La Belgique de 1815, on ne s'en lasse pas.
Une campagne disputée à la fois sur carte et sur table vient d'être entamée entre Rennes et Vannes.
Elle met aux prises des corps d'armée français, anglo-alliés et prussiens dont les mouvements sont effectués sur une carte quadrillée par de nombreux carrés. Ces derniers représentent des zones à occuper ou bien des objectifs à conquérir.
Les emplacements des troupes sont indiqués à l'adversaire tous les 3 jours à l'aide de SMS, avec la possibilité d'inclure des leurres et de ne pas tout déclarer selon les zones où l'on se trouve.
Lorsque des corps d'armée se rencontrent, une bataille a lieu sur table, en respectant la configuration du terrain qu'indique le carré où l'affrontement se déroule.
Cerise sur le gâteau, il est possible de bénéficier de renforts à partir du 6e tour de jeu si des unités amies se trouvent sur un carré adjacent.
Qui plus est, pour les futurs affrontements, on tient compte des pertes que nos troupes ont subi. Avec un système de bonus/malus selon que l'on ait ou non remporté la bataille. Ce qui modifie fortement les tactiques que l'on peut mettre en oeuvre et rend finalement le jeu plus réaliste.
Le premier choc a eu lieu vendredi dans mon antre morbihanais.
Il a opposé deux corps d'armée alliés (Anglo-Belges et Prussiens) à des Français obligés de jouer la défensive car nettement inférieurs en nombre
Trois objectifs correspondant à autant de points de victoire avaient été désignés sur la table : un village, une colline et un bois.
La masse aidant, l'avantage est allé aux alliés. Même si les combats ont été rudes et ont démontré au passage que, sans soutiens, un assaut ne vaut pas tripette.
Une autre rencontre est prévue d'ici quelque temps.
L'affaire sera beaucoup moins simple. Car les alliés, légèrement inférieurs en nombre aux Français, affronteront cette fois-ci des troupes comprenant pour partie des unités de vieille garde. Du lourd et du méchant.
Va falloir faire chauffer les boulets.
LE PREMIER CHOC
Le corps prussien prend position autour de la colline tandis qu'une unité de schutzen silésiens soutenue par des ulhans occupe (au second plan) une partie du village. Ces vétérans équipés de carabines vont en être chassés par les Français. Mais l'affaire ne fait que commencer
Au 6e tour de jeu, les renforts anglais, belges, hollandais et nassaviens sont arrivés. L'attaque du village et du bois va pouvoir avoir lieu tandis que les Français, campant sur leurs positions et devenus nettement inférieurs en nombre, attendent le choc de pied ferme
A proximité du village, une batterie d'artillerie à cheval française fait beaucoup souffrir une brigade hollando-belge épaulée par des hussards prussiens et de l'infanterie de Nassau. Mais les alliés jouent la masse. C'est ce qui va leur permettre d'occuper la première partie du bourg et empêcher du même coup l'adversaire de bénéficier du point d'objectif que lui rapporterait l'occupation du site
A l'aile gauche alliée, un même principe est appliqué. Sauf qu'ici, l'affaire est plus simple.
Faute d'artillerie, les Français ne peuvent pas empêcher une brigade prussienne fortement soutenue de s'avancer vers le bois qu'occupe leur infanterie légère.
Dans le même temps , une batterie de 12 livres prussienne occupe une colline-objectif et protège les assaillants d'une menace de flanc que pourrait opérer la cavalerie française.
Le général français, soucieux de préserver ses troupes en vue de prochains affrontements, n'est cependant guère tenté de gaspiller ses précieux cuirassiers. D'autant plus que les dragons lourds anglais, qui ne sont pas loin, guettent tout faux pas adverse.
Ce qui devait arriver arrive donc.
Au 12e et dernier tour de jeu, trois bataillons prussiens chargent les "légers" français embusqués dans le bois. Effrayés par la vague teutonne, ces derniers délivrent un feu à moyenne portée. Ils perdent une partie de leur cohésion et sont obligés de retraiter.
La messe est dite. Là encore, le bois ne peut pas rapporter de point d'objectif aux Français.
Les alliés favorisés par le nombre, peuvent savourer leur victoire. Cela dit, mieux vaut rester modeste. Car un autre affrontement se profile à quelques lieues de là. Et, cette fois-ci, la partie sera beaucoup plus serrée. Du côté des Français, la vieille garde aura son mot à dire.
Une campagne disputée à la fois sur carte et sur table vient d'être entamée entre Rennes et Vannes.
Elle met aux prises des corps d'armée français, anglo-alliés et prussiens dont les mouvements sont effectués sur une carte quadrillée par de nombreux carrés. Ces derniers représentent des zones à occuper ou bien des objectifs à conquérir.
Les emplacements des troupes sont indiqués à l'adversaire tous les 3 jours à l'aide de SMS, avec la possibilité d'inclure des leurres et de ne pas tout déclarer selon les zones où l'on se trouve.
Lorsque des corps d'armée se rencontrent, une bataille a lieu sur table, en respectant la configuration du terrain qu'indique le carré où l'affrontement se déroule.
Cerise sur le gâteau, il est possible de bénéficier de renforts à partir du 6e tour de jeu si des unités amies se trouvent sur un carré adjacent.
Qui plus est, pour les futurs affrontements, on tient compte des pertes que nos troupes ont subi. Avec un système de bonus/malus selon que l'on ait ou non remporté la bataille. Ce qui modifie fortement les tactiques que l'on peut mettre en oeuvre et rend finalement le jeu plus réaliste.
Le premier choc a eu lieu vendredi dans mon antre morbihanais.
Il a opposé deux corps d'armée alliés (Anglo-Belges et Prussiens) à des Français obligés de jouer la défensive car nettement inférieurs en nombre
Trois objectifs correspondant à autant de points de victoire avaient été désignés sur la table : un village, une colline et un bois.
La masse aidant, l'avantage est allé aux alliés. Même si les combats ont été rudes et ont démontré au passage que, sans soutiens, un assaut ne vaut pas tripette.
Une autre rencontre est prévue d'ici quelque temps.
L'affaire sera beaucoup moins simple. Car les alliés, légèrement inférieurs en nombre aux Français, affronteront cette fois-ci des troupes comprenant pour partie des unités de vieille garde. Du lourd et du méchant.
Va falloir faire chauffer les boulets.
LE PREMIER CHOC
Le corps prussien prend position autour de la colline tandis qu'une unité de schutzen silésiens soutenue par des ulhans occupe (au second plan) une partie du village. Ces vétérans équipés de carabines vont en être chassés par les Français. Mais l'affaire ne fait que commencer
Au 6e tour de jeu, les renforts anglais, belges, hollandais et nassaviens sont arrivés. L'attaque du village et du bois va pouvoir avoir lieu tandis que les Français, campant sur leurs positions et devenus nettement inférieurs en nombre, attendent le choc de pied ferme
A proximité du village, une batterie d'artillerie à cheval française fait beaucoup souffrir une brigade hollando-belge épaulée par des hussards prussiens et de l'infanterie de Nassau. Mais les alliés jouent la masse. C'est ce qui va leur permettre d'occuper la première partie du bourg et empêcher du même coup l'adversaire de bénéficier du point d'objectif que lui rapporterait l'occupation du site
A l'aile gauche alliée, un même principe est appliqué. Sauf qu'ici, l'affaire est plus simple.
Faute d'artillerie, les Français ne peuvent pas empêcher une brigade prussienne fortement soutenue de s'avancer vers le bois qu'occupe leur infanterie légère.
Dans le même temps , une batterie de 12 livres prussienne occupe une colline-objectif et protège les assaillants d'une menace de flanc que pourrait opérer la cavalerie française.
Le général français, soucieux de préserver ses troupes en vue de prochains affrontements, n'est cependant guère tenté de gaspiller ses précieux cuirassiers. D'autant plus que les dragons lourds anglais, qui ne sont pas loin, guettent tout faux pas adverse.
Ce qui devait arriver arrive donc.
Au 12e et dernier tour de jeu, trois bataillons prussiens chargent les "légers" français embusqués dans le bois. Effrayés par la vague teutonne, ces derniers délivrent un feu à moyenne portée. Ils perdent une partie de leur cohésion et sont obligés de retraiter.
La messe est dite. Là encore, le bois ne peut pas rapporter de point d'objectif aux Français.
Les alliés favorisés par le nombre, peuvent savourer leur victoire. Cela dit, mieux vaut rester modeste. Car un autre affrontement se profile à quelques lieues de là. Et, cette fois-ci, la partie sera beaucoup plus serrée. Du côté des Français, la vieille garde aura son mot à dire.
Dernière édition par SIR JACK le Dim 22 Juil 2018 - 21:09, édité 1 fois