Un même scénario (enfin, assez analogue) a été joué plusieurs fois récemment avec des joueurs différents. Voici le compte-rendu de la première partie, jouée à la semaine de jeux l'Été d'Enfer, à Rennes début août (les autres compte-rendus seront en lien).
C'est très très vaguement inspiré d'événements historiques de la guerre de la Conquête ou guerre du Canada (au sens large) sous Louis XV, ça se passe quelque part entre les Grands Lacs et la Pennsylvanie ou la Virginie. Les Français et les Hurons combattent contre les Anglais et les Iroquois.
Le plan très simplifié. Il y a une rivière à chaque bout de la table (et encore un peu de terrain au-delà). C'est parsemé de bosquets et autres obstacles naturels et il y a plusieurs larges portions de forêt ouverte, et quelques maisons au milieu. Un fort est placé sur une table annexe mais en début de partie la plupart des participants ne savent pas exactement où il est (juste qu'il est quelque part après le bord Ouest de la table).
Pour cette partie il y avait trois joueurs plus un MJ. Tous les joueurs sont dans le même camp, britanniques, mais ne le savent pas au début, ils ignorent qui sont les autres et les premiers mouvements sont faits avec deux leurres (figurines d'animaux) chacun pour ne pas dévoiler les troupes.
Une unité de “Provinciaux“ (soldats recrutés par les colonies) de Virginie vient de construire un fort mais a dû l'évacuer car entourée de soldats français et de Hurons ; cette unité se replie vers l'Est espérant trouver du renfort. Ce joueur est le seul à savoir que le fort se trouve Ouest-Sud-Ouest, près de la rivière.
Les renforts anglais sont en route mais avec quelques problèmes :
Le joueur est représenté par un officier subalterne (à gauche de la photo ci-dessus avec quelques Rangers) qui doit obéir à un supérieur (l'officier à cheval devant une escouade de ligne) assez hautain et qui fait aveuglément confiance à son guide mohawk. Sur les indications de celui-ci la troupe suit un chemin loin vers le Nord... et se fait soudain tirer dessus par des Hurons cachés dans les broussailles.
Au centre du terrain, quelques maisons à un endroit stratégique.
Coup de théâtre chez les Anglais : fortement suspect, le guide soi-disant Mohawk s'enfuit soudain (on le voit en haut de l'image qui traverse la rivière). L'autre autochtone, un Mohican, est fidèle.
Pendant ce temps, loin au Sud, une demi-escouade d'Écossais, perdus sans officier ni mission, erre en cherchant à retrouver d'autres Britanniques. Ils rencontrent quelques alliés Iroquois qui acceptent de se joindre à eux.
Au milieu, mais toujours sans avoir aperçu personne, les Virginiens venant du fort arrivent au village. Ils y trouvent un vétéran et deux civils anglo-américains.
Apercevant les uniformes bleus des Virginiens, les Écossais les prennent pour des Français et cherchent à contourner le village de loin pour éviter un combat. Les Virginiens passent un bon moment à les appeler avant d'arriver à se faire reconnaître.
Comme d'habitude à Argad, quand on est près de maisons sans savoir ce qui va se passer ensuite, on fait des barricades avec des tonneaux et des tables....
Et c'était une bonne idée car une escouade de Compagnie de la Marine française tente d'attaquer ...mais est assez vite repoussée.
C'est très très vaguement inspiré d'événements historiques de la guerre de la Conquête ou guerre du Canada (au sens large) sous Louis XV, ça se passe quelque part entre les Grands Lacs et la Pennsylvanie ou la Virginie. Les Français et les Hurons combattent contre les Anglais et les Iroquois.
Le plan très simplifié. Il y a une rivière à chaque bout de la table (et encore un peu de terrain au-delà). C'est parsemé de bosquets et autres obstacles naturels et il y a plusieurs larges portions de forêt ouverte, et quelques maisons au milieu. Un fort est placé sur une table annexe mais en début de partie la plupart des participants ne savent pas exactement où il est (juste qu'il est quelque part après le bord Ouest de la table).
Pour cette partie il y avait trois joueurs plus un MJ. Tous les joueurs sont dans le même camp, britanniques, mais ne le savent pas au début, ils ignorent qui sont les autres et les premiers mouvements sont faits avec deux leurres (figurines d'animaux) chacun pour ne pas dévoiler les troupes.
Une unité de “Provinciaux“ (soldats recrutés par les colonies) de Virginie vient de construire un fort mais a dû l'évacuer car entourée de soldats français et de Hurons ; cette unité se replie vers l'Est espérant trouver du renfort. Ce joueur est le seul à savoir que le fort se trouve Ouest-Sud-Ouest, près de la rivière.
Les renforts anglais sont en route mais avec quelques problèmes :
Le joueur est représenté par un officier subalterne (à gauche de la photo ci-dessus avec quelques Rangers) qui doit obéir à un supérieur (l'officier à cheval devant une escouade de ligne) assez hautain et qui fait aveuglément confiance à son guide mohawk. Sur les indications de celui-ci la troupe suit un chemin loin vers le Nord... et se fait soudain tirer dessus par des Hurons cachés dans les broussailles.
Au centre du terrain, quelques maisons à un endroit stratégique.
Coup de théâtre chez les Anglais : fortement suspect, le guide soi-disant Mohawk s'enfuit soudain (on le voit en haut de l'image qui traverse la rivière). L'autre autochtone, un Mohican, est fidèle.
Pendant ce temps, loin au Sud, une demi-escouade d'Écossais, perdus sans officier ni mission, erre en cherchant à retrouver d'autres Britanniques. Ils rencontrent quelques alliés Iroquois qui acceptent de se joindre à eux.
Au milieu, mais toujours sans avoir aperçu personne, les Virginiens venant du fort arrivent au village. Ils y trouvent un vétéran et deux civils anglo-américains.
Apercevant les uniformes bleus des Virginiens, les Écossais les prennent pour des Français et cherchent à contourner le village de loin pour éviter un combat. Les Virginiens passent un bon moment à les appeler avant d'arriver à se faire reconnaître.
Comme d'habitude à Argad, quand on est près de maisons sans savoir ce qui va se passer ensuite, on fait des barricades avec des tonneaux et des tables....
Et c'était une bonne idée car une escouade de Compagnie de la Marine française tente d'attaquer ...mais est assez vite repoussée.
Dernière édition par Patrice le Lun 2 Oct 2023 - 20:57, édité 2 fois