Une partie jouée fin septembre dans une soirée jeux de l'association Taol Diñs à Carhaix. Le scénario était proche de deux autres parties jouées à Rennes en août, racontées là et là :
https://www.anargader.net/t3672-argad-mais-ou-qu-c-est-y-donc-fort-wilderness-1
https://www.anargader.net/t3673-argad-mais-ou-qu-c-est-y-donc-fort-wilderness-2
Cette fois il y avait 5 joueurs et une joueuse + le MJ. Dans cette version du scénario tout le monde est français mais ignore aussi, au début, qui sont les autres.
Plan très simplifié :
Un fort a donc été construit par les Français, du côté de l'Est, et vient d'être pris par les Anglais. N'ayant pas beaucoup de figurines, chaque joueur ou joueuse a une demi-escouade de 6 à 8 personnages. Les premiers mouvements sont faits avec deux leurres (figurines d'animaux) par personne pour ne pas dévoiler les troupes.
Une demi-escouade des Compagnies de la Marine menée par un sergent arrive par l'Est, c'est celle qui a commencé à construire le fort et a dû l'évacuer (le scénario précise que leur officier est mort). Une autre demi-escouade de la Marine commandée par un officier entre par le Sud, un groupe de coureurs des bois et de villageois entre par l'Ouest, deux tout petits groupes de Hurons entrent par le Nord en traversant la rivière (une seule rivière cette fois-ci sur la table qui était un peu moins longue).
Des petits groupes ennemis étaient cachés à divers endroits... et les Français ne prennent pas le temps d'envoyer des éclaireurs reconnaître les tas de broussailles sur leur chemin. Les soldats arrivant de l'Est (avec un guide huron) se trouvent soudain nez à nez avec quatre Rangers qui tirent... et leur causent quatre pertes, ils ne sont plus que quatre !
Ceux venant du fort, pas encore visibles des autres, se font tirer dessus, par surprise également, par six Écossais qui leur tuent deux hommes et blessent le sergent. Ça commence mal !
Tout le monde a entendu les coups de feu et cela rend prudent les trappeurs et autres civils, qui s'arrêtent un moment près d'une maison en ruine pour observer ce qui se passe et prendre contact avec les survivants du groupe de soldats de l'officier.
L'officier des Compagnie Franches, curieux, tente quand même de discuter de loin avec les Rangers, puis avec les Écossais ; sans autre résultat qu'une démonstration de ce que ces derniers ont sous leur kilt.
De leur côté, au Nord, des Hurons ayant traversé la rivière se serrent prudemment pour se rassurer (ou se réchauffer ?)
Un peu plus en avant, l'autre groupe huron aperçoit un homme en uniforme bleu, s'en approche et tente de lui parler en français. L'homme s'enfuit et une petite unité portant le même uniforme apparaît en colonne au débouché d'un sentier.
C'est une douzaine de Provinciaux de Virginie (anglo-américains) qui n'ont pas le temps de se déployer pour tirer car les Hurons engagent aussitôt le combat et effrayent leurs adversaires peu habitués à voir ces terribles guerriers, avantage qui leur permet assez vite d'éliminer une partie de ces ennemis. Arrivant sur les lieux, le sergent de Compagnie Franche reçoit la reddition d'un des officiers virginiens (l'autre est tué).
L'autre petit groupe de Hurons, méfiant, s'approche des trappeurs, villageois, et des autres soldats qui, après avoir poursuivi quelques Rangers, remontent maintenant vers le fort (qui vient d'être installé sur la table) ...et se demandent eux aussi quels sont ces Indiens.
Deux hommes en rouge bavardaient devant le fort ; les tirs en éliminent un, l'autre se précipite à l'intérieur. Les portes du fort sont en mauvais état, des Hurons y foncent sans hésiter et parviennent au contact des défenseurs malgré quelques coups de feu, tandis que des soldats de la Marine prennent position sur le côté, gardant l'officier virginien capturé plus tôt.
Quelques Iroquois sont apparus tout près, sur la rivière, mais choisissent prudemment d'accoster de l'autre côté.
Des Écossais n'ont pu rejoindre le fort à temps et se sont retranchés sur une butte broussailleuse ; puis, voyant comment tournent les choses, vont décider de s'en aller.
La fin de la fin pour les Anglais du fort. Les Hurons font un prisonnier, et après réflexion acceptent de le laisser aux Français en échange d'eau de vie plutôt que le torturer pour animer festivement la soirée.
https://www.anargader.net/t3672-argad-mais-ou-qu-c-est-y-donc-fort-wilderness-1
https://www.anargader.net/t3673-argad-mais-ou-qu-c-est-y-donc-fort-wilderness-2
Cette fois il y avait 5 joueurs et une joueuse + le MJ. Dans cette version du scénario tout le monde est français mais ignore aussi, au début, qui sont les autres.
Plan très simplifié :
Un fort a donc été construit par les Français, du côté de l'Est, et vient d'être pris par les Anglais. N'ayant pas beaucoup de figurines, chaque joueur ou joueuse a une demi-escouade de 6 à 8 personnages. Les premiers mouvements sont faits avec deux leurres (figurines d'animaux) par personne pour ne pas dévoiler les troupes.
Une demi-escouade des Compagnies de la Marine menée par un sergent arrive par l'Est, c'est celle qui a commencé à construire le fort et a dû l'évacuer (le scénario précise que leur officier est mort). Une autre demi-escouade de la Marine commandée par un officier entre par le Sud, un groupe de coureurs des bois et de villageois entre par l'Ouest, deux tout petits groupes de Hurons entrent par le Nord en traversant la rivière (une seule rivière cette fois-ci sur la table qui était un peu moins longue).
Des petits groupes ennemis étaient cachés à divers endroits... et les Français ne prennent pas le temps d'envoyer des éclaireurs reconnaître les tas de broussailles sur leur chemin. Les soldats arrivant de l'Est (avec un guide huron) se trouvent soudain nez à nez avec quatre Rangers qui tirent... et leur causent quatre pertes, ils ne sont plus que quatre !
Ceux venant du fort, pas encore visibles des autres, se font tirer dessus, par surprise également, par six Écossais qui leur tuent deux hommes et blessent le sergent. Ça commence mal !
Tout le monde a entendu les coups de feu et cela rend prudent les trappeurs et autres civils, qui s'arrêtent un moment près d'une maison en ruine pour observer ce qui se passe et prendre contact avec les survivants du groupe de soldats de l'officier.
L'officier des Compagnie Franches, curieux, tente quand même de discuter de loin avec les Rangers, puis avec les Écossais ; sans autre résultat qu'une démonstration de ce que ces derniers ont sous leur kilt.
De leur côté, au Nord, des Hurons ayant traversé la rivière se serrent prudemment pour se rassurer (ou se réchauffer ?)
Un peu plus en avant, l'autre groupe huron aperçoit un homme en uniforme bleu, s'en approche et tente de lui parler en français. L'homme s'enfuit et une petite unité portant le même uniforme apparaît en colonne au débouché d'un sentier.
C'est une douzaine de Provinciaux de Virginie (anglo-américains) qui n'ont pas le temps de se déployer pour tirer car les Hurons engagent aussitôt le combat et effrayent leurs adversaires peu habitués à voir ces terribles guerriers, avantage qui leur permet assez vite d'éliminer une partie de ces ennemis. Arrivant sur les lieux, le sergent de Compagnie Franche reçoit la reddition d'un des officiers virginiens (l'autre est tué).
L'autre petit groupe de Hurons, méfiant, s'approche des trappeurs, villageois, et des autres soldats qui, après avoir poursuivi quelques Rangers, remontent maintenant vers le fort (qui vient d'être installé sur la table) ...et se demandent eux aussi quels sont ces Indiens.
Deux hommes en rouge bavardaient devant le fort ; les tirs en éliminent un, l'autre se précipite à l'intérieur. Les portes du fort sont en mauvais état, des Hurons y foncent sans hésiter et parviennent au contact des défenseurs malgré quelques coups de feu, tandis que des soldats de la Marine prennent position sur le côté, gardant l'officier virginien capturé plus tôt.
Quelques Iroquois sont apparus tout près, sur la rivière, mais choisissent prudemment d'accoster de l'autre côté.
Des Écossais n'ont pu rejoindre le fort à temps et se sont retranchés sur une butte broussailleuse ; puis, voyant comment tournent les choses, vont décider de s'en aller.
La fin de la fin pour les Anglais du fort. Les Hurons font un prisonnier, et après réflexion acceptent de le laisser aux Français en échange d'eau de vie plutôt que le torturer pour animer festivement la soirée.
Dernière édition par Patrice le Mar 3 Oct 2023 - 22:27, édité 2 fois