Ce jour, l'écrivain Jean Raspail nous a quittés, à l'âge de 94 ans. Romancier des causes perdues, écrivain des grands espaces, il avait entre autre évoqué dans plusieurs ouvrages le Royaume de Patagonie d'Antoine de Tounens ("Moi, Antoine de Tounens, roi de Patagonie" ; "Le jeu du Roi"), était préoccupé du sort des derniers amérindiens, entre autres des habitants de la Terre de Feu ("Qui se souvient des hommes") ; manifestait son intérêt pour les combattants des causes oubliées, les seuls dignes d'être défendues ("L'anneau du pêcheur" ; "Sire"). Et tant d'autres ouvrages, "Les hussards", "La hache des steppes", "Les royaumes de Borée". Ce dernier livre a été adapté en BD par Jacques Terpant, avec la coopération de Raspail lui-même, ainsi que son autre roman (mon préféré) "Sept cavaliers quittèrent la ville au crépuscule par la porte de l'ouest qui n'était plus gardée", épopée qui évoque "Le désert des Tartares" de Buzatti, sauf que l'enfermement a cédé la place à une folle chevauchée.
Aujourd'hui dans la presse, on évoque principalement son roman le plus polémique, "Le camp des Saints", que j'ai également lu. N'évoquer que cet aspect de son oeuvre c'est gommer tout le talent de ce romancier hors des modes et du temps. Si vous ne le connaissez pas encore, prenez le temps de vous intéresser à cet homme au final atypique, et faites vous votre propre opinion, sans vous soucier trop ni de ses détracteurs, ni de ses "récupérateurs".
Pour moi qui suis en désir d'écriture, et ne trouve pas le temps suffisant pour porter mes projets à terme, il fut et restera un grand inspirateur, tant par son style, que par les thématiques qu'il aborde. Mon grand regret est de ne l'avoir jamais croisé, j'ai loupé une occasion il y a deux ans de cela à Paris.
Adieu l'ami, rendez-vous en Patagonie !
Aujourd'hui dans la presse, on évoque principalement son roman le plus polémique, "Le camp des Saints", que j'ai également lu. N'évoquer que cet aspect de son oeuvre c'est gommer tout le talent de ce romancier hors des modes et du temps. Si vous ne le connaissez pas encore, prenez le temps de vous intéresser à cet homme au final atypique, et faites vous votre propre opinion, sans vous soucier trop ni de ses détracteurs, ni de ses "récupérateurs".
Pour moi qui suis en désir d'écriture, et ne trouve pas le temps suffisant pour porter mes projets à terme, il fut et restera un grand inspirateur, tant par son style, que par les thématiques qu'il aborde. Mon grand regret est de ne l'avoir jamais croisé, j'ai loupé une occasion il y a deux ans de cela à Paris.
Adieu l'ami, rendez-vous en Patagonie !