Il fallait bien que quelqu'un lance ce sujet, depuis le temps que nous en parlons.
Or donc, ce w-e du 16-17 octobre à Lorient, nous nous sommes tous beaucoup amusés, mais avons tous constaté qu'au point de vue des effectifs, nous avions largement atteint voire dépassé la limite supérieure.
Il a donc été question d'imposer plusieurs limites et garde-fous, pour davantage de jouabilité, et pour préserver un certain équilibre :
- Limiter le nombre maximum de figurines par joueur ;
- Imposer à chaque joueur un budget, afin qu'aucun joueur ne se trouve en surpuissance.
Personnellement je suis tout à fait d'accord avec ces idées. Penchons nous maintenant sur leur application pratique :
- La limitation des figurines : oui, mais à quel nombre ? Pour la jouabilité, une trentaine me paraît correct, dès lors que nous sommes 4 joueurs ou plus autour de la table (rien n'empêche deux ou trois joueurs isolés et un peu barrés de s'affronter avec 100 figurines chacun si le cœur leur en dit, et si leurs moyens le permettent, après tout !).
Par contre cette règle fort saine de limitation en figurine, peut très vite se heurter au souci du budget ; par exemple, si j'ai bonne mémoire ce samedi, les budgets des troupes étaient équilibrés. Or, si j'avais pour ma part à manipuler 27 figurines, Malo quant à lui, en avait une quantité énorme sur la table ! (Une quarantaine, une cinquantaine ? Je ne me souviens plus). Ce qui n'a pas été sans poser quelques soucis, non seulement à Malo mais à l'ensemble de la tablée.
Il faut donc voir comment résoudre ce problème.
-Budget équilibré entre les joueurs : ça me paraît nécessaire, mais cela garantit-il des parties équilibrées ?
En effet, on a dans nos parties un minimum de deux camps, il y en a parfois davantage, et en fonction des alliances un déséquilibre peut très vite apparaître.
Prenons pour exemple la partie de dimanche : avec un budget équilibré par joueur, le camp de Matthieu risquait de se trouver vite submergé, car il avait en face de lui Ehouarn, Bruno et Moi (configuration de départ) ; même avec Patrice en "renfort-PNJ", on restait à 2 contre 3. Et certaines situations pourraient se trouver encore plus déséquilibrées, on pourrait avoir en fonction des alliances des rapports de force de 2 contre 1 très rapidement.
Si le budget imposé permet donc d'éviter la prolifération de troupes, je ne suis pas persuadé qu'il entraîne un réel équilibre des forces.
- Dimanche, les troupes d'Ehouarn ont été scindées afin de permettre à un joueur fort sympathique dont j'ai hélas oublié le prénom (j'ai du mal à retenir les noms des personnes avec qui je n'ai pas encore eu plusieurs aventures furtives et passionnées) de participer à la partie ; ce fut fort bien.
Seulement, SI le budget avait été équilibré, dans ce cas de figure, chacun se serait retrouvé avec une toute petite troupe. Il faut donc trouver le moyen de rééquilibrer les forces lorsque ce cas de figure se présentera.
- Un budget maximum, d'accord ; mais pas obligatoire, en effet il est toujours intéressant de permettre à des débutants de s'initier en prenant en main une troupe à effectif moindre, afin de se familiariser avec la règle.
On peut donc se demander si le budget doit être appliqué seulement aux troupes de chacun, ou aussi aux "camps" (alliances de plusieurs troupes), afin de préserver un équilibre durant la partie ? Et dans ce cas les alliances et mésalliances viendraient inévitablement rompre cet équilibre, mais ça ce sont les aléas du jeu et de la diplo !
Et pour finir, je m'adresse aux fanas de la course aux armements : rien ne les empêche de continuer à grossir indéfiniment leurs troupes ; seulement, avec le budget imposé, ils seront dans l'obligation de faire un choix (ce qui est déjà un avantage indéniable) au lieu de balancer tout le contenu de leurs tiroirs sur la table. Au lieu d'être une entrave, cette application des budgets peut être justement l'occasion d'une réflexion sur les meilleures troupes à placer dans tel ou tel cas de figure, et cela n'empêche pas les mégalos de continuer à pratiquer l'inflation d'alliage qui leur est chère (je me classe moi-même parmi cette catégorie !)
Bon voilà, le débat est lancé ; j'espère qu'il se tiendra dans la convivialité et la bonne humeur !
Or donc, ce w-e du 16-17 octobre à Lorient, nous nous sommes tous beaucoup amusés, mais avons tous constaté qu'au point de vue des effectifs, nous avions largement atteint voire dépassé la limite supérieure.
Il a donc été question d'imposer plusieurs limites et garde-fous, pour davantage de jouabilité, et pour préserver un certain équilibre :
- Limiter le nombre maximum de figurines par joueur ;
- Imposer à chaque joueur un budget, afin qu'aucun joueur ne se trouve en surpuissance.
Personnellement je suis tout à fait d'accord avec ces idées. Penchons nous maintenant sur leur application pratique :
- La limitation des figurines : oui, mais à quel nombre ? Pour la jouabilité, une trentaine me paraît correct, dès lors que nous sommes 4 joueurs ou plus autour de la table (rien n'empêche deux ou trois joueurs isolés et un peu barrés de s'affronter avec 100 figurines chacun si le cœur leur en dit, et si leurs moyens le permettent, après tout !).
Par contre cette règle fort saine de limitation en figurine, peut très vite se heurter au souci du budget ; par exemple, si j'ai bonne mémoire ce samedi, les budgets des troupes étaient équilibrés. Or, si j'avais pour ma part à manipuler 27 figurines, Malo quant à lui, en avait une quantité énorme sur la table ! (Une quarantaine, une cinquantaine ? Je ne me souviens plus). Ce qui n'a pas été sans poser quelques soucis, non seulement à Malo mais à l'ensemble de la tablée.
Il faut donc voir comment résoudre ce problème.
-Budget équilibré entre les joueurs : ça me paraît nécessaire, mais cela garantit-il des parties équilibrées ?
En effet, on a dans nos parties un minimum de deux camps, il y en a parfois davantage, et en fonction des alliances un déséquilibre peut très vite apparaître.
Prenons pour exemple la partie de dimanche : avec un budget équilibré par joueur, le camp de Matthieu risquait de se trouver vite submergé, car il avait en face de lui Ehouarn, Bruno et Moi (configuration de départ) ; même avec Patrice en "renfort-PNJ", on restait à 2 contre 3. Et certaines situations pourraient se trouver encore plus déséquilibrées, on pourrait avoir en fonction des alliances des rapports de force de 2 contre 1 très rapidement.
Si le budget imposé permet donc d'éviter la prolifération de troupes, je ne suis pas persuadé qu'il entraîne un réel équilibre des forces.
- Dimanche, les troupes d'Ehouarn ont été scindées afin de permettre à un joueur fort sympathique dont j'ai hélas oublié le prénom (j'ai du mal à retenir les noms des personnes avec qui je n'ai pas encore eu plusieurs aventures furtives et passionnées) de participer à la partie ; ce fut fort bien.
Seulement, SI le budget avait été équilibré, dans ce cas de figure, chacun se serait retrouvé avec une toute petite troupe. Il faut donc trouver le moyen de rééquilibrer les forces lorsque ce cas de figure se présentera.
- Un budget maximum, d'accord ; mais pas obligatoire, en effet il est toujours intéressant de permettre à des débutants de s'initier en prenant en main une troupe à effectif moindre, afin de se familiariser avec la règle.
On peut donc se demander si le budget doit être appliqué seulement aux troupes de chacun, ou aussi aux "camps" (alliances de plusieurs troupes), afin de préserver un équilibre durant la partie ? Et dans ce cas les alliances et mésalliances viendraient inévitablement rompre cet équilibre, mais ça ce sont les aléas du jeu et de la diplo !
Et pour finir, je m'adresse aux fanas de la course aux armements : rien ne les empêche de continuer à grossir indéfiniment leurs troupes ; seulement, avec le budget imposé, ils seront dans l'obligation de faire un choix (ce qui est déjà un avantage indéniable) au lieu de balancer tout le contenu de leurs tiroirs sur la table. Au lieu d'être une entrave, cette application des budgets peut être justement l'occasion d'une réflexion sur les meilleures troupes à placer dans tel ou tel cas de figure, et cela n'empêche pas les mégalos de continuer à pratiquer l'inflation d'alliage qui leur est chère (je me classe moi-même parmi cette catégorie !)
Bon voilà, le débat est lancé ; j'espère qu'il se tiendra dans la convivialité et la bonne humeur !