Il parle en fait des Armoricains ou Armorics en langue celte, terme utilisé à partir de 525 ou 526 par Constantius de Tulle mais qui, par des traductions douteuses, s'est transformé en Arborics puis "arborykhes".
Le mot "breton" apparait beaucoup plus tard, vers le IXème siècle lorsque Amauré de Septre, en voyage en bretagne, effectue, pour désigner les habitants de ces contrées, une contraction de leur langage pour demander du pain "breuh" qui évoluera ensuite en "bara" et de la sauce de poisson "toun" ou "tonh" à la base de leur alimentation (le vin n'était alors pas courant).
Breuh tonh à donné par écrit breut'on puis en langue vulgaire de notre époque : breton.
Ethymologiquement parlant, on trouve encore de nos jours des mots dérivés de "breut" comme baratte ou baratineur: celui qui tourne la baratte pour fabriquer le beurre qu'il ira tremper ensuite dans l'eau de mer pour le saler ou barattage: quand le beurre est raté.
Les bretons étaient à l'époque considérés comme politiquement insignifiants d'où l'expression: "compter pour un breut", qui donnera: "compter pour du beurre".
Dernière édition par GERARD Jacques le 7/1/2017, 13:42, édité 2 fois