Patrice a écrit: Alors, là... avec les plantes, c'est vraiment magnifique, bravo !
Oui, les parterres sont bel et bien garnis. Bravo
Eric,
si tu pouvais apporter ce jardin pendant l’atelier décor de Lorient, j'apporterai le mien pour finir les parterres.
Pour ma part, j'éviterai tous les arbustes et tuteurs qui dépassent la hauteur de la haie pour permettre le rangement au dessus d'une autre planche de décor comme celle qui entoure la maison. Je pourrai ainsi stocker 3 à 4 planches dans une boite à chaussure.
Patrice a écrit: Ca y est, tout le monde veut son « shrubbery » ! Laughing
Il y a vite de l'émulation. En dehors du remplissage des parterres, c'est facile. Cela occupe les mains en regardant la TV.
Si on veut présenter un petit manoir, la maison d'apothicaire, d'herboriste, de monastère,.. sur une planche, il semble qu'elle doit être associée à une autre planche de jardin de même largeur.
Il ne faut pas oublier le Jardin rural du moyen age. Il a été documenté par les curés.
la vie du jardin a écrit:
Accolé le plus souvent à un mur de l'habitation, il est entouré d'un simple plessis pour le protéger des voleurs et des animaux.
Les planches sont rectangulaires, légèrement surélevées, sans entourage.
Un puits à margelle ou à balancier est là pour l'arrosage des plantations à moins qu'il soit situé à proximité d'un cours d'eau.
Autour de nos maisons de faubourg
la vie du jardin a écrit:
Une illustration y montre que les jardins étaient cultivés hors des villes et dans leur périphérie, usage qui perdura jusqu'à l'époque moderne.
Dans ce jardin, ni fontaine, ni carré d'herbes entourés de faïences, ni treillis, ni pergolas mais quelques plantes, des arbres fruitiers, un puits pour la toilette et l'arrosage ... et les w.c. au fond du jardin!
Dans les bastides du Sud-Ouest, chaque habitation possédait son jardin comme le montre ce plan de Sauveterre -de-Guyenne tandis que dans les villes bretonnes, les jardins se situaient entre les habitations et les remparts pour faciliter les déplacements des soldats lors des sièges.
Nous avons un jardin traditionnel depuis le moyen age : le jardin de curé
la vie du jardin a écrit:
Les églises sont dotés d'un patrimoine dont les revenus sont destinés à couvrir les frais du culte et à l'entretien du curé; ils sont constitués par les offrandes des fidèles, les cérémonies tarifées, les bénéfices immobiliers et la dîme; celle-ci correspond au dixième des productions ou des revenus.
A la veille de la Révolution, seules les paroisses dépendant de l'évêque ou d'un seigneur laïc ont leur autonomie matérielle si elles n'ont pas été inféodées. Dans les autres, les biens sont restés dans les mains du curé "primitif" et les vicaires nommés par celui-ci reçoivent "la portion congrue" dont le taux est fixé par le roi. A cette période, tous se plaignent, les uns à cause des mauvais payeurs de la dîme, les autres à cause de la hausse des prix.
la vie du jardin a écrit:
Dans cette conjoncture, le jardin qui est annexé au prebytère est indispensable; cette tradition est importante pour le bénéficiaire car le jardin lui permet de garnir sa table par des légumes absents des marchés locaux, d'économiser et peut procurer des revenus complémentaires par la vente de ses produits.
Nous retrouvons sur "la vie du jardin ", un plan du jardin de la cure de Melay.
C'est dans les mauges comme Champtoceaux ( scénario Ehouarn)
vie du jardin a écrit:
Le jardin médiéval reprend les dispositions de "l'hortus conclusus" et se réduit en une surface divisée en quatre quadrilatères ou carrés égaux disposés en croix, séparés par une allée; à leur intersection au centre du jardin, une fontaine.
Le jardin D'Eric est conforme à ce plan.
vie du jardin a écrit:
Il peut être entouré de clisses de châtaignier, ou de pommiers en espaliers. Les plessis pourront être délimités par des rangées de buis taillés.
Dans chaque carré peuvent être cultivées des plantes connues au Moyen-Age, qu'elles soient utilitaires ou seulement décoratives.
Dans chaque carré est cultivé une plante utilisée au Moyen Age ou un légume, une fleur ou encore une graminée qui feront de ce jardin une mosaïque colorée et variée.
Les plantes dans chaque petit carré, peuvent dessiner et, selon leur développement, par exemple, des carrés concentriques ou un X; le centre peut-être une betterave rouge entourée de salades vertes, ou vice versa. Tous les carrés d'un même plessis peuvent être identiques ou s'opposer deux par deux ou tous différents etc..
Une autre idée: faire une mosaïque de salades, vertes et brunes, en mélangeant les variétés.