Après la sangria et la chaleur de l'Espagne, faisons glisser quelques glaçons dans la vodka.
Je suis en train de travailler sur un décor qui mettra en scène une pitoyable cohorte de trainards frigorifiés de la Grande armée retraitant à pas lents vers le gué de la Bérézina. Ainsi que quelques autres biffins, un peu plus costauds...
Le problème du sol enneigé a été résolu facilement. Il me suffit de peindre en blanc (ce n'est pas fini) le dos de plaques en polistirène que je possède déjà. Quitte, pour l'élargir et l'allonger, à en rajouter deux ou trois autres.
Idem pour les collines qui, si d'autres scénarios l'exigent, pourront facilement redevenir verdoyantes grâce à quelques coups de bombe à peinture.
Des poils de balai coco et du bête fil de fer maintenu et tordu avec une perceuse m'ont par ailleurs permis de rajouter une vingtaine de sapins à ma forêt de conifères. Arbres qui pourront être soit posés soit plantés sur les plaques peintes.
Ce scénario glacial me permettra également de sortir de mes cartons un moulin à ailes de bois pleines, typique des moulins slaves, ainsi que quelques isbas en plastique produites par une marque de décors polonaise. Une rivière gelée et quelques ponts branlants viendront compléter le tout.
Mon seul problème, ce sont les moujiks que je n'aurai pas le temps de commander et de peindre si je veux proposer ça rapidement. J'ai donc puisé pour le moment dans un petit groupe de paysans du pays gallo complétés par des bourgeois couverts d'une cape très passe-partout. Ca devrait à peu près le faire.
Bref, il ne manque quasiment plus qu'à rédiger le scénario dont les grandes lignes trottent déjà dans mon cerveau réchauffé à grand peine par la tsarkaya.
Il y aura là du loup hurleur, de la glace de cours d'eau qui craque sous les doigts de pied recroquevillés, de l'ours féroce, du cosaque aviné, du traineau glisseur et d'autres élément ou personnages.
Le bruit court même que Napoléon, soucieux d'abandonner tout le souk qu'il a mis de l'autre côté du Dniepr, mais aussi d'oublier les nombreux cadavres congelés qu'il a laissés derrière lui, pourrait faire une apparition entre deux congères.
Je tiens l'info d'une accorte comédienne du théâtre de Moscou, un chouia bavarde et pas farouche pour ce qui est de la chose. Quoi que légèrement vérolée sur les bords...
Une partie du décor, qui va continuer à être peint, agrandi et élargi.
Je suis en train de travailler sur un décor qui mettra en scène une pitoyable cohorte de trainards frigorifiés de la Grande armée retraitant à pas lents vers le gué de la Bérézina. Ainsi que quelques autres biffins, un peu plus costauds...
Le problème du sol enneigé a été résolu facilement. Il me suffit de peindre en blanc (ce n'est pas fini) le dos de plaques en polistirène que je possède déjà. Quitte, pour l'élargir et l'allonger, à en rajouter deux ou trois autres.
Idem pour les collines qui, si d'autres scénarios l'exigent, pourront facilement redevenir verdoyantes grâce à quelques coups de bombe à peinture.
Des poils de balai coco et du bête fil de fer maintenu et tordu avec une perceuse m'ont par ailleurs permis de rajouter une vingtaine de sapins à ma forêt de conifères. Arbres qui pourront être soit posés soit plantés sur les plaques peintes.
Ce scénario glacial me permettra également de sortir de mes cartons un moulin à ailes de bois pleines, typique des moulins slaves, ainsi que quelques isbas en plastique produites par une marque de décors polonaise. Une rivière gelée et quelques ponts branlants viendront compléter le tout.
Mon seul problème, ce sont les moujiks que je n'aurai pas le temps de commander et de peindre si je veux proposer ça rapidement. J'ai donc puisé pour le moment dans un petit groupe de paysans du pays gallo complétés par des bourgeois couverts d'une cape très passe-partout. Ca devrait à peu près le faire.
Bref, il ne manque quasiment plus qu'à rédiger le scénario dont les grandes lignes trottent déjà dans mon cerveau réchauffé à grand peine par la tsarkaya.
Il y aura là du loup hurleur, de la glace de cours d'eau qui craque sous les doigts de pied recroquevillés, de l'ours féroce, du cosaque aviné, du traineau glisseur et d'autres élément ou personnages.
Le bruit court même que Napoléon, soucieux d'abandonner tout le souk qu'il a mis de l'autre côté du Dniepr, mais aussi d'oublier les nombreux cadavres congelés qu'il a laissés derrière lui, pourrait faire une apparition entre deux congères.
Je tiens l'info d'une accorte comédienne du théâtre de Moscou, un chouia bavarde et pas farouche pour ce qui est de la chose. Quoi que légèrement vérolée sur les bords...
Une partie du décor, qui va continuer à être peint, agrandi et élargi.