptiens Reg A, HI, JLS, Sh, @12 points.
0 - 15 Gardes royaux shardanes Reg B, HI, JLS, Sh, @10 points.
18 - 120 Lanciers égyptiens Reg C, MI, JLS, Sh, @ 6 points.
0 - 30 Joueurs de hache égyptiens Reg C, MI, 2HCW, Sh, @ 6 points.
0 - 15 Rameurs et fantassins de la marine égyptienne , ½ de chaque unité Reg C, LMI, JLS, Sh, @ 6 points et l'autre ½ de chaque unité Reg C, LMI, B, @ 5 points.
Tous ou aucuns - Extra pour passer des rameurs et fantassins de la marine égyptienne en LHI, @ + 2 points.
27 - 75 Archers égyptiens Reg C, MI, B, @ 5 points.
0 - 15 - Extra pour pour passer des archers égyptiens en HI, @ 2 points.
0 - 30 Archers légers égyptiens Reg C, LI, B, @ 4 points.
0 - 15 Javelotiers égyptiens Reg C, LMI, JLS, Sh, @ 6 points.
0 - 45 Guerriers des peuples de la mer ou autres asiatiques Irreg C, LMI, JLS, Sh, @ 5 points.
0 - 30 Nubiens Irreg C, LI, B, @ 3 points.
0 - 18 Lybiens Irreg C, LI, JLS, @ 2 points.
0 - 18 Palestiniens ou autres arabes Irreg D, LI, JLS, @ 1 points.
Jusqu'à 20 unités régulieres, @ 10 points.
Jusqu'à 12 unités irrégulieres, @ 20 ou 10 points.
Jusqu'à 5 sous-unités irrégulieres, pour donner aux chars un détachement de coureurs. @ 5 points.
Extra pour vos figurines qui ont plus d'une arme de mélée, @ +1 point.
Les figurines (hors équipage) dotées seulement d'une arme de tir (sauf javelot) et de l'épée profitent
du (-1) pour "épées et assimilées".
Dés qu'une unité irrégulière est composée de 2 modèles, de 10 cavaliers ou de 20 fantassins, son coût de commandement devient identique à celui d'une unité régulière.
Les troupes représentées par les monuments, portent seulement des armes de poing mais sont evidemment supposées avoir des javelots.
La hache longue égyptienne était une arme utilisée à deux mains, car son manche était assez long pour une prise à deux mains et le poids des exemplaires existant dans les musées est trop élevé pour qu'elles eussent pu êtres effectivement utilisées à une seule main.
Les coureurs de chars ne doivent pas dépasser le nombre de chars de l'unité auxquels ils sont attachés par plus de 1.
Mais en fait idéalement comme un modèle de char en représente 5 réels et qu'une figurine de fantassin ou de cavalier en represente 20 réels, et vu qu'il n'y avait certainement qu'un coureur par char, il faudrait mieux jusqu'à plus amples informations, toujours et au maximun, n'avoir seulement qu'une figurine de coureur pour 4 modèles de chars, ce qui nous ferais des unités de 20 modèles de chars accompagnées par des sous unités de 5 figurines de coureurs...
Dans une large mesure, les Egyptiens ne semblent pas avoir utilisés d'unités mixtes arcs et lances ...
L'étendart de l'armée peut être l'insigne du dieu patron de l'armée d'amon, de râ, de ptah ou de seth porté dans un chariot si un seul de ceux-ci est présent, ou les fans du behet portés par des hommes d'un détachement de coureur escortant les chars d'un pharaon si il y en a un de présent.
7 eme Edition du WRG:
Liste N°17 Nouveau Royaume Egyptien de 1600 à 1000 av. J.-C. (Liste adaptée pour Qadesh.)
1 C-en-C égyptien avec B et JLS dans un char de guerre 2hLCh avec un équipage Reg A d'un conducteur désarmé, @ 115 points.
0 - 4 Généraux égyptiens avec B et JLS dans un de guerre 2hLCh avec un équipage Reg A d'un conducteur désarmé, @ 75 points.
0 - 1 Etendart d'armée Egyptienne porté dans un char de guerre ou à pied, pour representer Amon, Rê, Ptah ou Seth @ 50 points.
5 - 25 Chars 'Lourds' égyptiens 2hLCh avec un équipage Reg A d'un conducteur désarmé et d'un combattant avec B et JLS, @ 25 points.
9 - 30 Chars 'légers' égyptiens 2hLCh avec un équipage Reg B d'un conducteur désarmé et d'un combattant avec B, @ 19 points.
Supplément pour donner la JLS aux combattants des chars 'légers' Egyptiens, @ 1 point.
0 - 40 Coureurs de chars de guerre égyptiens (peherrer) , Reg B, LI, JLS ou B, Sh, @ 5 points
ou 0 à 40 Reg B, LMI, JLS, ou B, Sh, @ 9 points.
0 - 10 Scouts égyptiens (khapityu) Reg B, LC, B, @11 points.
0 - 20 Gardes royaux égyptiens (kenyt-nesu) Reg A, HI, JLS ,Sh @12 points.
0 - 20 Gardes royaux shardanes Reg B, HI, JLS ,Sh @10 points.
18 - 180 Lanciers égyptiens (menfyt) Reg C, MI, JLS, Sh @ 6 points.
0 - 30 Joueurs de hache égyptiens (nakhutu -aa) Reg C, MI, 2HCW, Sh @ 6 points.
24 - 80 Archers égyptiens (megau) Reg C, MI, B, @ 5 points.
0 - 40 Archers égyptiens (megau) Reg C, LMI, B, @ 5 points.
0 - 10 Archers égyptiens (megau) Reg C, LI, B, @ 4 points.
0 - 30 Javelotiers égyptiens Reg C, LMI, JLS, Sh, @ 6 points.
0 - 20 Frondeurs égyptiens Reg C, LI, JLS, Sh,@ 4 points
0 - 60 Rameurs et fantassins de la marine égyptienne Reg C, LHI, JLS, Sh, @ 8 points ou Reg C, LHI, B, @ 6 points.
Supplément pour passer les rameurs et fantassins de la marine égyptienne en Reg B, @ + 2 points.
*1 Général cananéen avec B, JLS dans un 2hLCh avec un équipage Irreg B d'un conducteur désarmé, @ 75 points.
*0 - 7 Maryannu cananéens dans des chars de guerre 2hLCh avec un équipage Irreg B d'un conducteur désarmé et d'un combattant avec JLS et B, @ 17 points.
*18 - 60 Lanciers cananéens du Na'Arun Irreg B, MI, JLS, Sh, @ 7 points
*0 - 22 Archers cananéens Irreg C, LMI, JLS, B, @ 5 points
*9 - 45 Javelotiers cananéens Irreg C, LI, JLS, @ 2 points
0 - 60 Guerriers des peuples de la mer Irreg C, LMI, JLS, Sh, @ 5 points.
0 - 30 Lybiens Irreg C, LI, JLS, @ 2 points.
0 - 20 Arabes Irreg D, LI, JLS, @ 1 points.
0 - 20 Arabes Irreg D, LI, S, @ 1 points.
Jusqu'à 20 unités régulieres, @ 10 points.
Jusqu'à 7 sous-unités régulieres, @ 5 points pour donner aux chars Egyptiens un détachement de coureurs.
Jusqu'à 15 unités irrégulieres, @ 20 ou 10 points.
Extra pour vos figurines qui ont plus d'une arme de mélée, @ +1 point.
Les figurines (hors équipage) dotées seulement d'une arme de tir (sauf javelot) et de l'épée profitent du (-1) pour "épées et assimilées".
Dés qu'une unité irrégulière est composée de 2 modèles, de 10 cavaliers ou de 20 fantassins, son coût de commandement devient identique à celui d'une unité régulière.
Aprés l'expulsion des hyksôs et la suppression des koushites (vers 1550-1540 av. J.-C.), les égyptiens ont optés pour une politique expansionniste, en asie, comme moyen de défense.
Cette expansion a créé des conflits avec le mitanni et les hittites.
La multiplication des campagnes conduit très rapidement au développement d'une armée professionnelle permanente.
Des garnisons étaient stationnées enégypte et à l'étranger, la levée et la formation continue fournissaient une réserve expérimentée qui pouvait être mobilisée rapidement au besoin.
L'armée était divisée en deux armes de combat principales, l'infanterie et la charrerie.
Ils pouvaient être soutenus par divers auxiliaires tels que les nubiens et les libyens et comme à kadesh par les cananéens.
Les minimun marqué * s'appliquent si les troupes ainsi marquées sont utilisées.
Cette époque est souvent nommée par l'adjectif ramesside qui devient un nom qualifiant la période.
Elle s'étend sur la XIXe et la XXe dynastie.
Tout au long de cette période l'égypte fut confrontée à de fréquents conflits armés :
Conquête de canaan sous séthi Ier et conflit avec les hittites.
Guerre ouverte entre l'égypte et l'empire hittite sous ramsès II.
Guerre contre les libyens sous mérenptah.
Guerre contre les peuples de la mer sous ramsès III.
Ramessides de la XIXe dynastie:
De 1295 à 1188 av. J.-C., inaugurée par ramsès Ier et dont le long règne de ramsès II couvre la plus grande partie de la dynastie :
Ramsès Ier
Séthi Ier
Ramsès II
Mérenptah
Amenmès
Séthi II
Siptah
Taousert
Ramessides de la XXe dynastie:
De 1188 à 1069 av. J.-C., inaugurée par sethnakht dont le fils ramsès III est souvent considéré comme étant le dernier grand pharaon de l'égypte antique :
Sethnakht
Ramsès III
Ramsès IV
Ramsès V
Ramsès VI
Ramsès VII
Ramsès VIII
Ramsès IX
Ramsès X
Ramsès XI
Hérihor
Ainsi, à la suite de la lutte contre les hyksos et de l'expansion impériale en Asie, l'armée égyptienne était devenue une institution majeure de l'état, recrutée et entretenue exclusivement par l'autorité centrale.
Le commandant en chef de toutes les forces armées, était le pharaon.
le Vizir était directement responsable devant lui en tant que Ministre de la Guerre.
À l'origine, il n'y avait que deux corps d'armée, l'un positionné dans le nord, l'autre dans le sud.
Ils sont mentionnés dans un édit d'horemhab (1348-1320 av. J.-C.).
Ils fûrent plus tard portés à trois; amon, rê (râ) et ptah, nommés d'après les dieux patronaux des régions dans lesquelles ils étaient stationnés;thèbes, héliopolis et memphis.
Une quatrième armée fût crée pendant la 19e dynastie, nommée set (ou soutekh), d'après le dieu patron de la nouvelle capitale, pi-ramsès.
Ceci donna une disposition de deux armées dans le delta oriental, une armée centrale et une armée du sud.
La force principale était dirigée vers la frontière orientale et pi-ramsès était le point de départ pour les campagnes en Asie.
De manière significative, il n'y avait pas d'armée pour couvrir le delta de l'ouest, qui n'avait pas été menacée depuis le moyen empire.
Cela pourrait expliquer la difficulté à prévenir les incursions libyennes à la fin du Nouvel Empire même si les régions du delta occidental et du désert étaient fortement fortifiées.
Chaque corps d'armée (mesha) fournissait une armée de campagne pour une campagne à l'étranger.
Le corps d'armée était commandé par un imy-er mesha , ou mer-mesha (général d'armée), assisté d'un idnu (adjudant ou adjoint).
Contre une rébellion à hamath, qui risquait de se répandre et menaçait beth-shan, seti I (1318-1304 av. J.-C.) envoya trois armées à différents objectifs.
La « première armée d'amon-puissante en arcs » avait été envoyée à hamath, la « première armée de rê-pleine de valeur» avait été envoyée pour soulager beth-shan et la «première armée de Set-Forte en arcs» avait été expédiée à Yenoam (au plus loin du centre des troubles).
La désignation « première armée » et le titre spécial pourraient indiquer que chaque corps d'armée pouvait fournir plus qu'une armée, peut-être une sur le terrain et une en réserve.
Par ailleurs, la base d'accueil pouvait servir de dépôt de recrutement et de remplacement, seul les meilleures des troupes étant choisies pour servir dans la « première armée ».
Il semble également probable qu'il y ait un protocole militaire dans lequel l'armée d'amon occupait l'ancienneté, a reçevait les tâches les plus importantes et formait l'avant-garde en marche (comme à kadesh).
Les armées pouvaient clairement fonctionner comme des forces totalement indépendantes à une certaine distance l'une de l'autre; ainsi l'armée de set fût envoyée à yenoam pour bloquer toute pénétration étrangère.
Les forteresses de la frontière étaient divisées en un commandement du nord et du sud, chacun sous un imy-er khetem (surveillant des forteresses).
Les troupes de ganisons s'appelaient iwayer.
Recrutement
La plupart des soldats ordinaires étaient enrôlés par conscription.
Sous le règne de ramsès III (1198-1304 av. J.-C.), étaient levés un homme sur dix de ceux qui étaient éligibles (djamu).
Ceci était noté par le «scribe des recrues».
Une source enregistre un incident de recrutement par impression.
Les officiers et le personnel administratif étaient habituellement bénévoles.
Une carrière dans l'armée offrait de grandes perspectives d'avancement pour un homme instruit.
Horemhab a commencé sa carrière en tant que scribe à l''armée et finalement est devenu pharaon.
Ay (1352-1348 av. J.-C.) et ramsès I (1320-1318 av. J.-C.) ont également commencé leurs carriéres dans l'armée.
Le statut social et les liens familiaux jouaient un rôle dans le recrutement de la charrerie.
Les meilleures des recrues, ou nefru, étaient formés en sekheperu (compagnies de formation) à memphis ou à thèbes, et passaient de là à un service actif.
Le terme menfyt était utilisé pour les soldats chevronnés en général.
Le terme pour soldat était waw.
Infanterie
Il y avait deux types fondamentaux d'infanterie: les megau (tireurs) et les nakhtu-aa (combattants 'main-à-main', littéralement les garçons aux bras forts).
L'unité tactique et administrative de base était la sa (compagnie).
L'effectif théorique complet était de 250 hommes (soit 12 figurines maximun pour la règle kadesh ), mais les compagnies pouvaient aussi parfois être en sous effectifs...
Chaque sa avait son propre nom et son étendard.
Celui ci était porté par le tjai-seryt (porte étendard), qui commandait aussi l'unité.
Trois membres du personnel administratif étaient adjoints à la sa, un scribe, un adjudant (idnu) et un intendant.
La sa était subdivisée en 5 pelotons de 50 hommes chacun sous un « plus grand des cinquante ».
Chacun de ces pelotons comptaient 5 escouades de 10 hommes sous le « plus grand des dix ».
Deux ou plusieurs compagnies pouvaient être combinées pour former un pedjet (une foule, une masse),ceux-ci étaient commandés par des hery-pedjet (commandant de foule ou masse).
Attachés au pedjet étaient un seket (officier d'assaut) et un meshkeb (officier de transport).
Le pedjet était probablement une formation tactique, dont la taille exacte n'est pas connue et dont l'effectif n'était pas fixé.
L'organisation de la sa était basée sur un multiple de cinq.
Si ce type d'organisation était étendue au pedjet, elle aurait comporté 5 compagnies (1250 hommes).
Le hery-pedjet pourrait également agir comme un commandant de garnison.
Les noms de nombreuses compagnies d'infanterie ont survécu et une sélection est incluse ci-dessous:
Taureaux en Nubie.
La compagnie du roi nebmare.
(nebmare était le «nom du trône» d'amenhotep III (1417-1379 av. J.-C.)
La compagnie de tireur, aton apparaît pour lui.
Memkhrepure, destructeur de la syrie (thoutmosis IV, 1425-1417 av. J.-C.)
Amon, force de l'armée.
Pacificateurs des dieux.
Fort dans la vaillance.
Menkheperre; souverain du souverain (thoutmosis III, 1504-1450 av. J.-C.)
Certaines sources mentionnent des compagnies de seulement 200 hommes soit 10 figurines pour la règle kadesh, comme un papyrus qui indique qu'une force de trois compagnies contenait 600 hommes, et certaines des lettres d'armana dans lesquelles 200 hommes ou des multiples de 200 sont demandés.
Il est difficile de discerner à quel point auquel la taille de l'unité a été changée bien que cela est été suggérée dans le cadre d'une réforme militaire au cours de la 20ème dynastie.
250 hommes était un maximun et certaines unités étaient délibérément maintenues à seulement 200 hommes, ou alors c'est quelles ne pouvaient pas maintenir leur effectif théorique de 250 hommes.
Charrerie
Le terme égyptien pour charrerie était ta-net-hetry.
L'unité de base était le véhicule lui-même qui était conduit par un kedjen, (conducteur), souvent appelé aussi keraw,( porteur de bouclier ).
Le combattant du char était appelé un seneny.
Attaché à chaque char était un peherer (coureur), qui se battait à pied en appui du char.
Ce qui pour la règle kadesh nous ferait une figurine de coureur pour quatres modéles de chars...
Aussi associé à la charrerie, il y avait le takem (porteur), dont la fonction m'est inconnue.
C'est peut-être un terme alternatif pour l'un des deux soldats.
Dix chars et leurs équipages soit deux modéles pour la règle kadesh formaient une troupe de chars, commandés par un kedjen-tepy, '1er conducteur de char'.
Cinq troupes, comprenant 50 véhicules, formaient un escadron soit dix modéles pour la règle kadesh, sous un 'porte-étendard de guerriers de chars'.
Plusieurs escadrons pourraient être combinées pour former un pedjet de charrerie, dirigé par un ( commandant d'une foule de chariots ).
Comme avec le pedjet d'infanterie, sa taille exacte n'est pas connue et peut avoir été variable.
S'il suivait le même schéma que les unités plus petites, il contiendrait 5 escadrons, totalisant 250 véhicules soit cinquantes modéles pour la règle kadesh !
L'entretien et l'administration de la charrerie étaient effectués par le pa-ihu (l'écurie).
Le personnel de l'écurie comprenait un adjudant de chars, un maître d'écurie, divers scribes, palefreniers et artisans.
Le phénix et Manifeste en justice , sont le nom de deux escadrons de chars.
Les noms d'unités suivants ont pu appartenir à l'infanterie ou à la charrerie égyptienne:
Le visage de rê.
Bien-aimé d'amon.
Sur la tête des malins.
Répulseur des terres tehes.
Cavalerie
Les cavaliers étaient utilisés pour la reconnaissance et le transport de messages.
Ils s'appelaient khapityu (scouts).
Ils portaient un arc et portaient parfois une armure textile mais ne semblaient pas avoir eu de rôle au combat.
On sait peu de choses de leur organisation, mais de petits détachements accompagnaient probablement chaque formation de bataille.
Troupes d'élite
Les corps d'élite de la 18e dynastie étaient les kenyt-nestu, (ou braves du roi).
Ils étaient probablement de l'infanterie et étaient utilisés pour mener l'assaut.
Ces troupes furent les premières à être expédiées par la brèche dans les murs de kadesh quand elle a été assiégée par thoutmosis III.
Les effectifs de ce corps d'élite étaient constitués par la promotion de simples soldats qui s'étaient distingués au combat.
Ramsès II (1304-1237 av. J.-C.) possédait deux unités d'infanterie de la garde, l'une comprenant les égyptiens de souche, l'autre était constituée de 'shardanes au cœurs répréhensibles'capturés lors de l'attaque du delta et reconnu comme étant une soldatesque très utile.
Lors de la bataille, le pharaon était accompagné d'un corps de serviteurs ou suivants de chars, comprenant de hauts commissaires de l'armée et des princes royaux.
Les plus proches serviteurs du pharaon étaient encore connus sous le nom de shemsu.
Infanterie de Marine
Des compagnies d'infanterie pouvaient être choisies pour devenir un khenyt-net-sekheper, «contingent d'entraînement» d'un navire.
Ces troupes recevraient une formation pour les opérations amphibies et étaient ensuite affectées à un navire de guerre.
Le porteur d'etendard de la compagnie etait le commandant du navire.
Ces troupes se distinguaient par le port du ' kilt de la marine '.
À l'origine, il s'agissait d'un vêtement de soie fendue, mais qui fut remplacé plus tard par un kilt dans le style des peuples de la mer.
Une masse totale de 250 hommes semblerait un grand nombre pour un seul navire de guerre (bien que les égyptiens étaient tout à fait capables de construire des navires assez grands pour transporter une paire d'obélisques mis bout à bout).
Le genre de navire de guerre représenté dans les bas-reliefs de bataille navale à medinet habu ne nécessitaient que 50 hommes d'équipage.
Donc les compagnies completes était probablement requis pour les gros transports d'où les 'marines' débarquaient pour combattre à terre.
Navires de guerre
La meilleure représentation des navires de guerre d'un type conçu pour combattre dans des engagements navals sont reproduits dans les bas-reliefs d'une bataille navale à medinet habu.
Ils datent du règne de ramsès III et enregistrent la défaite des peuples de la mer.
Le bateau avait un simple pont avec 10 avirons de chaque côté.
Les rameurs (étant des marines comme les combattants embarqués) étaient protégés par des hirondelles.
Un château était monté à l'avant et à l'arrière.
La proue ne courbait pas vers le haut, mais se projetait vers l'avant.
Elle était sculpté en forme de tête de lion, avec une tête humaine dans ses mâchoires, et aurait pu être utilisé pour bombarder des vaisseaux au-dessus de leur ligne de flottaison.
Le mât restait droit en action, mais la voile était enroulée.
Les avirons de direction étaient montés sur le château arrière.
L'équipage combattant occupait les châteaux et le pont, avec l'ajout d'un frondeur dans le nid de corbeau, un homme balançant un grappin depuis le château d'avant et un autre actionnait une pique depuis la proue.
Troupes auxiliaires
Les troupes étrangères étaient organisées en unités distinctes sur le même modèle que les troupes égyptiennes.
Leurs compagnies étaient commandées par des porte-étendards égyptiens et subdivisées en 5 pelotons de 50 hommes.
Chacune d'elles étaient dirigées par un «chef de tribu» de la même ethnie que la troupe.
Les auxiliaires étaient généralement autorisés à conserver leur costume et leur équipement personnel et probablement leur propre style de combat.
Comme les pelotons n'étaient pas divisés en groupes, ils étaient peut-être en formations moins serrées que les égyptiens et ont été moins rigoureusement disciplinés.
Les troupes étrangères employées par les égyptiens comprenaient les nubiens, les libyens, les peuples de la mer, les bédouins, les cananéens et les syriens.
En combattant en retjennu, l'armée égyptienne pouvait être augmentée par ses alliés des états vassaux cananéens.
Ceux-ci pouvaient inclurent les troupes d'élite dites maryannu et celles du ne'arin.
Les medjaÿ
Au début du nouvel empire, les medjaÿ remplissait leurs anciennes fonctions comme tirailleurs auxiliaires et éclaireurs, et étaient utilisés comme tel par le pharaon kamosé.
Plus tard, le terme medjaÿ signifia la police spéciale de la nécropole de thebe et qui gardait la vallée des rois.
Le commandant portait le titre de 'chef des medjaÿ' et était assisté par un idnu.
Ils étaient organisés en compagnies, chacune sous un puissant-medjay, et étaient principalement constituées d'archers.
Administration et logistique
Les scribes qui transmettaient aux troupes et enregistraient les captifs et le butin pris après une bataille s'appelaient wehenu (héraut).
Les hérauts rapportaient au pharaon les actes de bravoure, et les soldats concernés étaient récompensés avec 'l'or de la valeur', ou une promotion.
En vue d'évaluer la perte de l'ennemi, les troupes égyptiennes recevaient une prime pour chaque main coupée appartenant à un ennemi tombé qu'elles avaient amené.
Cela ouvrait évidemment la possibilité que les soldats égyptiens morts et blessés soient mutilés par leurs propres camarades.
Les lybiens, cependant, étaient généralement si semblables aux égyptiens que la seule façon d'assurer la distinction était d'ordonner la prise de leur phallus incirconcis.
Dans les reliefs de médinet habou, les tas macabres des deux membres sont montrés étant comptés par des scribes.
En échange de captifs mâles et d'équipement militaire pris au combat, les soldats étaient récompensés avec de l'or, des femmes esclaves et des dotations de terres.
Toutes les troupes étaient entretenues et équipées par l'état.
Les rations comprenaient de grandes quantités de pain, de légumes, de viande et de vêtements de remplacement.
Les officiers ont reçu de telles objets de luxures comme le vin, l'huile d'olive, le miel, les figues et le poisson.
Mais la boisson de base était la bière.
Taille des forces
Dans le récit égyptien des grandes batailles livrées pendant la période du nouvel empire, le nombre de troupes égyptiennes impliquées n'est jamais donné.
Bien que les chiffres soient souvent cités pour la taille des armées égyptiennes, il n'y a pas de preuve directe pour le soutenir.
De telles figures semblent être des estimations dérivées finalement de deux sources: la stèle de wadi - hammamat datant du règne de ramsès IV (1166-1160 av. J.-C.), et le papyrus d'anastasi I.
La stèle de hammmat énumère les forces envoyées en expédition dans les carrières de pierre du
wadi hammanat dans le désert oriental d'égypte.
La composante militaire comprenait les éléments suivants:
1 député de l'armée
1 cocher de la résidence
1 scribe des listes de l'armée
1 scribe du député de l'armée
20 scribes militaires
20 chefs des écuries de cour (guerriers de char?)
1 chef du commandant de l'armée
20 commandant d'infanterie
50 cochers
5000 fantassins
50 medjaÿ
Les vingt commandants d'infanterie suggèrent vingt unités de 250 fantassins et celles-ci sont accompagnées d'un escadron de cinquante chars.
Sur la base de ces informations, on a souvent supposé que les armées de campagne comptaient en général 5000 men et donc le total des forces égyptiennes.
Cependant, il y a des raisons de douter de la fiabilité de ce document pour de tels calculs, tels que le faible ratio de chars à l'infanterie et la nature non militaire de l'expédition.
Le chef de l'expédition était le «chef des travaux». », ramassesnakht, et il était courant d'utiliser les troupes de conscrits comme source de travail.
De plus, 900 morts qui auraient pu inclure du personnel militaire sont déclarés exclus de la liste.
Le total général de 8362 contient les non-combattants tels que les tailleurs de pierre et les corps avec une fonction incertaine tels que 200 ' pêcheurs de cour'.
Ce que nous avons ici n'est pas un exemple d'armée typique, mais plutôt les forces nécessaires pour obtenir la pierre des carrières sous une menace pas pire que les bandits bédouins locaux, dont la charrerie et les medjaÿ étaient suffisament adéquats pour les contrer.
Le plus grand corps de non-spécialistes étaient, dans ce cas, les troupes fournissant la main-d'œuvre
pour déplacer la pierre.
L'autre source principale était un exercice de scribes et ne pouvaitt pas représenter une formation réaliste.
Elle concernait une force de 5000 hommes dont 520 shardanes, 1600 kehek, 100 meshwesh, 880 nubiens et 1900 autres auxiliaires.
Il s'agissait simplement d'une brigade de troupes auxiliaires dont laquelle le scribe devait s'imaginer qu'il commandait et pour laquelle il devait répartir les rations.
Il était dit que cette brigade faisait partie d'une armée envoyée contre des rebelles cananéens.
Ce texte ne peut être considéré comme désignant une taille ou une composition fixe pour les armées égyptiennes.
Le terme mesha était utilisé de la même manière que notre mot «armée» et pouvait se rapporter à du personnel non militaire ou même à des objets, comme le mot pedjet.
Pour une action militaire dans des régions désertiques éloignées contre des ennemis moins bien équipés et mieux organisés, une petite armée avec un faible ratio de chars à l'infanterie pouvait être suffisante.
En syrie ou en terre de canaan ou contre des menaces majeures, on pouvait s'attendre à de plus grandes armées avec un ratio de chars plus élevé.
La plus grande proportion de chars exigée en asie est démontrée par les lettres d'armana dans lesquelles le prince de byblos a demandé au pharaon de lui fournir 200 à 600 hommes d'infanterie et 20 à 30 chars.
Le rapport ici est donc une troupe de 10 chars à une compagnie de 200 hommes.
Le papyrus d'harris rapporte que ramsès III, organisa la jeunesse en générations (djama) de 100, 000 selon l'âge.
Les recrues militaires étaient probablement tirées de ces 'générations' sur une base annuelle.
Un projet d'un homme sur dix donnait un chiffre de 10 000 conscrits frais par classe d'ages.
Les conscrits de chaque classe augmentaient les forces existantes contenant de nombreux soldats de carrière.
La durée exacte du service n'est pas connue mais elle devait être assez longue.
6 eme Edition du WRG:
Liste N°11 Nouveau Royaume Egyptien de 1580 à 1085 av. J.-C. (Liste adaptée pour Qadesh.)
1 C-en-C égyptien avec B et JLS dans un char de guerre 2hLCh avec un équipage Reg A d'un conducteur désarmé, @ 115 points.
1 Etendart d'armée égyptienne porté dans un char de guerre ou à pied, @ 50 points.(obligatoire)
0 - 2 Généraux égyptiens avec B et JLS dans un de guerre 2hLCh avec un équipage Reg A d'un conducteur désarmé, @75 points.
3 - 21 Chars de guerre égyptiens 2hLCh avec un équipage Reg A d'un conducteur désarmé et d'un combattant avec B et JLS, @ 25 points.
7 - 25 Chars de guerre égyptiens 2hLCh avec un équipage Reg B d'un conducteur désarmé et d'un combattant avec B, @ 19 points.
0 - 30 Coureurs de chars de guerre égyptiens , ½ de chaque unité Reg B, LMI, JLS, Sh, @ 8 points et l'autre ½ de chaque unité Reg B, LMI, B, Sh, @ 9 points ou ½ de chaque unité Reg B, LI, JLS, Sh, @ 5 points et l'autre ½ de chaque unité Reg B, LI, B, Sh, @ 6 points.
0 - 7 Scouts égyptiens Reg B, LC, B, @11 points.
0 - 15 Gardes royaux égyptiens Reg A, HI, JLS, Sh, @12 points.
0 - 15 Gardes royaux shardanes Reg B, HI, JLS, Sh, @10 points.
18 - 120 Lanciers égyptiens Reg C, MI, JLS, Sh, @ 6 points.
0 - 30 Joueurs de hache égyptiens Reg C, MI, 2HCW, Sh, @ 6 points.
0 - 15 Rameurs et fantassins de la marine égyptienne , ½ de chaque unité Reg C, LMI, JLS, Sh, @ 6 points et l'autre ½ de chaque unité Reg C, LMI, B, @ 5 points.
Tous ou aucuns - Extra pour passer des rameurs et fantassins de la marine égyptienne en LHI, @ + 2 points.
27 - 75 Archers égyptiens Reg C, MI, B, @ 5 points.
0 - 15 - Extra pour pour passer des archers égyptiens en HI, @ 2 points.
0 - 30 Archers légers égyptiens Reg C, LI, B, @ 4 points.
0 - 15 Javelotiers égyptiens Reg C, LMI, JLS, Sh, @ 6 points.
0 - 45 Guerriers des peuples de la mer ou autres asiatiques Irreg C, LMI, JLS, Sh, @ 5 points.
0 - 30 Nubiens Irreg C, LI, B, @ 3 points.
0 - 18 Lybiens Irreg C, LI, JLS, @ 2 points.
0 - 18 Palestiniens ou autres arabes Irreg D, LI, JLS, @ 1 points.
Jusqu'à 20 unités régulieres, @ 10 points.
Jusqu'à 12 unités irrégulieres, @ 20 ou 10 points.
Jusqu'à 5 sous-unités irrégulieres, pour donner aux chars un détachement de coureurs. @ 5 points.
Extra pour vos figurines qui ont plus d'une arme de mélée, @ +1 point.
Les figurines (hors équipage) dotées seulement d'une arme de tir (sauf javelot) et de l'épée profitent
du (-1) pour "épées et assimilées".
Dés qu'une unité irrégulière est composée de 2 modèles, de 10 cavaliers ou de 20 fantassins, son coût de commandement devient identique à celui d'une unité régulière.
Les troupes représentées par les monuments, portent seulement des armes de poing mais sont evidemment supposées avoir des javelots.
La hache longue égyptienne était une arme utilisée à deux mains, car son manche était assez long pour une prise à deux mains et le poids des exemplaires existant dans les musées est trop élevé pour qu'elles eussent pu êtres effectivement utilisées à une seule main.
Les coureurs de chars ne doivent pas dépasser le nombre de chars de l'unité auxquels ils sont attachés par plus de 1.
Mais en fait idéalement comme un modèle de char en représente 5 réels et qu'une figurine de fantassin ou de cavalier en represente 20 réels, et vu qu'il n'y avait certainement qu'un coureur par char, il faudrait mieux jusqu'à plus amples informations, toujours et au maximun, n'avoir seulement qu'une figurine de coureur pour 4 modèles de chars, ce qui nous ferais des unités de 20 modèles de chars accompagnées par des sous unités de 5 figurines de coureurs...
Dans une large mesure, les Egyptiens ne semblent pas avoir utilisés d'unités mixtes arcs et lances ...
L'étendart de l'armée peut être l'insigne du dieu patron de l'armée d'amon, de râ, de ptah ou de seth porté dans un chariot si un seul de ceux-ci est présent, ou les fans du behet portés par des hommes d'un détachement de coureur escortant les chars d'un pharaon si il y en a un de présent.
7 eme Edition du WRG:
Liste N°17 Nouveau Royaume Egyptien de 1600 à 1000 av. J.-C. (Liste adaptée pour Qadesh.)
1 C-en-C égyptien avec B et JLS dans un char de guerre 2hLCh avec un équipage Reg A d'un conducteur désarmé, @ 115 points.
0 - 4 Généraux égyptiens avec B et JLS dans un de guerre 2hLCh avec un équipage Reg A d'un conducteur désarmé, @ 75 points.
0 - 1 Etendart d'armée Egyptienne porté dans un char de guerre ou à pied, pour representer Amon, Rê, Ptah ou Seth @ 50 points.
5 - 25 Chars 'Lourds' égyptiens 2hLCh avec un équipage Reg A d'un conducteur désarmé et d'un combattant avec B et JLS, @ 25 points.
9 - 30 Chars 'légers' égyptiens 2hLCh avec un équipage Reg B d'un conducteur désarmé et d'un combattant avec B, @ 19 points.
Supplément pour donner la JLS aux combattants des chars 'légers' Egyptiens, @ 1 point.
0 - 40 Coureurs de chars de guerre égyptiens (peherrer) , Reg B, LI, JLS ou B, Sh, @ 5 points
ou 0 à 40 Reg B, LMI, JLS, ou B, Sh, @ 9 points.
0 - 10 Scouts égyptiens (khapityu) Reg B, LC, B, @11 points.
0 - 20 Gardes royaux égyptiens (kenyt-nesu) Reg A, HI, JLS ,Sh @12 points.
0 - 20 Gardes royaux shardanes Reg B, HI, JLS ,Sh @10 points.
18 - 180 Lanciers égyptiens (menfyt) Reg C, MI, JLS, Sh @ 6 points.
0 - 30 Joueurs de hache égyptiens (nakhutu -aa) Reg C, MI, 2HCW, Sh @ 6 points.
24 - 80 Archers égyptiens (megau) Reg C, MI, B, @ 5 points.
0 - 40 Archers égyptiens (megau) Reg C, LMI, B, @ 5 points.
0 - 10 Archers égyptiens (megau) Reg C, LI, B, @ 4 points.
0 - 30 Javelotiers égyptiens Reg C, LMI, JLS, Sh, @ 6 points.
0 - 20 Frondeurs égyptiens Reg C, LI, JLS, Sh,@ 4 points
0 - 60 Rameurs et fantassins de la marine égyptienne Reg C, LHI, JLS, Sh, @ 8 points ou Reg C, LHI, B, @ 6 points.
Supplément pour passer les rameurs et fantassins de la marine égyptienne en Reg B, @ + 2 points.
*1 Général cananéen avec B, JLS dans un 2hLCh avec un équipage Irreg B d'un conducteur désarmé, @ 75 points.
*0 - 7 Maryannu cananéens dans des chars de guerre 2hLCh avec un équipage Irreg B d'un conducteur désarmé et d'un combattant avec JLS et B, @ 17 points.
*18 - 60 Lanciers cananéens du Na'Arun Irreg B, MI, JLS, Sh, @ 7 points
*0 - 22 Archers cananéens Irreg C, LMI, JLS, B, @ 5 points
*9 - 45 Javelotiers cananéens Irreg C, LI, JLS, @ 2 points
0 - 60 Guerriers des peuples de la mer Irreg C, LMI, JLS, Sh, @ 5 points.
0 - 30 Lybiens Irreg C, LI, JLS, @ 2 points.
0 - 20 Arabes Irreg D, LI, JLS, @ 1 points.
0 - 20 Arabes Irreg D, LI, S, @ 1 points.
Jusqu'à 20 unités régulieres, @ 10 points.
Jusqu'à 7 sous-unités régulieres, @ 5 points pour donner aux chars Egyptiens un détachement de coureurs.
Jusqu'à 15 unités irrégulieres, @ 20 ou 10 points.
Extra pour vos figurines qui ont plus d'une arme de mélée, @ +1 point.
Les figurines (hors équipage) dotées seulement d'une arme de tir (sauf javelot) et de l'épée profitent du (-1) pour "épées et assimilées".
Dés qu'une unité irrégulière est composée de 2 modèles, de 10 cavaliers ou de 20 fantassins, son coût de commandement devient identique à celui d'une unité régulière.
Aprés l'expulsion des hyksôs et la suppression des koushites (vers 1550-1540 av. J.-C.), les égyptiens ont optés pour une politique expansionniste, en asie, comme moyen de défense.
Cette expansion a créé des conflits avec le mitanni et les hittites.
La multiplication des campagnes conduit très rapidement au développement d'une armée professionnelle permanente.
Des garnisons étaient stationnées enégypte et à l'étranger, la levée et la formation continue fournissaient une réserve expérimentée qui pouvait être mobilisée rapidement au besoin.
L'armée était divisée en deux armes de combat principales, l'infanterie et la charrerie.
Ils pouvaient être soutenus par divers auxiliaires tels que les nubiens et les libyens et comme à kadesh par les cananéens.
Les minimun marqué * s'appliquent si les troupes ainsi marquées sont utilisées.