Trafic de reliques

Un scénario special pour Patrice qui aime bien jouer les troupes de moines en goguette

Les moines d'une province voisine cherchent à mettre la main sur les reliques d'un saint afin de donner à leur abbaye un prestige plus grand et surtout susciter un pèlerinage source de revenus et de développement économique. Ils arrivent donc dans le ville de Kermanac'h où se trouve le tombeau de Saint Patricius martyr du IIIème siècle, situé dans la chapelle du dit village.
Ils prennent logement dans l'auberge du village et la
Nuit venue tenteront de dérober les reliques et de fuir le plus vite possible avant que leur forfait soit découvert.

inspiré du roman du mm nom d'Ellis Peters et de l'Histoire des moines de l'abbaye de Redon qui allèrent en Anjou dans ce but et dont l'expédition fût couronnée de succès

Oui... ce sont de bonnes idées de base... mais pour un « scénario » il faut davantage de précisions et une idée des forces en présence, non...?

Patrice a écrit:Oui... ce sont de bonnes idées de base... mais pour un « scénario » il faut davantage de précisions et une idée des forces en présence, non...?

OK alors on peut partir sur la base suivante :

- 10 moines tous munis d'un bâton de marche pouvant faire office d'arme (6 en classe 2, 3 en classe 3 - d'anciens soldats ayant choisi de consacrer le reste de leur vie à Dieu - et le frère prieur de classe 1 qui est le chef de l'expédition)

- 30 villageois (dont 15 de classe 1 et 15 de classe 2 correpondant aux ouvriers agricoles et artisans tous équipés d'outils) très attachés aux reliques de St-Patricius, mm s'ils n'ont jamais perçu le profit qu'ils pouvaient en tirer.
- le Curé du village (cl.1) qui veille farouchement aux maîgres biens de sa paroisse et qui dort dans la sacristie. Il sera naturellement bienveillant à l'égard des ses confrères religieux, mais ira chercher de l'aide auprès des villageois si les moines tentent ouvertement de voler les reliques.
- Le seigneur du fief réside quant-à lui à une bonne lieue du village en son manoir fortifié. Il pourrait prêter main forte aux villageois si ceux-ci viennent solliciter son aide (un chevalier cl. 5, 6 hommes d'arme de classe 3 varlets de cl.2).

- la troupe de moine dispose d'egalement de 3 pièces d'or et 6 d'argent pouvant être utilisés pour "convaincre" leurs interlocuteurs.
- On utilise la règle additionnelle de l'état d'esprit des PNJ pour savoir s'ils acceptent ou non de se laisser acheter.
- compte tenu du petit trésor quils transportent les moines devront veiller également à ne pas se laisser surprendre par des bandits de grand chemin (3 bandits de cl.3) contre lesquels les moines peuvent solliciter la protection du seigneur local et de ses hommes d'arme.

(compléments à suivre)

Ehouarn a écrit:(compléments à suivre)

Bien évidemment il n'est pas envisageable pour les différentes parties présentes de se livrer une guerre sans merci, tout juste peut-on échanger des coups de bâton, afin de donner plus de poids aux différents arguments qui seront mis en avant par les différents protagonistes.
Les moines veilleront à utiliser la diplomatie et la ruse plutôt qu'une stratégie agressive. Toutefois si le prieur (qui possède la bourse avec les pièces d'or et d'argent) se faisait tuer, les moines rebrousseraient chemin, complètement incapables de poursuivre leur mission, écrasés par la perte de leur guide spirituel.

Les villageois quant-à eux ont beaucoup trop de respect pour les hommes d'église pour utiliser leurs armes dans le but de les tuer. Ils tenteront simplement, le cas échéant,de leur bloquer le passage, en attendant que le seigneur du fief -s'ils ont pu le prévenir - vienne régler le différent.

Les bandits sont des bandits sans foi ni loi qui n'hésiteront pas à tuer quiconque résistera à leur dessein. Toutefois il ne tueront pas un moine qui se laisserait fouiller afin de leur prouver qu'il ne transporte aucune valeur sonnante et trébuchante.

Conditions de victoire :
- Victoire totale pour les moines s'ils sortent de la table du jeu en possession du coffre comportant l'ensemble des reliques.
- Victoire partielle des moines s'ils ont réussi à négocier une partie des reste de St-Patricius (une phalange, ou autre partie significative pouvant être montrée pour l'édification de la populace) et cuisante défaite des villageois.
- Cuisante défaite des moines si le prieur est tué ou s'il se retrouve emprisonné par le Seigneur du fief. Victoire significative des villageois.
- Victoire totale des villageois et du seigneur local s'ils parviennent à conserver l'intégrité physique de St-Patricius (qui dit-on était un sacré coureur dans sa jeunesse). Défaite notable des moines.
- Victoire des bandits s'ils mettent la main sur la bourse du prieur et défaite dans les autres cas.