Plan de peinture

Oui, il est flagrant que c'est le même master qui a servi pour toute la série, et qu'ils ont juste changé le bras droit avec l'arme, la tête, et parfois rajouté un manteau.

La série précédente, des années 70, était bien plus dynamique (comme presque toutes les séries Irregular) mais c'était du 25 mm.

Ehouarn a écrit:

Eric de Gleievec a écrit:on ne peut pas dire non plus que le sculpteur ait été très inspiré dans la variété des poses...

Oui, il est flagrant que c'est le même master qui a servi pour toute la série, et qu'ils ont juste changé le bras droit avec l'arme, la tête, et parfois rajouté un manteau.

On dirait qu'ils marchent au pas, ils ont dû faire un stage dans l'armée romaine comme Attila...  

Bon il suffit de les mélanger avec quelques-uns d'autres gammes.

Ehouarn a écrit:en langue bretonne "Gall" veut bien dire Français et "Bro-C'hall", le pays des "Gallaoued" (ar C'Hallaoued) les Français. Gaulois se disant "Galian".
C'est assez facilement compréhensible, car au moment de l'arrivée des premiers bretons en Armorique aux 4ème-5ème siècle, il n'y avait guère plus de Gaulois en tant que tels sur le continent et la France n'existait pas. Le nom de Gaule en revanche subsistait et donc ceux qui en ont pris le contrôle progressivement, ont pris également pour les Bretons le nom de l'espace qu'ils contrôlaient.

Oui, tout comme on dit en breton "Saoz" (pluriel : Saozon) qui veut dire Saxon, pour désigner les Anglais.

Et en Gallois (du pays de Galles) le nom de l'Angleterre est toujours : Lloegr (le royaume de Logres des vieux textes arthuriens).

Ehouarn a écrit:S'agissant du mot "Frankiz" ont peut aussi concevoir qu'il était utilisé par les Bretons pour être certain d'être bien compris par les envahisseurs Francs

...Ou ça peut venir du vieux français "franchise", tout simplement (?)

Est-on sûr qu'il n'était pas fait usage, en breton haut-médiéval, d'un mot avec la racine Frank-, pour définir les Francs mérovingiens, carolingiens puis capétiens ? Il me semble bien que si, pourtant.
De même que dans beaucoup de chansons traditionnelles (plus récentes certes), on trouve le mot "Bro-Frans" plutôt que "Bro-C'hall".

Il aurait fallu que je pose la question à mon vieux pote Serj Plénier, avec qui j'avais l'intention de reprendre contact... mais je viens d'apprendre qu'il est décédé il y a deux ans.

Hé merde.

Patrice a écrit:Bon il suffit de les mélanger avec quelques-uns d'autres gammes.

Oui, c'est à peu près ce que je compte faire.

Eric de Gleievec a écrit:Est-on sûr qu'il n'était pas fait usage, en breton haut-médiéval, d'un mot avec la racine Frank-, pour définir les Francs mérovingiens, carolingiens puis capétiens ? Il me semble bien que si, pourtant. De même que dans beaucoup de chansons traditionnelles (plus récentes certes), on trouve le mot "Bro-Frans" plutôt que "Bro-C'hall".

Ha ben oui, on dit aussi Frañs, avec l'habitude... Tout comme en français on a adopté plein de mots anglais...

Et comme disait une aïeulle d'un copain de la presqu'île de Crozon... une de ses petites-filles allant pour épouser un jeune homme, et entendant son nom de famille un peu ibérique : "N'eo ket frañsez gwir ?" (c'est pas vraiment français ? ...et elle le demandait en breton).

...Je crois que c'était la même dame qui avait dit, entendant le prénom d'un nouveau-né (je ne sais plus si c'était du même couple ou d'autres de ses petits-enfants) Wilfrid... "Wilfrid...? Vioù frit' ? c'est pas un nom pour un enfant !" (vioù fritet = des œufs frits, en breton).

Patrice a écrit:Ha ben oui, on dit aussi Frañs, avec l'habitude...

Une habitude prise avec les grandes boucheries républicaines, impériales et de 14-18, où les Bretons ont compris que c'est pour la France qu'ils devaient mourir, avec notamment le célèbre "chant du départ" réécrit par Théodore Botrel "la République nous appelle [...] un Français doit vivre pour elle, pour elle un Breton doit mourir"

Eric de Gleievec a écrit:ce qui reste des bistrots de centre-bourg (heureusement en voie d'éradication)

Oh lui    comment qu'il parle des lieux de vie et de convivialité qu'on tente désespérement    de garder en vie dans nos centre-bourgs menacés de désertification par les grandes surfaces installées en périphérie... Ne viens pas tenir un discours pareil à Rostrenen...