"On décrit souvent le Moyen-Age en faisant croire que les gens étaient tout le temps en guerre. Alors qu'ils vivaient aussi... tout simplement. Et que cette vie ne se passait pas uniquement dans les châteaux". Ces propos émanant d'une archéologue ont été tenus à l'occasion d'une visite fort intéressante effectuée au village de l'An Mil, qui se trouve à Lann Gouh, sur la commune de Melrand (Morbihan).
Un habitat du XIe siècle y a été reconstitué au sommet d'une colline, à côté des vestiges d'un village dont il ne reste aujourd'hui que quelques murets bas.
Belle occasion pour réaliser la rusticité de la vie que menaient les paysans à cette époque. Dans des maisons où le bétail et les humains vivaient de concert, où la fumée de l'âtre - qui ne sortait que par la porte et un trou étroit pratiqué dans la toiture - permettait de conserver la nourriture et de chasser les rongeurs, tandis que des pièges à loup étaient installés à l'entrée des villages.
A découvrir aussi le jardin de plantes médicinales aménagé à proximité. Histoire de retrouver de vieux remèdes bons pour la tête, les tripes, le coeur, les dartres, le sommeil et j'en passe. Même chose pour les iris qui trônent sur le faîte des toitures, afin de retenir une partie de l'humidité qu'elles reçoivent. Une technique vieille comme le monde.
Braves gens, à vos maquettes !
Un habitat reconstitué du XIe siècle
La manière de construire les maisons, à l'époque
Le poulailler, utile surtout pour les oeufs. Quant aux poules de réforme, on les mangeait. Mais une par mois seulement. Leclerc et Hyper U n'existaient pas.
Des iris au sommet des toits, pour les préserver de l'humidité
Un habitat du XIe siècle y a été reconstitué au sommet d'une colline, à côté des vestiges d'un village dont il ne reste aujourd'hui que quelques murets bas.
Belle occasion pour réaliser la rusticité de la vie que menaient les paysans à cette époque. Dans des maisons où le bétail et les humains vivaient de concert, où la fumée de l'âtre - qui ne sortait que par la porte et un trou étroit pratiqué dans la toiture - permettait de conserver la nourriture et de chasser les rongeurs, tandis que des pièges à loup étaient installés à l'entrée des villages.
A découvrir aussi le jardin de plantes médicinales aménagé à proximité. Histoire de retrouver de vieux remèdes bons pour la tête, les tripes, le coeur, les dartres, le sommeil et j'en passe. Même chose pour les iris qui trônent sur le faîte des toitures, afin de retenir une partie de l'humidité qu'elles reçoivent. Une technique vieille comme le monde.
Braves gens, à vos maquettes !
Un habitat reconstitué du XIe siècle
La manière de construire les maisons, à l'époque
Le poulailler, utile surtout pour les oeufs. Quant aux poules de réforme, on les mangeait. Mais une par mois seulement. Leclerc et Hyper U n'existaient pas.
Des iris au sommet des toits, pour les préserver de l'humidité