Trouver "Vive l'empereur" sur Internet n'est pas simple du tout.
Cette règle , qui est une version moderne et simplifiée de "1er Empire" (qui avait elle même fait suite aux "Aigles" en la simplifiant aussi ), ne semble plus pratiquée que par un nombre réduit d'initiés. Ce qui est fort dommage. Les vagues DBN et Art de la Guerre ayant emporté bien des tables avec leur tsunamis de jets de dés.
"Vive l'empereur" ne laisse que fort peu de place à l'aléatoire. C'est essentiellement une règle tactique qui permet de reproduire assez fidèlement la réalité des combats de l'époque.
Elle est surtout basée sur le moral des troupes.
Ces dernières sont manœuvrées en fonction de plusieurs critères :
- Leur valeur : vieille garde, garde, élite, vétéran, ligne 1, ligne 2, conscrit, milice, irrégulier
- Leur formation : ligne, colonne, carré, tirailleurs, fourrageurs.
- La nature du terrain sur lequel elles évoluent
- Leur état de cohésion : unie, désunie, sans formation, en désordre
- Les soutiens dont elles disposent
- Les tirs et pertes qu'elles subissent
- La présence ou non d'un général (brigade, division, corps d'armée) à proximité.
Les actions des joueurs ne sont pas alternatives mais simultanées.
Au début de chaque tour de jeu, un marqueur indiquant un ordre est placé derrière chaque unité, sans que l'on puisse voir ce qu'il indique (avancer, pivoter, tirer, charger, changer de formation etc.).
Les marqueurs sont retournés en même temps par tous les joueurs. On les applique et on regarde ce qui se passe.
Sachant qu'il est interdit de mesurer au préalable les distances. Ce qui peut faire par exemple qu'une charge de cavalerie tombe dans le vide (l'unité perd alors de sa cohésion), ou bien qu'un tir de canon ou de fusil n'atteigne personne.
Les combats peuvent reproduire des batailles ayant réellement existé ou bien s'appuyer sur des scénarios imaginaires.
Des listes d'armée dont on peut s'inspirer indiquent quelles troupes ont été mises en œuvre à quelle époque et à quel endroit.
Par exemple, en Espagne, chez les Français, on trouvera pas mal de dragons et de chasseurs à cheval, mais fort peu de cuirassiers.
Les parties peuvent se dérouler en fonction d'un budget d'armée réduit.
Cela va de 1500 points (ce qui représente en gros 5 bataillons d'infanterie française, une batterie d'artillerie de 6 livres et 2 régiments de cavalerie) à beaucoup plus...
Le groupe de joueurs dont j'ai fait partie dans le sud-ouest a ainsi pris l'habitude de se réunir chaque mois pour disputer une partie durant une journée, avec un bon repas de copains au milieu. Car il ne faut pas perdre de vue les choses importantes.
Cela peut aussi être bien plus court, comme on le verra les 24 et 25 mars à Theix- Noyalo.
Chaque armée des guerres napoléoniennes a ses spécificités.
L'intérêt de "Vive l'empereur" est que, pour jouer Français, il faut raisonner Français (enthousiasme, importance de l'attaque et du choc).
Pour jouer Anglais, il faut raisonner Anglais (armée de métier, forte défense).
Pour jouer Russe, il faut raisonner Russe (artillerie solide, troupes de cosaques de faible valeur en général, mais extrêmement mobiles et enquiquinantes).
Bref, comme Argad, c'est une manière passionnante et plutôt réaliste de revivre l'Histoire. Le côté jeu de rôle en moins.
Si des joueurs sont intéressés par une démo, c'est avec plaisir et c'est quand vous voulez. Avec Charles, on a par exemple envisagé de se retrouver autour d'une table lors des prochaines vacances de Pâques. Alors, si le cœur vous en dit...
Cette règle , qui est une version moderne et simplifiée de "1er Empire" (qui avait elle même fait suite aux "Aigles" en la simplifiant aussi ), ne semble plus pratiquée que par un nombre réduit d'initiés. Ce qui est fort dommage. Les vagues DBN et Art de la Guerre ayant emporté bien des tables avec leur tsunamis de jets de dés.
"Vive l'empereur" ne laisse que fort peu de place à l'aléatoire. C'est essentiellement une règle tactique qui permet de reproduire assez fidèlement la réalité des combats de l'époque.
Elle est surtout basée sur le moral des troupes.
Ces dernières sont manœuvrées en fonction de plusieurs critères :
- Leur valeur : vieille garde, garde, élite, vétéran, ligne 1, ligne 2, conscrit, milice, irrégulier
- Leur formation : ligne, colonne, carré, tirailleurs, fourrageurs.
- La nature du terrain sur lequel elles évoluent
- Leur état de cohésion : unie, désunie, sans formation, en désordre
- Les soutiens dont elles disposent
- Les tirs et pertes qu'elles subissent
- La présence ou non d'un général (brigade, division, corps d'armée) à proximité.
Les actions des joueurs ne sont pas alternatives mais simultanées.
Au début de chaque tour de jeu, un marqueur indiquant un ordre est placé derrière chaque unité, sans que l'on puisse voir ce qu'il indique (avancer, pivoter, tirer, charger, changer de formation etc.).
Les marqueurs sont retournés en même temps par tous les joueurs. On les applique et on regarde ce qui se passe.
Sachant qu'il est interdit de mesurer au préalable les distances. Ce qui peut faire par exemple qu'une charge de cavalerie tombe dans le vide (l'unité perd alors de sa cohésion), ou bien qu'un tir de canon ou de fusil n'atteigne personne.
Les combats peuvent reproduire des batailles ayant réellement existé ou bien s'appuyer sur des scénarios imaginaires.
Des listes d'armée dont on peut s'inspirer indiquent quelles troupes ont été mises en œuvre à quelle époque et à quel endroit.
Par exemple, en Espagne, chez les Français, on trouvera pas mal de dragons et de chasseurs à cheval, mais fort peu de cuirassiers.
Les parties peuvent se dérouler en fonction d'un budget d'armée réduit.
Cela va de 1500 points (ce qui représente en gros 5 bataillons d'infanterie française, une batterie d'artillerie de 6 livres et 2 régiments de cavalerie) à beaucoup plus...
Le groupe de joueurs dont j'ai fait partie dans le sud-ouest a ainsi pris l'habitude de se réunir chaque mois pour disputer une partie durant une journée, avec un bon repas de copains au milieu. Car il ne faut pas perdre de vue les choses importantes.
Cela peut aussi être bien plus court, comme on le verra les 24 et 25 mars à Theix- Noyalo.
Chaque armée des guerres napoléoniennes a ses spécificités.
L'intérêt de "Vive l'empereur" est que, pour jouer Français, il faut raisonner Français (enthousiasme, importance de l'attaque et du choc).
Pour jouer Anglais, il faut raisonner Anglais (armée de métier, forte défense).
Pour jouer Russe, il faut raisonner Russe (artillerie solide, troupes de cosaques de faible valeur en général, mais extrêmement mobiles et enquiquinantes).
Bref, comme Argad, c'est une manière passionnante et plutôt réaliste de revivre l'Histoire. Le côté jeu de rôle en moins.
Si des joueurs sont intéressés par une démo, c'est avec plaisir et c'est quand vous voulez. Avec Charles, on a par exemple envisagé de se retrouver autour d'une table lors des prochaines vacances de Pâques. Alors, si le cœur vous en dit...
Dernière édition par SIR JACK le Dim 4 Mar 2018 - 12:25, édité 2 fois