Circulez, y a rien à voir !

Faut un début à tout. J'ai disputé ce matin la bataille la plus bizarroïde de ma carrière de vieux grognard : une baston sans baston.
Un peu comme un sandwich au pain , du cinéma sans son ni image ou un verre d'eau mélangé avec de la Vittel.
Mais la stratégie et le souci du réalisme prévalaient. Explications sur mon blog en délire :
https://dunapodanslair.blogs.fr/

Excellent ! Comme quoi il y a moyen de jouer réaliste et rôliste avec presque n'importe quelle règle.

la partie à du être longue, moi j'aurais chargé ! ^^

Matthieu a écrit:la partie à du être longue, moi j'aurais chargé ! ^^

Au contraire. La partie a été courte. Mon adversaire se contentant de rester derrière son cours d'eau et de m'envoyer quelques coups de canon pendant que je prenais possession des objectifs situés de l'autre côté du fleuve.

S'il avait décidé de franchir le cours d'eau par le seul pont auquel il avait accès, il aurait vite été  confronté à une prise de flanc effectuée par l'arrivée d'un corps prussien débouchant sur sa droite. Cela, tout en devant subir les tirs quatre batteries d'artillerie  alors que lui n'en possédait que deux au total.

Ce dernier détail n'est pas anodin. Car il faut savoir que, dans ce jeu, l'artillerie est très puissante.
Les canons de 12 livres tirent à 1,2O m sur la table, ceux de 9 livres à 1 mètre et ceux de 6 livres à 80 cm.
Chaque figurine d'artilleur représente un canon et chaque batterie comporte 5 à 6 artilleurs. Ca fait du monde.

Oui...Bon ben d'accord c'est pas glorieux... mais les soldats apprécient grandement les généraux prudents et économes de leur sang.