Lorsque nous jouons, nous partons du principe que tout le monde se comprend lors des négociations qui peuvent survenir entre personnages, mais en fait dans bien des cas, notamment jusqu'à la fin du XIXème siècle en France un truchement (traduction) était nécessaire pour que la parole de l'un soit comprise de l'autre.
Bien sûr nous n'étions pas forcément dans une situation où la majorité de la population du pays était monolingue comme aujourd'hui, mais on peut imaginer que dans certains cas la communication n'était pas évidente.
Peut-être une dimension à prendre en compte dans certains scénarios ?
Pour vous aider à vous faire une idée de la diversité linguistique de France, voici une petite carte - qui n'a pas de valeur scientifiques - identifiant les différents idiomes parlés avant que le rouleau compresseur jacobin vienne uniformiser et appauvrir notre riche diversité car «Une langue qui meurt, c'est une vision du monde qui disparaît»
A titre d'exemple Charlemagne présenté dans les manuels d'histoire scolaires comme un personnage important de l'histoire de France ne parlait pas le français - langue qui n'était pas encore née telle que nous la connaissons aujourd'hui - mais le francique - considérée comme l'ancêtre proche des différents dialectes du bas francique moderne, dont font partie le néerlandais et le flamand - et dont des substrats subsistent aujourd'hui en Lorraine.
Bien sûr nous n'étions pas forcément dans une situation où la majorité de la population du pays était monolingue comme aujourd'hui, mais on peut imaginer que dans certains cas la communication n'était pas évidente.
Peut-être une dimension à prendre en compte dans certains scénarios ?
Pour vous aider à vous faire une idée de la diversité linguistique de France, voici une petite carte - qui n'a pas de valeur scientifiques - identifiant les différents idiomes parlés avant que le rouleau compresseur jacobin vienne uniformiser et appauvrir notre riche diversité car «Une langue qui meurt, c'est une vision du monde qui disparaît»
A titre d'exemple Charlemagne présenté dans les manuels d'histoire scolaires comme un personnage important de l'histoire de France ne parlait pas le français - langue qui n'était pas encore née telle que nous la connaissons aujourd'hui - mais le francique - considérée comme l'ancêtre proche des différents dialectes du bas francique moderne, dont font partie le néerlandais et le flamand - et dont des substrats subsistent aujourd'hui en Lorraine.
Dernière édition par Ehouarn le Mar 6 Déc 2016 - 20:38, édité 1 fois