Relevé dans l'ouvrage "onze batailles qui ont fait la Bretagne" lors de la phase finale de la bataille d'Auray
"la déroute gagne d'abord les proches du comté d'Auxerre [...] Blessé à l'œil, lui même ne doit la vie sauve qu'à son cri "Aucerre !", qui lui permet d'être reconnu et distingué d'un simple écuyer [...]
Après la bataille [Du Guesclin] est emmené à Niort et son ravisseur [Chandos] exige 100 000 francs pour sa libération [...]
Cette reddition n'est nullement déshonorante dans l'esprit de l'idéal chevaleresque puisqu'elle témoigne de l'engagement du combattant qui se bat jusqu'au bout plutôt que de s'enfuir et s'effectue selon un rituel, le vaincu remettant son épée au vainqueur qui désormais dispose de lui.
Ce qui compte c'est avant tout un comportement exemplaire sur les champs de bataille. Épargner un prisonnier permet d'économiser des vies humaines tout en lui assurant une protection. Cependant les chevaliers, reconnaissables à leur côté d'arme et capables de payer leur rançon, ont plus de chance d'être appelés à se rendre que les fantassins, souvent exécutés au moment de la chasse.
Je propose que nous ayons bien présent cette disposition lors de nos prochaines aventures médiévales, afin d'inviter systématiquement les chevaliers à se rendre plutôt que de chercher à les éliminer à tout prix.
"la déroute gagne d'abord les proches du comté d'Auxerre [...] Blessé à l'œil, lui même ne doit la vie sauve qu'à son cri "Aucerre !", qui lui permet d'être reconnu et distingué d'un simple écuyer [...]
Après la bataille [Du Guesclin] est emmené à Niort et son ravisseur [Chandos] exige 100 000 francs pour sa libération [...]
Cette reddition n'est nullement déshonorante dans l'esprit de l'idéal chevaleresque puisqu'elle témoigne de l'engagement du combattant qui se bat jusqu'au bout plutôt que de s'enfuir et s'effectue selon un rituel, le vaincu remettant son épée au vainqueur qui désormais dispose de lui.
Ce qui compte c'est avant tout un comportement exemplaire sur les champs de bataille. Épargner un prisonnier permet d'économiser des vies humaines tout en lui assurant une protection. Cependant les chevaliers, reconnaissables à leur côté d'arme et capables de payer leur rançon, ont plus de chance d'être appelés à se rendre que les fantassins, souvent exécutés au moment de la chasse.
Je propose que nous ayons bien présent cette disposition lors de nos prochaines aventures médiévales, afin d'inviter systématiquement les chevaliers à se rendre plutôt que de chercher à les éliminer à tout prix.