Valeurs du Bushidô # 5 : l’Honneur (Meiyô 名誉)
La notion d’honneur a toujours été au centre des valeurs humaines, mais elle prend chez les Bushis une importance primordiale, à l’origine de nombres de décisions ou de comportements particulièrement marquants, pouvant aller parfois à l’encontre des intérêts même du Samouraï et de son clan.
Composé de deux kanjis : 名 (Namae : le nom) et 誉 (Homare : la réputation), la notion de Meiyô attache donc bien des valeurs de droiture au nom de famille du Bushi. La notoriété et le respect du nom du Samouraï, ou celui de son clan, doit être ainsi défendu par tous les moyens pour honorer ses ancêtres et transmettre un héritage précieux à ses descendants. Dans la caste relativement limitée des guerriers (environ 5 à 7% de la population totale), les grandes familles étaient connues et devaient leur position sociale aux qualités de ses membres. Si l’un d’eux manquait à ses devoirs (trahison, lâcheté, non-respect de la parole donnée….) c’est donc toute la famille qui en subissait les conséquences et dans le cas des fautes les plus graves, pour plusieurs générations.
La conservation de l’honneur familial était donc prioritaire chez les Bushis et se valorisait par des actions d’éclats sur le champ de bataille, le sacrifice de sa vie pour son maître ou son clan, ou tout autre action permettant de forcer l’admiration chez les autres guerriers. A l’inverse si le nom de la famille était entaché par une faute, l’obligation morale de se racheter prévalait alors sur toutes les autres valeurs du Bushidô, car considéré comme la perte de la fierté du guerrier et des siens.
C’est dans ces cas précis que les actions des guerriers pouvaient parfois aller à l’encontre des intérêts même du Samouraï ou des membres de sa famille, en consacrant toute son énergie, ses ressources et sa vie pour laver son honneur. Plusieurs familles de Bushis se sont ainsi éteintes en cherchant à se venger dans de terribles « vendetta » dans le seul but de rétablir l’honneur de son nom aux yeux de tous les autres guerriers. Mais même dans ce cas, acculé à la famine ou ayant perdu de nombreux membres de son clan, le Samouraï et son nom était alors reconnu par tous pour avoir rétablir l’honneur de son nom au prix de tous les sacrifices.
La notion d’honneur a toujours été au centre des valeurs humaines, mais elle prend chez les Bushis une importance primordiale, à l’origine de nombres de décisions ou de comportements particulièrement marquants, pouvant aller parfois à l’encontre des intérêts même du Samouraï et de son clan.
Composé de deux kanjis : 名 (Namae : le nom) et 誉 (Homare : la réputation), la notion de Meiyô attache donc bien des valeurs de droiture au nom de famille du Bushi. La notoriété et le respect du nom du Samouraï, ou celui de son clan, doit être ainsi défendu par tous les moyens pour honorer ses ancêtres et transmettre un héritage précieux à ses descendants. Dans la caste relativement limitée des guerriers (environ 5 à 7% de la population totale), les grandes familles étaient connues et devaient leur position sociale aux qualités de ses membres. Si l’un d’eux manquait à ses devoirs (trahison, lâcheté, non-respect de la parole donnée….) c’est donc toute la famille qui en subissait les conséquences et dans le cas des fautes les plus graves, pour plusieurs générations.
La conservation de l’honneur familial était donc prioritaire chez les Bushis et se valorisait par des actions d’éclats sur le champ de bataille, le sacrifice de sa vie pour son maître ou son clan, ou tout autre action permettant de forcer l’admiration chez les autres guerriers. A l’inverse si le nom de la famille était entaché par une faute, l’obligation morale de se racheter prévalait alors sur toutes les autres valeurs du Bushidô, car considéré comme la perte de la fierté du guerrier et des siens.
C’est dans ces cas précis que les actions des guerriers pouvaient parfois aller à l’encontre des intérêts même du Samouraï ou des membres de sa famille, en consacrant toute son énergie, ses ressources et sa vie pour laver son honneur. Plusieurs familles de Bushis se sont ainsi éteintes en cherchant à se venger dans de terribles « vendetta » dans le seul but de rétablir l’honneur de son nom aux yeux de tous les autres guerriers. Mais même dans ce cas, acculé à la famine ou ayant perdu de nombreux membres de son clan, le Samouraï et son nom était alors reconnu par tous pour avoir rétablir l’honneur de son nom au prix de tous les sacrifices.