Intéressante réflexion sur certains enseignements de la guerre de 1870...
« l’officier français (qui) n’aime pas trop s’intéresser aux affaires de logistique et de soutien, pourvu que celles-ci suivent. S’il s’agit du soutien de petites unités, disons du volume de la brigade, jusqu’à 5 000 hommes, c’est effectivement le cas : on peut partir à l’aventure l’esprit libre, et l’intendance suit, comme c’est généralement le cas pour les départs en opération extérieure – et cette agilité est assurément un atout considérable des armées françaises. Mais il en va autrement dès qu’on pense en "gros" volumes, c’est-à-dire 10, 20, 60 000 hommes. À ce niveau-là, la planification des opérations doit d’abord être une planification de la logistique, et c’est la manœuvre tactique qui vient ensuite s’adapter à ce que peut faire la logistique. La planification française s’avère brutalement inadéquate, fin juillet 1870 (...) »
https://www.revueconflits.com/guerre-1870-jean-baptiste-blandenet/
« l’officier français (qui) n’aime pas trop s’intéresser aux affaires de logistique et de soutien, pourvu que celles-ci suivent. S’il s’agit du soutien de petites unités, disons du volume de la brigade, jusqu’à 5 000 hommes, c’est effectivement le cas : on peut partir à l’aventure l’esprit libre, et l’intendance suit, comme c’est généralement le cas pour les départs en opération extérieure – et cette agilité est assurément un atout considérable des armées françaises. Mais il en va autrement dès qu’on pense en "gros" volumes, c’est-à-dire 10, 20, 60 000 hommes. À ce niveau-là, la planification des opérations doit d’abord être une planification de la logistique, et c’est la manœuvre tactique qui vient ensuite s’adapter à ce que peut faire la logistique. La planification française s’avère brutalement inadéquate, fin juillet 1870 (...) »
https://www.revueconflits.com/guerre-1870-jean-baptiste-blandenet/