Peindre un cavalier

Voici la technique que j'ai trouvée pour positionner un cavalier à peindre.
C'est pratique et pas cher, il faut juste des bouchons de vins pétillants ou de cidre, qui se taillent facilement au cuter.

Ouaip bof ! Perso, comme certainement beaucoup d'entre-nous j'utilise le trombone, l'inconvénient est la perte de temps pour percer les trous. Je dis les car je perse également le dos du cheval et cela à un énorme avantage à savoir la solidité de l'ensemble. Par expérience avant j'ignorai la monture et il m'est arrivé, maladroit comme je suis, de faire tomber la pièce et là obligé de recommencer le collage.
Pour la peinture je positionne un cure-dents dans le cavalier et le fixe avec de la pâte à fix dans un morceau de manche de pioche.

Ah ben chacun son truc, mais jamais vu la technique du trombonne

Moi j'ai arrêté de percer le cul des cavaliers et la selle des chevaux, je trouvais que j'y passais trop de temps... et aujourd'hui je fais tenir mes cavaliers sur leurs chevaux au Patafix !

J'aime pas peindre comme ça du coup je peins le cheval et le cavalier en même temps.

Luc a écrit: je peins le cheval et le cavalier en même temps.

Tu veux dire le cavalier sur le cheval ?

Je peins aussi le plus souvent le cavalier collé sur son cheval avec armes et bouclier à la main lorsque c'est possible. Je trouve que ça fait plus fini et que ça donne une meilleure assise à l’ensemble.

GERARD Jacques a écrit:Je peins aussi le plus souvent le cavalier collé sur son cheval ...

Ah mais on veut voir Jacques, on veut voir

GERARD Jacques a écrit:Je peins aussi le plus souvent le cavalier collé sur son cheval avec armes et bouclier à la main lorsque c'est possible. Je trouve que ça fait plus fini et que ça donne une meilleure assise à l’ensemble.

Tu parles de sous-couche, n'est-ce pas?

Euthanasor a écrit: Tu parles de sous-couche, n'est-ce pas?

Oui la grande spécialité de notre ami Jacques !

Mais - pour prendre sa défense, une fois n'est pas coutume - je dois avouer que je lui ai confié il y a quelques temps une série de cavaliers irlandais, que je lui ai proposé de peindre afin qu'il puisse jouer avec lors de nos aventures arthuriennes et qu'il s'en est très bien tiré. Je n'ai pas eu à rougir de les incorporer à ma collection, la qualité de peinture étant parfaitement compatible avec mon niveau d'exigence.

On ne peut donc pas dire qu'il ne sait pas peindre... peut-être que quelques séances d'analyse pourraient permettre de comprendre ce qui fait obstacle et quelle peur l'empêche d'affirmer son talent !?


Bon Jacques après tous ces qualificatifs élogieux, tu n'as plus le choix, tu dois peindre au moins 30% de ton stock d'ici l'été, un petit million de rien du tout...

J'ai adopté depuis longtemps le truc du trombone, suite assez logique de l'ancienne idée d'Ehouarn de percer le derrière des cavaliers.

Le perçage est assez rapide avec la petite perceuse à main. J'y colle une portion (droite) de trombone, assez longue, que je passe à travers une capsule de bouteille d'eau (parfois avec un bout de patafix ou de bouchon sous la capsule pour que ça bouge pas). Certaines marques d'eau comme Quezac font des capsules (bleues) assez fines juste au milieu, à préférer.

Ici celui de gauche :



...et quand c'est fini de peindre et verni (dix ans plus tard, en moyenne) il suffit de leur recouper le trombone ...à la longueur du trou du cheval.    

Un tout petit bout de patafix en plus entre les deux, et ça tient mieux. Ça permet aussi de les faire démonter de cheval, ce qui n'est pas très fréquent mais avec l'esprit d'escarmouche JdR ça arrive.

Je viens d'exhumer de mon tas 4 cavaliers Germains achetés dans les années 90 que je vais enfin mettre en peinture.



La sous-couche casse un peu les détails...

Les 2 de gauche sont des Perry période Citadel - qui existent également à pied - inspirés d'une illustration de l'Osprey Men at Arms Series 129: Rome's Enemies 1: Germanics and Dacians (de mémoire, je ne l'ai pas en rayon) et les 2 de droite, peut-être des Essex représentant des Lombards (là aussi de mémoire).

Ehouarn a écrit:Bon Jacques après tous ces qualificatifs élogieux, tu n'as plus le choix, tu dois peindre au moins 30% de ton stock d'ici l'été, un petit million de rien du tout...

Je m'y emploie ... je m'y emploie.

Patrice a écrit:

Serait-ce un gob vert à droite????

Euthanasor a écrit:

Tu parles de sous-couche, n'est-ce pas?

Couche d'avant, couche d'apprêt, sous-couche? J'avoue que je ne sais plus trop.

Ehouarn a écrit:

Ah le troisième je l'ai depuis très longtemps, j'avais décidé qu'il pouvait vaguement passer pour un Breton ou Carolingien du IXe siècle. Avec des étriers, ils sont assez tardifs.

GERARD Jacques a écrit:

Patrice a écrit:

Serait-ce un gob vert à droite????

C'est un de mes Orcques, leur couleur de peau varie entre le vert-de-gris allemand WW2 et le kaki anglais WW2.

Je confirme que les 2 cavaliers de droite sont bien des Lombards Essex ; achetés si je ne m'abuse un jour où on avait été ensemble à Jeux Descartes Wagram, en 1993 ? Il me semble me souvenir de cela.

En tous cas les Goths utilisaient déjà les étriers au Vème siècle, ils ne dépareront donc pas dans la campagne continentale.

Eric de Gleievec a écrit:...achetés si je ne m'abuse un jour où on avait été ensemble à Jeux Descartes Wagram, en 1993 ? Il me semble me souvenir de cela.

Bien vu Docteur, belle mémoire...
Mais bon, tu nous avais habitué à nous indiquer aussi le jour et le mois