Le scenario se joue en temps de paix, il n'y a pas d'hostilités ouvertes entre les différentes nations présentes en mer des Caraïbes. Il convient cependant de rester prudent...
Le Seigneur de Toulvarère est donc satisfait de son sort car en sa qualité de Gouverneur de Fort-Louis il dispose de nombreux privilèges, notamment celui de prélever des taxes. N'ayant pas eu dernièrement à supporter des frais considérables, comme c'est le cas en période de guerre ouverte, il a ammassé un magot confortable dont il entend bien ne restituer qu'une partie au trésor royal... Pour cette raison il dispose de 2 chambres fortes, l'une "officielle", sous bonne garde pour protéger les deniers de la couronne et l'autre plus "personnelle" accessible depuis sa chambre par une porte dérobée, dont personne ne connait l'existence, hormis son barbier (dévoué corps et âme et qui préfèrera mourir que de trahir son maître) et sa nièce Mlle Clotirisse.
Mlle Clotirisse, quant-à elle est une jeune femme pure et éprise de sentiments idéalistes à l'égard de la gente masculine. Elle ne saura pas forcément , le cas échéant, résister à l'appel de l'amour et pourrait donner des informations qui permettraient à un prétendant bien né, de lui assurer la vie d'aventures dont elle rêve.
Afin d'assurer la défense de Fort-Louis, Le Gouverneur de Toulvarère dispose d'une garnison de 20 hommes (1 officier cl.5, 2 sous-officiers de cl.4 et les hommes de rang cl.3).
Les gentilshommes de mauvaise fortune :
Sont menés par un cadet de famille venu en Amérique pour tenter de faire fortune. N'ayant rien à espérer du patrimoine familial, il cherche un moyen plus rapide que la carrière militaire pour assoir sa fortune. Alors qu'il traînait dans les tavernes de Fort-Louis il a entendu le tavernier se plaindre que les taxes prélevées par le gouverneur étaient sans cesses plus nombreuses et certainement injustifiées et de questionner ses auditeurs "si c'est pas un gachi tout cet or qui dort sous le matelas du gouverneur, alors que les fortifications ne sont même pas terminées ?"
(à suivre)