Suite et fin. Il aura fallu deux journées pleines pour mener à son terme la bataille de Wagram disputée en 15 mm sur hexagones.
Une mega baston qui nous nous a amenés à modifier certaines dispositions de la règle "Le p'tit tondu" , en supprimant notamment les capacités de régénération des unités trop usées. Ce point de règle n'était en effet pas vraiment réaliste.
Au cours de cette partie, nous avons également eu le plaisir d'accueillir Nicolas-Euthanasor.
Un problème de calendrier n'a pas permis sa participation le deuxième jour, mais qu'il soit rassuré (si tant est qu'il était inquiet) : le camp français dans lequel il jouait a gagné !
Assaillis en masse sur leur aile gauche et au centre, qui était constitué par le village de Wagram, les Autrichiens ont longuement résisté avant de plier sous le nombre. Cela, en dépit d'un renfort survenu au 31e tour dans une partie qui comptait 40 tours.
L'aile droite teutonne, face à laquelle se trouvaient les troupes de Massena-Nicolas, a par contre mieux tenu que le reste.
Elle a fait progressivement reculer les troupes françaises pour s'emparer de la totalité d'un plateau sur lequel ces dernières s'étaient avancées.
Malgré les assauts répétés livrés par les grenadiers allemands et hongrois, cette progression n'a toutefois pas pu faire pencher la balance en faveur de l'archiduc Charles (c'est à dire de ma pomme).
Même affaiblies, les lignes françaises ont bien fait leur boulot.
Tout s'est finalement joué au 32e tour avec la prise par les Français du village de Neusiedel situé sur la tenace mais très sanglante aile gauche autrichienne.
A ce moment de la partie, les Autrichiens, qui avaient déjà lâché un village situé au centre, ont vu leur pertes atteindre le chiffre fatidique de 23 brigades. C'était le maximum qu'il leur était possible de supporter.
La retraite a donc sonné pour les teutons.
Un autre projet se prépare maintenant : Borodino. Et cette fois-ci, nom d'un grognard faisandé, on s'arrangera pour ne pas avoir de souci de calendrier.
La prise du village de Neusiedel, à l'aile gauche autrichienne. C'est là où tout s'est joué.Sur l'aile droite autrichienne, les Français ont été chassés d'un plateau. Mais sans voir leur ligne de défense céder pour autant.