Bon eh bien voilà, finalement on a joué du pirate à Loudéac ce 4 mars ! C'était une partie de démonstration, donc on a passé autant de temps à l'expliquer aux visiteurs et à s'occuper d'autres choses qu'à jouer, mais ce fut quand même fort drôle et instructif
Et donc, Monsieur le gouverneur de Toulvarère accompagné de son épouse et de sa célèbre nièce Mademoiselle Clotirisse, passaient quelques jours en villégiature dans une plantation de Saint-Domingue. Tout semblait calme en ce lieu paradisiaque...
Une vue de la mer :
Une vue du côté de la terre :
Mais ne v'la-t'y pas qu'un navire sans pavillon (qu'on voit ici voiles déployées) s'approche, passant tout près d'un sloop de pêche local dont la chaloupe (la célèbre baleinière "la Graine-Pisse") est comme d'habitude occupée à la pêche à la baleine.
Les pêcheurs ne se doutent de rien et ne réagissent pas. Le navire inconnu mouille l'ancre non loin du rivage... mais on aperçoit loin à gauche un second navire qui s'approche également !
La vue de ce dernier a intrigué un officier des Bombardiers de la Marine, occupé à faire des relevés de la côte, qui envoie aussitôt son fidèle soldat (hélas à pied) courir pour prévenir Monsieur de Toulvarère de ces inquiétants visiteurs.
Les gardes du gouverneur (qui pour quelque raison de buanderie domestique portent ce jour-là un justaucorps jaune) occupés à l'entraînement près de la plantation, viennent en colonne serrée voir ce qu'il en est, ainsi que quatre cavaliers de faction. Le mystérieux navire a mis une chaloupe à l'eau, qui approche de la côte !
Mais en même temps, le second navire a lui aussi mis à l'eau une chaloupe qui se dirige vers l'embouchure du fleuve !
Le premier navire ne tenterait-il qu'une diversion ? Quoi qu'il en soit, ses hommes débarqués attirent toute l'attention des gardes, que le navire (oui ! ce sont des pirates !) se met à canonner. L'un des pirates se noie en débarquant dans les rochers, quelques autres tombent sous les balles ou les sabres des cavaliers du gouverneur qui n'hésitent pas à les attaquer en mêlée ; mais trois d'entre eux (dont une femme) se réfugient dans une vieille tour en ruines datant sans doute de l'occupation espagnole.
Les gardes montent à l'assaut un par un, à la baïonnette... pour se voir presque tous tués à bout portant, tour après tour, à coups de pistolet ("tir au contact en mêlée") par les pirates qui se relaient l'un l'autre pour tenir la porte en rechargeant leurs armes !
Pendant ce temps, la chaloupe de l'autre bateau pirate remonte subrepticement le fleuve. Mais en arrivant près d'une colline où se sont réfugiés des esclaves « marrons » (en fuite), ils se voient soudainement insultés par une prêtresse vaudou tandis qu'un étrange brouillard de pluie s'abat sur les eaux marécageuses (un jet réussi avec deux "dés météo")... Malgré la tentative de négociation menée par un pirate noir, les pirates ne parviennent pas à convaincre les « marrons » de les aider.
De leur côté, les pêcheurs de baleine ont finalement trouvé du courage et, après une longue remontée contre le vent, filent droit vers le second bateau pirate qui parvient à leur envoyer deux bordées successives en enfilade...
...ce qui n'empêche pas les pêcheurs d'être encore en surnombre pour monter à l'abordage.
On s'arrêta là, le temps nous manquant pour continuer...
Il paraît que les pirates caressaient le noir dessein de Mademoiselle Clotirisse... non, pardon ! carressaient le noir dessein d'enlever Mademoiselle Clotirisse, afin de se venger du gouverneur pour quelque raison inconnue !
Et donc, Monsieur le gouverneur de Toulvarère accompagné de son épouse et de sa célèbre nièce Mademoiselle Clotirisse, passaient quelques jours en villégiature dans une plantation de Saint-Domingue. Tout semblait calme en ce lieu paradisiaque...
Une vue de la mer :
Une vue du côté de la terre :
Mais ne v'la-t'y pas qu'un navire sans pavillon (qu'on voit ici voiles déployées) s'approche, passant tout près d'un sloop de pêche local dont la chaloupe (la célèbre baleinière "la Graine-Pisse") est comme d'habitude occupée à la pêche à la baleine.
Les pêcheurs ne se doutent de rien et ne réagissent pas. Le navire inconnu mouille l'ancre non loin du rivage... mais on aperçoit loin à gauche un second navire qui s'approche également !
La vue de ce dernier a intrigué un officier des Bombardiers de la Marine, occupé à faire des relevés de la côte, qui envoie aussitôt son fidèle soldat (hélas à pied) courir pour prévenir Monsieur de Toulvarère de ces inquiétants visiteurs.
Les gardes du gouverneur (qui pour quelque raison de buanderie domestique portent ce jour-là un justaucorps jaune) occupés à l'entraînement près de la plantation, viennent en colonne serrée voir ce qu'il en est, ainsi que quatre cavaliers de faction. Le mystérieux navire a mis une chaloupe à l'eau, qui approche de la côte !
Mais en même temps, le second navire a lui aussi mis à l'eau une chaloupe qui se dirige vers l'embouchure du fleuve !
Le premier navire ne tenterait-il qu'une diversion ? Quoi qu'il en soit, ses hommes débarqués attirent toute l'attention des gardes, que le navire (oui ! ce sont des pirates !) se met à canonner. L'un des pirates se noie en débarquant dans les rochers, quelques autres tombent sous les balles ou les sabres des cavaliers du gouverneur qui n'hésitent pas à les attaquer en mêlée ; mais trois d'entre eux (dont une femme) se réfugient dans une vieille tour en ruines datant sans doute de l'occupation espagnole.
Les gardes montent à l'assaut un par un, à la baïonnette... pour se voir presque tous tués à bout portant, tour après tour, à coups de pistolet ("tir au contact en mêlée") par les pirates qui se relaient l'un l'autre pour tenir la porte en rechargeant leurs armes !
Pendant ce temps, la chaloupe de l'autre bateau pirate remonte subrepticement le fleuve. Mais en arrivant près d'une colline où se sont réfugiés des esclaves « marrons » (en fuite), ils se voient soudainement insultés par une prêtresse vaudou tandis qu'un étrange brouillard de pluie s'abat sur les eaux marécageuses (un jet réussi avec deux "dés météo")... Malgré la tentative de négociation menée par un pirate noir, les pirates ne parviennent pas à convaincre les « marrons » de les aider.
De leur côté, les pêcheurs de baleine ont finalement trouvé du courage et, après une longue remontée contre le vent, filent droit vers le second bateau pirate qui parvient à leur envoyer deux bordées successives en enfilade...
...ce qui n'empêche pas les pêcheurs d'être encore en surnombre pour monter à l'abordage.
On s'arrêta là, le temps nous manquant pour continuer...
Il paraît que les pirates caressaient le noir dessein de Mademoiselle Clotirisse... non, pardon ! carressaient le noir dessein d'enlever Mademoiselle Clotirisse, afin de se venger du gouverneur pour quelque raison inconnue !
Dernière édition par Patrice le Lun 5 Mar 2012 - 20:54, édité 1 fois