Pour nos amis Espagnols, il y a une chose importante à savoir c'est que leur tactique principale est l'abordage !
En moyenne sur les Galions du XVIIe siècle, si l'on prend un galion de 500 tonneaux comme l'Andalusia, il y a 216 hommes à bord. Sur ces 216 seuls 91 sont des marins ou des officiers mariniers / officiers présents pour manœuvrer le navire, pour le reste ce sont des soldats, soit 125 hommes.
En plus, la règle d'"armement" d'un navire espagnol est de un marin pour 5.5 tonneau de charge, ce qui en fait des navires presque "sous" dotés, et des pertes dans l'équipage doivent être ressenties rapidement sur les capacités de manœuvres. Par contre il y aura toujours au minimum 25% de soldats dans l'équipage et en moyenne 50% de l'équipage complet.
La tactique des navires Espagnols sera donc d'aller au plus près de l'ennemi et de l'aborder en s'appuyant sur ses canons tirant à mitraille et sur le nombre des fusiliers.
Autre chose, jusqu'au changement Habsbourg -> Bourbon de la fin du XVII et le rapprochement avec la France, les canons espagnols sont de facture très moyenne avec un affût à seulement deux roues très proche des pièces terrestres.
(source : Osprey publishing - New vanguard N°96 - Spanish Galleon)
Ce n'est qu'au début du XVIIIe siècle que les galions sont abandonnés au profit des vaisseaux de ligne (Frégates, deux ponts et trois ponts utilisés déjà par la France et l'Angleterre) avec l'apparition de canons sur affût à 4 petites roues.
La tactique restera néanmoins assez identique avec une très forte proportion de troupes embarquées et ce jusque sous l'Empire.
A rappeler aussi : jusqu'en 1780 environ, dans la mer des caraïbes, seuls les Espagnols possèdent des arsenaux et des cales sèches capables de construire et d'entretenir des navires de ligne, le principal chantier étant à La Havane et l'autre à Carthagène. Ce qui va limiter l'action des flottes des autres nations n'ayant pas de port où réparer et radouber correctement.
En moyenne sur les Galions du XVIIe siècle, si l'on prend un galion de 500 tonneaux comme l'Andalusia, il y a 216 hommes à bord. Sur ces 216 seuls 91 sont des marins ou des officiers mariniers / officiers présents pour manœuvrer le navire, pour le reste ce sont des soldats, soit 125 hommes.
En plus, la règle d'"armement" d'un navire espagnol est de un marin pour 5.5 tonneau de charge, ce qui en fait des navires presque "sous" dotés, et des pertes dans l'équipage doivent être ressenties rapidement sur les capacités de manœuvres. Par contre il y aura toujours au minimum 25% de soldats dans l'équipage et en moyenne 50% de l'équipage complet.
La tactique des navires Espagnols sera donc d'aller au plus près de l'ennemi et de l'aborder en s'appuyant sur ses canons tirant à mitraille et sur le nombre des fusiliers.
Autre chose, jusqu'au changement Habsbourg -> Bourbon de la fin du XVII et le rapprochement avec la France, les canons espagnols sont de facture très moyenne avec un affût à seulement deux roues très proche des pièces terrestres.
(source : Osprey publishing - New vanguard N°96 - Spanish Galleon)
Ce n'est qu'au début du XVIIIe siècle que les galions sont abandonnés au profit des vaisseaux de ligne (Frégates, deux ponts et trois ponts utilisés déjà par la France et l'Angleterre) avec l'apparition de canons sur affût à 4 petites roues.
La tactique restera néanmoins assez identique avec une très forte proportion de troupes embarquées et ce jusque sous l'Empire.
A rappeler aussi : jusqu'en 1780 environ, dans la mer des caraïbes, seuls les Espagnols possèdent des arsenaux et des cales sèches capables de construire et d'entretenir des navires de ligne, le principal chantier étant à La Havane et l'autre à Carthagène. Ce qui va limiter l'action des flottes des autres nations n'ayant pas de port où réparer et radouber correctement.
Dernière édition par Dids le Mar 12 Oct 2010 - 12:07, édité 2 fois