Oui c'est marrant ; souvent des clients me demandent si, lors des nombreuses rénovations que j'ai entreprises, j'ai trouvé des trésors.
Alors :
1 - Si j'en avais trouvé, vous croyez VRAIMENT que je serais assez con pour vous le dire ?
2 - Ben non, en fait ; ou alors pas ce que vous attendiez : un peigne médiéval en buis, qui s'était parfaitement conservé dans le mortier de chaux ; des outils soit abîmés et laissés dans un mur par souci d'intégration à l'ouvrage ; soit tombés là et oubliés.
Et puis, plusieurs fois, une pièce à l'effigie du monarque régnant, disposée sous le jambage d'une cheminée. Démarche symbolique, la cheminée étant l'élément principal du "foyer" ; cette pièce, souvent de peu de valeur, avait à la fois une sorte de connotation "sacrificielle" ; et elle marquait aussi l'époque à laquelle la maison était construite. (D'ailleurs j'ai moi même laissé des pièces récentes dans des ouvrages que j'ai créés, reprenant cette démarche à mon compte. Mais elles ne sont plus à l'effigie du monarque actuel, et peut-être ne faut-il pas le regretter).
Mais de pots remplis de Louis d'or, nenni ; sinon vous pensez vraiment que je roulerais toujours dans des utilitaires branlants, et qu'une chemise me ferait 3 ou 4 ans dans le civil, plus une dizaine d'années sur le chantier ?
Donc oui, moi aussi je suis toujours soufflé de voir que des crétins ont laissé une fortune enterrée dans un champ, ou emmurée dans une maçonnerie. Ils auraient mieux fait de se payer une bonne grosse chouille.