Et oui, comme aurait pu l'écrire plus haut Monsieur Eric de Gleievec, les seules sources valables en histoire sont comme tout le monde devrait le savoir, les premiéres sources (ceux qui ont été des témoins visuels) et les secondes sources (ceux qui ont parlé à ces témoins visuels)...
Le reste c'est de la merde...
Pour le coté militaire des premiers Mérovingiens, il y au moins à ma connaissance quatre sources et il en ressort toujours quelques constantes militaires décrites sommairement dans deux des ouvrages WRG (la seule documentation vraiment valable pour un joueur de jeu d'histoire avec figurines...) qui de plus sont éfficacement illustrés, il s'agit de:
Grégoire de Tours,né en 538 ou 539 à Clermont-Ferrand ou Riom et mort le 17 Novembre 594 à Tours, est évêque de Tours, historien de l'église et des Francs avec son Histoire des Francs.
Son récit accorde une grande place à la Gaule Mérovingienne, que Grégoire connaît mieux que le reste du monde: cinq des dix livres et le Livre des miracles de l'époque de l'auteur.
Ce dernier en donne une image plutôt sombre, mettant l'accent sur les conséquences désastreuses du comportement de certains rois à commencer par Clovis, par opposition au comportement des chrétiens aisés.
C'est à travers l'Histoire des Francs de Grégoire de Tours que nous sont parvenus l'histoire du vase de Soissons ou plutôt de ce qui lui est arrivé et du baptême de Clovis.
Pour cette raison, son œuvre à pu être rebaptisée Histoire des Francs ou Geste des Francs ou plus simplement Chroniques.
Elle fait en tout cas de Grégoire de Tours le père d'une «histoire nationale» des Francs, le principal historien des Mérovingiens et la principale source de documentation qu'il nous reste sur cette dynastie.
L'œuvre de Grégoire de Tours était destinée au peuple chrétien de l'époque, soit leur apporter la connaissance de l'histoire de la conversion d'un peuple barbare, les Francs, à la vraie foi, notamment celle de Clovis.
C'est la raison pour laquelle il a été écrit en latin mi-littéraire, mi-parlé.
Dans cette optique, Grégoire de Tours citait un grand nombre de dialogues, de discours et de discussions.
Par la suite, l'Histoire des Francs a pu servir d'inspiration à d'autres chroniqueurs, notamment à Bède le Vénérable dans son Histoire ecclésiastique du peuple anglais.
C'est peut-être à cause du livre de Bède, un des plus populaires en Europe pendant le Moyen Âge, que celui de Grégoire a reçu en retour l'appellation d'Histoire ecclésiastique des Francs.
L'Histoire des Francs a été continuée durant les siècles suivants par les auteurs moins connus comme Frédégaire et le Pseudo-Frédégaire.
Ainsi on désigne conventionnellement sous le nom de Chronique de Frédégaire une compilation historio-graphique constituée en plusieurs étapes dans la Gaule du Haut Moyen Âge, relevant du genre de la Chronique universelle, et relatant les événements depuis la Création du monde jusqu'au 9 octobre 768 (jour de l'avènement de Charlemagne et de son frère Carloman) dans la version la plus longue.
Procope de Césarée, né vers 500, mort vers 565 est un avocat et historien byzantin dont l'œuvre est consacrée au règne de l'empereur Justinien.
Secrétaire du général Bélisaire, il accompagna celui-ci dans ses campagnes vers 540, année où il revint à Constantinople pour se consacrer définitivement à l'écriture.
Ses principaux ouvrages sont les Guerres de Justinien, celles contre les Vandales et ses ouvrages sur les monuments et l'Histoire secrète.
Mais alors que ses ouvrages vantent les mérites de Justinien, lui attribuant même la construction de monuments , son Histoire secrète trace un portrait peu flatteur de l'empereur, de Bélisaire et de leurs épouses.
Thucydide, Hérodote et Polybe peuvent être fatiguant aujourd'hui, mais Procope de Césarée avec son style vivant et alerte fait de lui le principal historien du VIe siècle et probablement l'un des plus importants historiens de l'Antiquité tardive avec Ammien Marcellin.
Agathias le Scholastique, est un avocat, poète et historien byzantin né à Myrina (Mysie) vers 530, mort entre 582 et 594.
Il était le principal historien du règne de Justinien entre 552 et 558. À ce titre , continue l'œuvre de Procope de Césarée, et son œuvre est elle-même poursuivie par Ménandre le Protecteur.
Sidoine Apollinaire était un homme politique, évêque et écrivain gallo-romain, né à Lyon en 430 et mort à Clermont en 486.
Préfet de Rome en 468, évêque d'Auvergne en 471, il est devenu un saint de l'Église catholique, fêté le 21 août.
Il est également connu pour son œuvre littéraire.
Bon maintenant je sais bien qu'il n'y a pas d'uniformologie pour les germains tardifs qui vous intéresse - ceux d'aprés 250 - mais heureusement il y a des modes vestimentaires, de coiffures et d'armements offensifs et défensifs spécifiques à chaque peuple - encore faut il s'y intéresser - ce qui fait que les figurines représentant des germains tardifs ne sont pas interchangeables ,sauf pour et par les béotiens...
Pour ce qui semble vous intéresser sur les premiers Mérovingiens - de Mérovée né vers 412 et mort en juillet 457 et considéré comme le deuxième roi des Francs saliens – il faut que vous sachiez que dés le III eme siécle, les belles et bonnes épées étaient communes chez les guerriers Francs et qu'ensuite les Alamans et les Francs notamment abandonérent parfois leur JLS ordinaire, la Framée - du moins les guerriers nobles - qui était l'arme traditionnelle de jet utilisée par les guerriers Francs de l'époque Mérovingienne pour la remplacer par des armes de jets dites lourdes (HTW) comme l'Angon, la Francisque et le Bebrae , mais ce dernier était l'arme de jet lourde spécifique des Alamans et il était certainement encore différent de l'Angon.
Il semble que les Alamans utilisaient aussi la francisque...
La Framée elle, avait la forme d'une longue javeline.
Le nom tel qu'employé par Grégoire de Tours peut aussi avoir désigné différents types d'armes comme « glaive aigu d'une part, et d'autre espée » selon le glossaire de Johannes de Janua...
Cette Framée présente beaucoup de traits communs avec l'Angon de ces même Francs.
Mais elle n'a pas été assez différente du "ger" des autres peuples germains.
Ainsi Tacite l'a décrit comme une lance.
L'historien latin a pris la peine de reproduire en latin le mot employé par les germains pour cette arme (Framea) , mais la présence de cette arme fût de moins en moins fréquente dans les sépultures des guerriers nobles, comparée aux autres armes de l'époque qui nous intéresse.
Plus significatif encore est qu'il ai été utilisé aussi bien pour l'arme de jet que pour l'arme de corps à corps: en témoignent les hampes de lances dont le bois a été préservé dans les tourbières nordiques, le tout avec avec leurs fers.
Lorsqu'il s'agit de lance, celle-ci est munie d'une pointe en fer en forme de laurier aigu, montée sur une hampe.
La Framée lance de taille plutôt courte (environ 1 mètre 80), servait en tant qu'arme de jet ou d'estoc car le fer en était très long.
Lorsque cette arme est, moins fréquemment équipée de crochets, elle est alors appelée Angon.
L’Angon aussi était une lance ou un javelot Franc mais dont le fer a la forme d'un harpon.
Il était utilisé comme arme de guerre ou de chasse.
La découverte de cette arme dans des tombes du peuple des Angles,des Thuringiens mais surtout des Jutes du Kent laisse croire qu'elle n'était pas l'exclusivité des guerriers francs, mais à mon avis elle était mportée , copiée ou exportée...
C’était cependant parait il une des armes les plus rares mais aussi les plus singulières de la période franque.
Le premier auteur présumé qui ai fait mention de cette arme est l'historien byzantin Agathias qui décrit dans son récit de la bataille de Casilinum en 555, gagnée par Narsès sur les Francs et les Alamans, dans le deuxième tome de son Histoire du temps de Justinien, cette arme de jet en ces termes :
« L'Angon est une pique, ni trop longue, ni trop courte, qui peut être lancée au besoin, mais qui est également propre à la défense et à l'attaque.
Cette javeline est presque entièrement en fer, et seule la poignée(la hampe) est constituée en bois.
À l'extrémité supérieure de l'arme (la pointe), sont deux espèces de crochets recourbés vers la hampe et assez semblables aux crochets d'un hameçon. »
« Lorsque l'Angon est lancé sur un ennemi et qu'il pénètre dans la chair, il s'y engage tellement qu'il ne peut en être extrait sans rendre la blessure mortelle ; si cette arme frappe un bouclier, il s'y plante si profondément que ses « crocs » rendent toute extraction impossible : il y demeure alors suspendu, balayant la terre par son extrémité : le guerrier franc n'a plus qu'à se précipiter, mettre le pied sur le manche du javelot pour découvrir le corps de son adversaire et le tuer à l'aide de son glaive. »
« Quelquefois, l'angon est attaché à une corde, sert de harpon et il ne reste plus qu'à tirer sur celle-ci pour amener l'ennemi à portée des glaives.»
Jusqu'au XIXe siècle l'idée qu'on se faisait de cette arme était uniquement basée sur les récits des auteurs antiques, puisque l'archéologie n'en avait jamais mis au jour.
Aussi, la reproduction graphique de l'objet posait problème et était parfois fantaisiste, comme on peut le constater sur les figurines de plomb hormis les trés belles figurines de 25 mm de chez Minifigs.
Cependant, plusieurs découvertes avaient été effectuées dans des nécropoles franques dès le XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle, sans qu'elles puissent être identifiées directement comme des Angons, soit par manque de connaissance des acteurs de la découverte et de l'autorité scientifique compétente ou soit à cause du mauvais état des pièces retrouvées, rendant difficile leur interprétation.
On finit par authentifier cette arme presque simultanément en Allemagne et en France.
En effet, cinq trouvailles furent faites en Rhénanie et entrèrent dans les musées de Wiesbaden, Mayence et Darmstadt.
On en découvrit également deux en Normandie, dans la nécropole franque d'Envermeu entre 1854 et 1856.
Les deux Angons d 'Envermeu ont un mètre de longueur.
Ils sont entièrement en fer, mais ils possèdent au bas de leur fer une douille qui montre que ces armes se terminait par une hampe en bois.
Ce manche devait être à peu près aussi long que la hampe, c'est-à-dire autour d'un mètre.
Peu de temps après en 1859, on trouvait un nouvel Angon dans le Kent en Angleterre - qui en ce temps là était occupé par les Jutes -, prélude à une longue série de découvertes jusque nos jours.
Les preuves archéologiques indiquent que les élites guerrières franques utilisaient communément la Francisque ,quoique Grégoire de Tours ne la mentionne que cinq fois et comme l'Angon elle était peu répandue chez les guerriers de base, qui utilisaient plutôt la Framée.
Les guerriers l'auraient lancée à une distance d'environ dix à douze mètres.
La lame de la hache était lourde afin de produire un impact important sur la cible, mais puisque l'arme n'était pas équilibrée comme peut l'être un javelot, la Francisque n'avait pas une trajectoire très régulière, réduisant sa portée et sa précision.
La francisque se reconnaissait à la courbure en forme de S caractéristique du sommet du fer et du bord inférieur de la lame s'incurvant vers l'intérieur puis formait un coude avec le manche.
Le centre du fer formait un angle d'environ 90 à 115° avec le manche.
La plupart des Francisques avait un œil rond ou en goutte d'eau pour le passage d'un manche conique, similaire à celui des haches Viking et des Tomahawks, ce dernier étant était pour ainsi dire une Francisque réactualisée !
La plupart des lames de Francisque mesuraient entre onze et vingt-deux centimètres de long et pesaient entre 200 et 1 300 grammes.
La Francisque disparut durant le VII éme siécle...
L'Angon peut aprés et de toute façons au VIIIeme siécle ces armes n'existaient plus ...
Chez les Francs la cavalerie a toujours éxistée - ainsi les romains tardifs eux même avaient des unités de cavalerie franques - mais comme les archers (l'arc comme arme de guerre est introduit au IV éme siécle chez les francs) et l'infanterie légère en générale, chez les francs, la cavalerie était en trés petite quantité...
Procope de Césarée note au milieu du VI eme siécle que même à une date plus ancienne les francs avaient quelques cavaliers armés de lances, mais Agathias le Scholastique écrit en 570 qu'ils apparaissaient qu'en de très rares occasions ...
Donc bien que son utilisation occasionnelle soit enregistrée à partir du milieu du 6e siècle, la première utilisation décisive de la cavalerie par les Francs fut contre les " vieux Saxons " - ceux d'Allemagne - en 626.
Quoique Grégoire de Tours mentionne les casque et les corselets de mailles, les autres sources indiquent précisément le contraire soit l'absence des corselets de mailles et la rareté des casques chez les guerriers à pied mérovingiens , aussi ces masses de figurines “modernes”- Wargames Foundry,Casting Room, Gripping Beast et certainemeent d'autres avec des cottes de mailles me font bien rigoler...
Et je ne vous parle même pas pour ce qui est de ces figurines des marques citées ci-dessus, des manques vestimentaires comme les capes ainsi Sidoine Appolinaire décrit en 470, les francs comme portant des tuniques «multicolores», probablement rayées, à manches courtes et près du corps,avec l'omniprésente cape verte – la couleur que les guerriers nobles préféraient pour leurs capes -avec une bordure rouge...
Je vous ai quelque peu décris les fers et lames caractéristiques de certaines de leurs armes que vous ne reconnaitrez pas sur les figurines, mais il y a aussi leurs boucliers caractéristiques...
Leurs « braies » étaient généralement de la couleur légère de la laine naturelle,tenus depuis la cuisse jusqu'aux chevilles avec des courroies en cuir qui évidemment se croisaient.
Leurs tuniques étaient le plus souvent rayées dans les couleurs primaires et psychédéliques comme le rouge, le bleu, le jaune et le vert mais d'autres portaient aussi en supplément des justaucorps de fourrure sur leurs tuniques ...
Il ne faut pas oublier les coiffures, barbes et moustaches, car contrairement à d'autres germains , les Francs se rasaient toujours la barbe , mais laissaient leurs moustaches pousser.
Certains portaient les cheveux longs , d'autres les portaient courts ou les tiraient depuis leurs nuques, pour les empiler en une masse au dessus du front , la couleur de leurs cheveux étant principalement chatain clair ou blond, rien à voir donc avec ces coiffures fantaisistes que l'on trouve sur certaines figurines de Francs ou appelées Francs de sculpteurs qui font n'importe quoi pour essayer de leur donner un petit air barbare plutôt barbant,...
Même si celà peut déplaire, pour les guerriers Francs à pied de l'époque mérovingienne seules les références IR 95, IR 96, IR 97, IR122 et pour leur cavaliers, les références DAC15 copiant un cavalier Franc représenté sur une stêle datant de l'an 700, DAC16 représentant un cavalier des derniers mérovingiens ,ceux du début VIII eme siécle et DAC17 et DAC 27 pour les cadres montés...
Seul Minifigs offrent des figurines de Francs qui ressemblent aux Francs comme ils ont été décris par les historiens que j'ai nommé...
De plus les seules figurines de Gallo-Romains que je connaisse sont les références DA 20 et DA 21 encore de chez minifigs , leurs tenues étaient bien différentes des dernier romains et ces derniers “gaulois” en général d'origine germanique étaient toujours présent dans les armée saliennes aprés Soissons leurs unités étant commandées au combat par des nobles francs...
Le reste c'est de la merde...
Pour le coté militaire des premiers Mérovingiens, il y au moins à ma connaissance quatre sources et il en ressort toujours quelques constantes militaires décrites sommairement dans deux des ouvrages WRG (la seule documentation vraiment valable pour un joueur de jeu d'histoire avec figurines...) qui de plus sont éfficacement illustrés, il s'agit de:
Grégoire de Tours,né en 538 ou 539 à Clermont-Ferrand ou Riom et mort le 17 Novembre 594 à Tours, est évêque de Tours, historien de l'église et des Francs avec son Histoire des Francs.
Son récit accorde une grande place à la Gaule Mérovingienne, que Grégoire connaît mieux que le reste du monde: cinq des dix livres et le Livre des miracles de l'époque de l'auteur.
Ce dernier en donne une image plutôt sombre, mettant l'accent sur les conséquences désastreuses du comportement de certains rois à commencer par Clovis, par opposition au comportement des chrétiens aisés.
C'est à travers l'Histoire des Francs de Grégoire de Tours que nous sont parvenus l'histoire du vase de Soissons ou plutôt de ce qui lui est arrivé et du baptême de Clovis.
Pour cette raison, son œuvre à pu être rebaptisée Histoire des Francs ou Geste des Francs ou plus simplement Chroniques.
Elle fait en tout cas de Grégoire de Tours le père d'une «histoire nationale» des Francs, le principal historien des Mérovingiens et la principale source de documentation qu'il nous reste sur cette dynastie.
L'œuvre de Grégoire de Tours était destinée au peuple chrétien de l'époque, soit leur apporter la connaissance de l'histoire de la conversion d'un peuple barbare, les Francs, à la vraie foi, notamment celle de Clovis.
C'est la raison pour laquelle il a été écrit en latin mi-littéraire, mi-parlé.
Dans cette optique, Grégoire de Tours citait un grand nombre de dialogues, de discours et de discussions.
Par la suite, l'Histoire des Francs a pu servir d'inspiration à d'autres chroniqueurs, notamment à Bède le Vénérable dans son Histoire ecclésiastique du peuple anglais.
C'est peut-être à cause du livre de Bède, un des plus populaires en Europe pendant le Moyen Âge, que celui de Grégoire a reçu en retour l'appellation d'Histoire ecclésiastique des Francs.
L'Histoire des Francs a été continuée durant les siècles suivants par les auteurs moins connus comme Frédégaire et le Pseudo-Frédégaire.
Ainsi on désigne conventionnellement sous le nom de Chronique de Frédégaire une compilation historio-graphique constituée en plusieurs étapes dans la Gaule du Haut Moyen Âge, relevant du genre de la Chronique universelle, et relatant les événements depuis la Création du monde jusqu'au 9 octobre 768 (jour de l'avènement de Charlemagne et de son frère Carloman) dans la version la plus longue.
Procope de Césarée, né vers 500, mort vers 565 est un avocat et historien byzantin dont l'œuvre est consacrée au règne de l'empereur Justinien.
Secrétaire du général Bélisaire, il accompagna celui-ci dans ses campagnes vers 540, année où il revint à Constantinople pour se consacrer définitivement à l'écriture.
Ses principaux ouvrages sont les Guerres de Justinien, celles contre les Vandales et ses ouvrages sur les monuments et l'Histoire secrète.
Mais alors que ses ouvrages vantent les mérites de Justinien, lui attribuant même la construction de monuments , son Histoire secrète trace un portrait peu flatteur de l'empereur, de Bélisaire et de leurs épouses.
Thucydide, Hérodote et Polybe peuvent être fatiguant aujourd'hui, mais Procope de Césarée avec son style vivant et alerte fait de lui le principal historien du VIe siècle et probablement l'un des plus importants historiens de l'Antiquité tardive avec Ammien Marcellin.
Agathias le Scholastique, est un avocat, poète et historien byzantin né à Myrina (Mysie) vers 530, mort entre 582 et 594.
Il était le principal historien du règne de Justinien entre 552 et 558. À ce titre , continue l'œuvre de Procope de Césarée, et son œuvre est elle-même poursuivie par Ménandre le Protecteur.
Sidoine Apollinaire était un homme politique, évêque et écrivain gallo-romain, né à Lyon en 430 et mort à Clermont en 486.
Préfet de Rome en 468, évêque d'Auvergne en 471, il est devenu un saint de l'Église catholique, fêté le 21 août.
Il est également connu pour son œuvre littéraire.
Bon maintenant je sais bien qu'il n'y a pas d'uniformologie pour les germains tardifs qui vous intéresse - ceux d'aprés 250 - mais heureusement il y a des modes vestimentaires, de coiffures et d'armements offensifs et défensifs spécifiques à chaque peuple - encore faut il s'y intéresser - ce qui fait que les figurines représentant des germains tardifs ne sont pas interchangeables ,sauf pour et par les béotiens...
Pour ce qui semble vous intéresser sur les premiers Mérovingiens - de Mérovée né vers 412 et mort en juillet 457 et considéré comme le deuxième roi des Francs saliens – il faut que vous sachiez que dés le III eme siécle, les belles et bonnes épées étaient communes chez les guerriers Francs et qu'ensuite les Alamans et les Francs notamment abandonérent parfois leur JLS ordinaire, la Framée - du moins les guerriers nobles - qui était l'arme traditionnelle de jet utilisée par les guerriers Francs de l'époque Mérovingienne pour la remplacer par des armes de jets dites lourdes (HTW) comme l'Angon, la Francisque et le Bebrae , mais ce dernier était l'arme de jet lourde spécifique des Alamans et il était certainement encore différent de l'Angon.
Il semble que les Alamans utilisaient aussi la francisque...
La Framée elle, avait la forme d'une longue javeline.
Le nom tel qu'employé par Grégoire de Tours peut aussi avoir désigné différents types d'armes comme « glaive aigu d'une part, et d'autre espée » selon le glossaire de Johannes de Janua...
Cette Framée présente beaucoup de traits communs avec l'Angon de ces même Francs.
Mais elle n'a pas été assez différente du "ger" des autres peuples germains.
Ainsi Tacite l'a décrit comme une lance.
L'historien latin a pris la peine de reproduire en latin le mot employé par les germains pour cette arme (Framea) , mais la présence de cette arme fût de moins en moins fréquente dans les sépultures des guerriers nobles, comparée aux autres armes de l'époque qui nous intéresse.
Plus significatif encore est qu'il ai été utilisé aussi bien pour l'arme de jet que pour l'arme de corps à corps: en témoignent les hampes de lances dont le bois a été préservé dans les tourbières nordiques, le tout avec avec leurs fers.
Lorsqu'il s'agit de lance, celle-ci est munie d'une pointe en fer en forme de laurier aigu, montée sur une hampe.
La Framée lance de taille plutôt courte (environ 1 mètre 80), servait en tant qu'arme de jet ou d'estoc car le fer en était très long.
Lorsque cette arme est, moins fréquemment équipée de crochets, elle est alors appelée Angon.
L’Angon aussi était une lance ou un javelot Franc mais dont le fer a la forme d'un harpon.
Il était utilisé comme arme de guerre ou de chasse.
La découverte de cette arme dans des tombes du peuple des Angles,des Thuringiens mais surtout des Jutes du Kent laisse croire qu'elle n'était pas l'exclusivité des guerriers francs, mais à mon avis elle était mportée , copiée ou exportée...
C’était cependant parait il une des armes les plus rares mais aussi les plus singulières de la période franque.
Le premier auteur présumé qui ai fait mention de cette arme est l'historien byzantin Agathias qui décrit dans son récit de la bataille de Casilinum en 555, gagnée par Narsès sur les Francs et les Alamans, dans le deuxième tome de son Histoire du temps de Justinien, cette arme de jet en ces termes :
« L'Angon est une pique, ni trop longue, ni trop courte, qui peut être lancée au besoin, mais qui est également propre à la défense et à l'attaque.
Cette javeline est presque entièrement en fer, et seule la poignée(la hampe) est constituée en bois.
À l'extrémité supérieure de l'arme (la pointe), sont deux espèces de crochets recourbés vers la hampe et assez semblables aux crochets d'un hameçon. »
« Lorsque l'Angon est lancé sur un ennemi et qu'il pénètre dans la chair, il s'y engage tellement qu'il ne peut en être extrait sans rendre la blessure mortelle ; si cette arme frappe un bouclier, il s'y plante si profondément que ses « crocs » rendent toute extraction impossible : il y demeure alors suspendu, balayant la terre par son extrémité : le guerrier franc n'a plus qu'à se précipiter, mettre le pied sur le manche du javelot pour découvrir le corps de son adversaire et le tuer à l'aide de son glaive. »
« Quelquefois, l'angon est attaché à une corde, sert de harpon et il ne reste plus qu'à tirer sur celle-ci pour amener l'ennemi à portée des glaives.»
Jusqu'au XIXe siècle l'idée qu'on se faisait de cette arme était uniquement basée sur les récits des auteurs antiques, puisque l'archéologie n'en avait jamais mis au jour.
Aussi, la reproduction graphique de l'objet posait problème et était parfois fantaisiste, comme on peut le constater sur les figurines de plomb hormis les trés belles figurines de 25 mm de chez Minifigs.
Cependant, plusieurs découvertes avaient été effectuées dans des nécropoles franques dès le XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle, sans qu'elles puissent être identifiées directement comme des Angons, soit par manque de connaissance des acteurs de la découverte et de l'autorité scientifique compétente ou soit à cause du mauvais état des pièces retrouvées, rendant difficile leur interprétation.
On finit par authentifier cette arme presque simultanément en Allemagne et en France.
En effet, cinq trouvailles furent faites en Rhénanie et entrèrent dans les musées de Wiesbaden, Mayence et Darmstadt.
On en découvrit également deux en Normandie, dans la nécropole franque d'Envermeu entre 1854 et 1856.
Les deux Angons d 'Envermeu ont un mètre de longueur.
Ils sont entièrement en fer, mais ils possèdent au bas de leur fer une douille qui montre que ces armes se terminait par une hampe en bois.
Ce manche devait être à peu près aussi long que la hampe, c'est-à-dire autour d'un mètre.
Peu de temps après en 1859, on trouvait un nouvel Angon dans le Kent en Angleterre - qui en ce temps là était occupé par les Jutes -, prélude à une longue série de découvertes jusque nos jours.
Les preuves archéologiques indiquent que les élites guerrières franques utilisaient communément la Francisque ,quoique Grégoire de Tours ne la mentionne que cinq fois et comme l'Angon elle était peu répandue chez les guerriers de base, qui utilisaient plutôt la Framée.
Les guerriers l'auraient lancée à une distance d'environ dix à douze mètres.
La lame de la hache était lourde afin de produire un impact important sur la cible, mais puisque l'arme n'était pas équilibrée comme peut l'être un javelot, la Francisque n'avait pas une trajectoire très régulière, réduisant sa portée et sa précision.
La francisque se reconnaissait à la courbure en forme de S caractéristique du sommet du fer et du bord inférieur de la lame s'incurvant vers l'intérieur puis formait un coude avec le manche.
Le centre du fer formait un angle d'environ 90 à 115° avec le manche.
La plupart des Francisques avait un œil rond ou en goutte d'eau pour le passage d'un manche conique, similaire à celui des haches Viking et des Tomahawks, ce dernier étant était pour ainsi dire une Francisque réactualisée !
La plupart des lames de Francisque mesuraient entre onze et vingt-deux centimètres de long et pesaient entre 200 et 1 300 grammes.
La Francisque disparut durant le VII éme siécle...
L'Angon peut aprés et de toute façons au VIIIeme siécle ces armes n'existaient plus ...
Chez les Francs la cavalerie a toujours éxistée - ainsi les romains tardifs eux même avaient des unités de cavalerie franques - mais comme les archers (l'arc comme arme de guerre est introduit au IV éme siécle chez les francs) et l'infanterie légère en générale, chez les francs, la cavalerie était en trés petite quantité...
Procope de Césarée note au milieu du VI eme siécle que même à une date plus ancienne les francs avaient quelques cavaliers armés de lances, mais Agathias le Scholastique écrit en 570 qu'ils apparaissaient qu'en de très rares occasions ...
Donc bien que son utilisation occasionnelle soit enregistrée à partir du milieu du 6e siècle, la première utilisation décisive de la cavalerie par les Francs fut contre les " vieux Saxons " - ceux d'Allemagne - en 626.
Quoique Grégoire de Tours mentionne les casque et les corselets de mailles, les autres sources indiquent précisément le contraire soit l'absence des corselets de mailles et la rareté des casques chez les guerriers à pied mérovingiens , aussi ces masses de figurines “modernes”- Wargames Foundry,Casting Room, Gripping Beast et certainemeent d'autres avec des cottes de mailles me font bien rigoler...
Et je ne vous parle même pas pour ce qui est de ces figurines des marques citées ci-dessus, des manques vestimentaires comme les capes ainsi Sidoine Appolinaire décrit en 470, les francs comme portant des tuniques «multicolores», probablement rayées, à manches courtes et près du corps,avec l'omniprésente cape verte – la couleur que les guerriers nobles préféraient pour leurs capes -avec une bordure rouge...
Je vous ai quelque peu décris les fers et lames caractéristiques de certaines de leurs armes que vous ne reconnaitrez pas sur les figurines, mais il y a aussi leurs boucliers caractéristiques...
Leurs « braies » étaient généralement de la couleur légère de la laine naturelle,tenus depuis la cuisse jusqu'aux chevilles avec des courroies en cuir qui évidemment se croisaient.
Leurs tuniques étaient le plus souvent rayées dans les couleurs primaires et psychédéliques comme le rouge, le bleu, le jaune et le vert mais d'autres portaient aussi en supplément des justaucorps de fourrure sur leurs tuniques ...
Il ne faut pas oublier les coiffures, barbes et moustaches, car contrairement à d'autres germains , les Francs se rasaient toujours la barbe , mais laissaient leurs moustaches pousser.
Certains portaient les cheveux longs , d'autres les portaient courts ou les tiraient depuis leurs nuques, pour les empiler en une masse au dessus du front , la couleur de leurs cheveux étant principalement chatain clair ou blond, rien à voir donc avec ces coiffures fantaisistes que l'on trouve sur certaines figurines de Francs ou appelées Francs de sculpteurs qui font n'importe quoi pour essayer de leur donner un petit air barbare plutôt barbant,...
Même si celà peut déplaire, pour les guerriers Francs à pied de l'époque mérovingienne seules les références IR 95, IR 96, IR 97, IR122 et pour leur cavaliers, les références DAC15 copiant un cavalier Franc représenté sur une stêle datant de l'an 700, DAC16 représentant un cavalier des derniers mérovingiens ,ceux du début VIII eme siécle et DAC17 et DAC 27 pour les cadres montés...
Seul Minifigs offrent des figurines de Francs qui ressemblent aux Francs comme ils ont été décris par les historiens que j'ai nommé...
De plus les seules figurines de Gallo-Romains que je connaisse sont les références DA 20 et DA 21 encore de chez minifigs , leurs tenues étaient bien différentes des dernier romains et ces derniers “gaulois” en général d'origine germanique étaient toujours présent dans les armée saliennes aprés Soissons leurs unités étant commandées au combat par des nobles francs...