Patrice a écrit: Et aussi j'ai eu envie de faire des murs plus épais en bas qu'en haut pour simuler des murs en terre.
Oui, je comprends et ce n'est pas facile de l'illustrer avec du carton-plume. Pour simplifier, je tenterai d'abord une construction d'une seule épaisseur. Surtout pour la maison rurale du Nord Soudan qui n'a souvent qu'un niveau.
Et bravo pour la coupole de la maison du Saint qui ne doit pas être simple à faire : cartonnage
Voici un document trouvé sur le net et qui peut servir à Lorient
www.6climats6habitats.com/soudan.htm
habitat du monde a écrit:
Murs construit avec des murs en bauge. Ils ne supportent qu'une toiture légère ou alors reçoivent des bois qui vont supporter la toiture, les murs ne sont alors plus que des parois isolantes et n'ont plus aucun rôle porteur. Ces constructions sont plus fragiles que celles construites en briques de terre comme en Egypte.
Le principale élément qui détériore les murs en terre est l'eau. Or dans cette partie du Soudan, il ne pleut que très rarement et dans le cas contraire, les gouttières placées sur le toit font le reste du travail.
Voici une maison, son toit et ses gouttières.
habitat du monde a écrit:
chaque maison était isolée autour d'un espace de vie privée (une espèce de jardin) entouré d'un mur. A l'intérieur de cet espace, l'organisation est très intéressante. Il y a en général deux bâtiments. Le premier est pour ainsi dire la maison et le deuxième est la cuisine. On trouve également un espace extérieur couvert par des végétaux où les habitants viennent se détendre et dormir lors des fortes chaleurs. Mais ces espaces de vies extérieurs (qui peuvent être aussi des bâtiment annexes) séparent les hommes et les femmes.
Voici le plan de la maison, de ses dépendances et de sa cour comme illustrée sur la première photo.
Cela peut servir à un camp retranché comme celui de la bataille de Tofrek, où une colonne anglaise est attaquée par surprise, dans son campement fortifié, par 5 000 derviches.
A l'inverse on peut avoir besoin de tentes comme pendant l'attaque des 2 carrés anglais "Bataille de Tamai" sur un camp mahdiste.
Il peut y avoir un village comme celui de la bataille de Ginnis
WIKI a écrit:
La bataille de Fachoda est livrée le 25 août 1898 au Soudan, pendant la guerre des Mahdistes. Elle oppose une petite garnison française sous les ordres du capitaine Jean-Baptiste Marchand à quelques milliers de guerriers derviches, et prend fin par la défaite de ces derniers.
Tenez! le commandant Marchand. cela me rappelle un incident fâcheux où on parla encore de la perfide albion.
WIKI a écrit:Crise de Fachoda
au-delà de l'intérêt stratégique de cette position, le vide créé par le départ britannique s’opère à un moment où le partage de l'Afrique est presque achevé et où les occasions d’acquisition de nouveaux territoires se font rares. Ainsi, les projets d’expansion français vers l’Est (pour relier l'Atlantique — Dakar — à la mer Rouge — Djibouti) et les projets britanniques d’extension du chemin de fer Le Cap - Le Caire, selon les vœux de Cecil Rhodes, se sont heurtés à Fachoda le 18 septembre 1898. L'incident s'est déroulé dans un contexte d’extrême ferveur nationaliste de part et d’autre, qui laisse un moment craindre un conflit ouvert2. Dans une certaine mesure, cet épisode anticipe le futur système d’alliances qui s’impose au début du XXe siècle.
Fachoda est situé au nord du marais du Nil blanc=Bahr el-Ghazal
Marchand dut utiliser un bateau à vapeur le Faidherbe démonté pièce par pièce pour le transporter jusqu'aux marécages de Bahr el-Ghazal qu'il dut traverser, puis affréter une flottille de baleinières…).
-Deux autres expéditions devaient le rejoindre depuis l'Abyssinie mais ne purent le faire faute d'une logistique suffisante. Cependant, deux membres de l'une d'entre elles se trouvaient à Fachoda, en compagnie du Negusse Negest d'Abyssinie, quarante jours avant l'arrivée de Jean-Baptiste Marchand.
Voilà une belle expédition sur le Nil blanc, avec une bataille navale contre les Mahdistes, et un risque d'accrochage avec les anglo-egyptiens