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Uniformologie des Estradiots 1562-1587.

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1Uniformologie des Estradiots 1562-1587. Empty Uniformologie des Estradiots 1562-1587. Mar 19 Fév 2019 - 11:55

Paskal



Toujours pour la cavalerie de la seconde moitié du XVIeme siécle, il y a aussi les estradiots d’origine balkanique appelez également « Corvats » (Croates) ou « Albanais. » Le terme « estradiot »venant du grec stratîotês, « soldat »ou de l'italien strada, c’est-à-dire « chemin » car une des fonctions de l’estradiot était celle d’éclaireur.

D’ailleurs, « estradiot » était parfois déformé en « stradiot ».

L’étymologie proposée par la langue Française actuel combine ces deux origines.

Philippe de Commines les décrit comme suit: « Les Estradiots sont comme les Janissaires : vêtus, à pied et à cheval, comme les Turcs, sauf la tête, où ils ne portent pas cette toile qu'on appelle turban ; ce sont de dures gens, ils couchent dehors toute l'année avec leurs chevaux. Ils étaient tous Grecs, venus des places que les Vénitiens y ont, les uns de Naples en Romanie, en Morée, les autres d’Albanie, vers Durazzo : et leurs chevaux sont bons, ce sont tous des chevaux turcs. Les Vénitiens s'en servent fort, et s'y fient.

L’estradiot portait habituellement un caftan matelassé, et le premier chapitre de l’évangile selon Saint Jean pour le protéger plus surement au combat.

Par la suite, cet équipement se compléta par l’ajout du gant de mailles ou d’acier, de la cuirasse et du cabasset. Son couvre-chef typique était le feutre à fond haut, dit « à l’albanoise. »

Son équipement défensif comprenait encore un bouclier léger, dit « targe bohême », de forme à peu près rectangulaire et qui se portait à l’épaule gauche, au moyen d’une courroie.

Il couvrait le côté gauche du corps à peu près de l’épaule au bassin, et laissait la main gauche libre pour tenir les rênes.

La targe bohème comportait une encoche, à peu près de la taille d’une balle de tennis, dans le coin supérieur gauche.

Son armement se composait principalement d’une lance légère, mesurant jusqu’à trois mètres de long.

Elle s’utilisait non pas calée sous le bras comme c’était l’habitude en Europe depuis le bas Moyen Âge, mais « à l'orientale », c’est-à-dire tenue à bout de bras comme une sagaie.

L'encoche de la targe bohème ne servait donc pas, comme on l’a prétendu, à braquer la lance, mais à observer l’ennemi tout en se protégeant le visage.

L’équipement de l’estradiot comportait encore, généralement, un cimeterre.

L'armement et l'equipement que je viens de vous décrire était évidemment celui du temps des premieres guerres d'italie.

En effet les estradiots furent d’abord employés par Venise contre les Français, dans les guerres d'Italie.

Ils étaient alors payés un ducat par tête de Français rapportée!

Par la suite, Louis XII enrôla deux mille estradiots.

Véritables « cosaques » du XVIe siècle, ces rudes chevaucheurs faisaient forte impression par leur ardeur au combat, leur rapidité, leur grande efficacité en tant que cavalerie légère ; en un mot, ils étaient au XVIe siècle ce que seront les hussards au XVIIe siècle.

Jean Marot disait d’eux dans le Voyage de Venise : « Vont de si roide sorte qu'il semble bien que tempête les porte. »

Cependant, les estradiots furent totalement exterminés à la bataille de Coutras (1587), pendant les guerres de religion.

Ils appartenaient alors à l’armée catholique d'Henri III de France,commandée par le duc de Joyeuse.

Celle-ci fut battue par les cuirassiers et chevau-légers de Henri III de Navarre, le futur Henri IV de France.

Agrippa d'Aubigné utilisa encore le mot pour décrire l'équipage d'Henri IV lui-même, dans la manœuvre qui allait déclencher la bataille de Fontaine-Française, le 5 juin 1595 : « le roi, n'ayant avec soi que quarante gentilshommes et autant de salades du baron de Lus, passe l'eau et, ayant aussitost envoyé à la guerre le marquis de Mirebeau, se met sur ses pas pour faire l'estradiot, cependant que ses troupes se logeoyent »

La tenue, l'equipement et l'armement des estradiots des guerres de religion étaient bien différent de celui des premiéres guerres d'italie, on en trouve un illustré page 41 du Tome 2 du"Costume,l'armure et les armes au temps de la chevalerie , il est resté lancier léger,et un autre page 28 du bouquin d e George Gush "Renaissance Armies 1480-1650 ", mais la aussi la tenue n'a plus rien à voir avec celles des guerres d'italie ...

Hélas il y a pire encore, ainsi d'aprés Phil Barker et Richard Bodley Scott, les albanais étaient aussi appelés argoulets bien qu'ils ne ressemblent plus aux anciens stradiots et qu'ils soient équipés d'arquebuses.

Les argoulets - qui adoptérent l'arquebuse au XVI eme siècle - et qui subsistérent jusque sous Charles IX et qu'on rencontrent encore lors des premiéres guerres de religion n'étaient donc pas des français , mais des estradiots baptisés désormais Argoulets ???


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"Et comme chacun sait, deux ou même un nombre innombrable de couis ne font pas naitre un seul chêne" (Paskal)

Paskal



Donc la France sous Louis XII recruta quelque 2 000 stradioti en 1497, deux ans après la bataille de Fornovo.

Parmi les Français, ils étaient connus sous le nom d'estradiots et d'argoulets.

Le terme "argoulet" proviendrait soit de la ville grecque d'Argos, d'où proviennent nombre d'argoulets (Pappas), soit de l'arc (arc) et de l'arquebuse.

Pour certains auteurs, argoulets et estradiots sont synonymes, mais pour d'autres, il existe certaines différences. G. Daniel, citant M. de Montgommeri, affirme que les argoulets et les estradiots ont le même arsenal, sauf que les premiers portent un casque.

Selon d'autres, les "estradiots" étaient des cavaliers albanais et les "argoulets" des Grecs, tandis que les Croates étaient appelés "Cravates".

Les argoulets étaient armés d'une épée, d'une massue et d'une courte arquebuse.

Ils ont continué d'exister sous Charles IX et ont été remarqués à la bataille de Dreux (1562). Ils ont été dissous vers 1600.

Le chroniqueur anglais Edward Hall a décrit les "Stradiotes" lors de la bataille de Guinegatte en 1513.

Ils étaient équipés d'étriers courts, de petites lances, de chapeaux de castor et d'épées turques.

Le terme "carabins" était également utilisé en France et en Espagne pour désigner des unités de cavalerie et d'infanterie similaires aux estradiots et aux argoulets (Daniel G.) (Bonaparte N.dans Bonaparte N. Études sur le passé et l'avenir de l'artillerie, Paris, 1846, vol. 1, p. 161 ).

Des unités de carabins semblent exister au moins jusqu'au début du 18ème siècle.

Des mercenaires de corps d'infanterie légère ont été périodiquement recrutés dans les Balkans ou en Italie, principalement du 15ème au 17ème siècle.

En 1587, le Duché de Lorraine recruta 500 cavaliers albanais, ce sont ceux qui combattirent à Coutras ?

De 1588 à 1591, cinq capitaines de cavalerie légère albanais furent également recrutés.


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Patrice

Patrice
Admin

Je suppose en effet que le nom a pu varier suivant les endroits et les moments...?

...comme les fameux "bidets" ou bidaux du Moyen Âge. Ou aussi les hussards des origines...


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« Il vaut mieux faire face à ce qui est derrière nous, que tourner le dos à ce qui est devant ! » (capitaine Huchehault)
« Kaoc'h Korr kac'het gant Korred ar Moria ! » ("Crotte de Nain ch... par les Nains de la Moria !")
http://www.argad-bzh.fr/argad/

Eric de Gleievec

Eric de Gleievec

On pourrait en dire autant des zouaves, des spahis et des turcos.

Au départ des unités indigènes, et très vite, composées presque uniquement de Français métropolitains. Je ne serais pas étonné que le même phénomène ait pu se produire au 16ème siècle, et que très vite, les argoulets des origines aient été recrutés uniquement parmi les "Français de souche".

Pour les Stradiots je pense qu'ils ont continué à être recrutés dans les Balkans... même si il est tout à fait plausible qu'on y trouvait un mélange d'Albanais, de Grecs et de Slaves, voire de transfuges Turcs.

Un fait intéressant : le grand auteur de la guerre de trente ans, Johann Jakob Christoffel Grimmelshausen, a signé ses premières oeuvres du pseudonyme "Felix Stratiot". Ce qui pouvait apparaitre pour ses contemporains comme un nom étranger ; mais surtout, en "latino-grec de cuisine", pouvait se comprendre comme "Soldat de fortune" ; le mot "Stratiot" signifiant soldat, et Felix... non, pas le chat, mais l'équivalent de l'Allemand "Glück", qui veut aussi bien dire bonheur, que chance (et parfois même, mauvaise chance).


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Si la vie était plus simple, hé ben, elle serait vachement moins compliquée (Søren Kierkegaard).

Paskal



Bon je pense qu'à Dreux en 1562, les argoulets huguenots sont des français de pure souche, mais qu'à Coutras en 1587, les Albanais sont de vrais estradiots...


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Paskal



Qui saurait où trouver des illustrations représentant des estradiots en 1587 ou aprés ?


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Dids

Dids

il y a ça : https://about-history.com/the-history-of-the-balkan-soldiers-stratioti/

et ça : http://www.vatrarberesh.it/biblioteca/ebooks/stradioti.pdf

et ça : https://weaponsandwarfare.com/2016/01/08/uniforms-of-italian-wars-1494-1559/amp/

et peut-être ça : https://www.pinterest.fr/pin/337347828320514907/?nic=1


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"Il y a trois sortes d’êtres : Les vivants, les morts et les marins."
Anacharsis, VIe siècle avant J.C.

"Toujours entre les bras de la mort, C'est en vain que pour l'étonner, Le feu, les vents et la tempeste, Viennent par tout l'environner, Pour s'avancer rien ne l'areste, Aux emplois, il a peu de part, S'il ne met sa vie au hazard."
"Officier de Marine" Texte issu d'une gravure de Guérard.
http://www.maistrepique.fr

Paskal



Bravo, je continue de chercher en prenant pour base la bataille de Coutras, en sachant bien que contrairement à ce qui a été dit ils ont éxistés en France jusqu'en 1591.


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Dids

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Manifestement, une illustration dans les sources que je vous propose donne une gravure datant de 1720 pour l'armée française...


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"Officier de Marine" Texte issu d'une gravure de Guérard.
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Paskal



Justement ce genre d'illustrations ne sont pas fiables ,je recherche des illustrations genre gravures ou tapisseries sur des batailles de la guerre des trois Henri et des biographies sur Mercurio Bua.

Si on trouvait des illustrations du XVI eme siécle de cet homme à Coutras , alors on verrait comment étaient ses cavaliers...


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Dids

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et là : https://surprisedbytime.blogspot.com/2013/04/the-leading-men-of-morea_12.html


et ici, des images extraites du Teuerdank (2e et 3e ligne), un recueil de poésie de l'empereur Maximillien : https://www.pinterest.fr/patrickinnerst/stradiotti/

Sur Wikipedia : peinture de la bataille de Fronovo (peintre anonyme, 1500), qui présente les Stradioti albanais combattant pour la France = https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/7/79/Albanian_Stradioti_at_Battle_of_Fornovo.jpg

Ici des captures de Stradioti, peints par Albrecht Aldorfer (1480-1538) dans la cathédrale St Florian : https://dariocaballeros.blogspot.com/2014/04/altdorfers-stradiots-early-hussars.html


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Bravo et bien moi de mon coté je continu de chercher...Attention au XVI siécle il y a deux Mercurio Bua et le bon est celui qui est a Coutras...


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Patrice

Patrice
Admin

C'est sûr que quelle que soit la même appellation, l'apparence peut beaucoup varier en quelques décennies.

Je me suis par exemple laissé dire que l'uniforme du 1er Hussards en 1719 (Bercheny) n'était paraît-il pas exactement le même que celui de 2019 (1er RHP)...


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C'est bien celà mon problème, mais il ne sont certainement ni casqués, ni cuirassés et ne disposent pas d'armes à feux y compris pendant la Guerre des trois Henri...


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Et aprés quelques autres lectures, il paraitrait néanmoins que les dernier estradiots portaient la cuirasse et le cabasset pour compenser la faible efficacité du premier chapitre de l'évangile de Saint-Jean portés par les estradiots des premiéres guerres d'italie ...

Si ils portaient une cuirasse, c'etait sous leur longues robes ou dessus ?


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Eric de Gleievec

Eric de Gleievec

Si c'étaient des manteaux (et non des robes), il est probable que la cuirasse était portée par en dessous.


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Patrice

Patrice
Admin

Eric de Gleievec a écrit:Si c'étaient des manteaux (et non des robes), il est probable que la cuirasse était portée par en dessous.

C'est ce que j'allais dire...

Si la robe c'est leur tunique de tous les jours, la cuirasse serait dessus. Si c'est un manteau qu'ils portent en plus de leur vêture normale, ça peut être porté par-dessus la cuirasse (qui est sur leur vêture normale).


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Paskal



Par contre leur cottes de mailles étaient toujours dessous, alors ?


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Patrice

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Admin

Je mettrais la maille, comme la cuirasse, par-dessus la vêture normale mais sous un éventuel manteau ou surcot...


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Paskal



Oui donc on ne verrait pas leur cuirasse ? Moi j'ai l'impression qu'ils recouvraient leurs chemises de mailles avec leurs longues tuniques et qu'ils portaient leur cuirasses par dessus leurs longues tuniques...


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Patrice

Patrice
Admin

Tout dépend de ce qu'ils avaient tout en dessous... Spontanément je les verrais faire comme les Galloglass irlandais de la même époque. Il faut quand même un vêtement sérieux entre la maille et la peau.

Et la cuirasse se mettrait juste par-dessus la maille. De façon à pouvoir les enlever l'une après l'autre.


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Donc la cuirasse serait cachée, espérons qu'ils pouvaient boutonner leurs longues tuniques Laughing


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Paskal



Dernières trouvailles sur l’apparence des derniers estradiots ...

D'après Ian Heath dans son livre intitulé "Les armées du seizième siècle", un livre publié par Foundry.

Page 143, "" Les anecdotes dans les sources indiquent qu'elles n'étaient pas cuirassés.

On les appelle invariablement  lanciers, leur arme principale étant une "lanza" légère de 12 pieds "(dont la longueur, autant que le manque d'armure, explique probablement pourquoi les lanciers anglo-hollandais avaient l'habitude de les renverser de leurs  chevaux. Leur version particulière de la lance, l'assagai, parfois appelée "lancegay", du français  l'archegaye avait une pointe à chaque extrémité et a pu être conservée au combat  jusqu’en 1590 environ; cependant, les récits de la révolte néerlandaise ne la mentionnent jamais et il faut supposer qu’avec le bouclier à encoche qu’ils avaient portés précédemment, elle avait pratiquement disparu à la fin du XVIeme siécle.

L’armement secondaire comprenait un sabre et / ou une énorme masse en bois noueux.

Dans les années 1590, certains ont peut-être aussi commencé à porter des armes à feu; certes, en 1591, un officier albanais aurait été armé d'une lance, d'une épée et d'un pistolet, tandis qu'à la bataille de Turnhoult, en 1597, on en trouverait un autre commandant une cornette de herreruelos qui peut être était  donc seulement composés d'albanais.

Les derniers estradiots étaient ils devenus de vulgaires pistoliers ?


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