Un petit coucou de la lointaine Dordogne, ben oui, ça faisait longtemps...
J'espère que tout va bien de par chez vous.
Cette année, à l'occasion du salon Périjeux, nous avons laissé tomber l'escarmouche pour la grosse bataille rangée... La partie s'est jouée sur la règle Hail Caesar, qui est ma foi d'un bon rapport réalisme / jouabilité et permet de jouer, sans aspirine et sans y passer des jours (bon, avec le risque d'attraper la "crampe du peintre", toutefois), de gros affrontements comme celui-ci.
Quelques années avant J.C, c'était un samedi après-midi vers 13h, mais la date exacte, j'me rappelle p'us bien...
La charmante petite station balnéaire pontique d'Aphrodisia, célèbre pour ses ruines antiques, ses temples, ses prêtresses chaleureuses et son port de plaisance où se côtoient galères de guerres et honnêtes commerçants, est convoitée par les fourbes impérialistes Romains...
Les Romains s'affairent à la préparation du siège, comptant venir facilement à bout de la petite (mais irréductible) garnison de mercenaires celtes...
Le décor est planté pour ce drame antique en plusieurs actes et les prolongations...
Les troupes romaines qui convergent (en un seul mot) vers Aphrodisia se trouvent nez à nez avec l'armée pontique peu décidée à laisser filer le fleuron de son industrie touristique !
Le déploiement romain est tout, sauf optimal.
La plus grande partie des légions se trouvent en effet concentrées sur le flanc droit, face au maigres troupes celtes et au centre, face au flanc pontique composé de mercenaires barbares et de pseudo-légionnaires. A gauche, la plus petite colonne romaine se trouve nez à nez avec l'intégralité de la cavalerie pontique et les phalanges...
Pas de chance, la plus petite colonne romaine en question, c'était ma pomme... Me voilà donc parti pour essayer de contenir des ennemis 3 fois plus nombreux en attendant les renforts...
J'envoie d'emblée ma maigrichonne cavalerie le plus à gauche possible, pour attirer une partie de la cavalerie légère d'en face, mais cette tentative de diversion ne fait malheureusement pas long feu, les romains étant trahis par des projectiles de qualité très inférieure à ceux de l'ennemi !
Pendant ce temps, le reste de l'armée pontique avance inexorablement, alors que le centre romain bulle sur place, hésitant entre se précipiter à droite sur les tendres celtes ou s'avancer timidement à gauche vers les phalanges à l'aspect redoutable...
Malgré les projectiles (toujours d'assez mauvaise qualité) que font pleuvoir les carroballistae et les mercenaires, les pontiques se rapprochent de plus en plus de la mince ligne rouge romaine !
Le centre romain se décide enfin à avancer... plutôt vers la droite, se contentant de harceler un peu les phalanges avec sa cavalerie légère !
Sans renforts, ma petite troupe se retrouve assez vite acculée, puis encerclée, réduite à offrir une résistance héroïque, mais désespérée, au sommet de la colline...
Du coup, le centre se trouve débordé à son tour, engagé par les pseudos-légionnaires et les cataphractes pontiques du centre, alors qu'une partie des phalanges se rabattent sur son flanc.
Pendant que le drame se joue, les légions de l'aile droite s'en donnent à cœur joie sur les mercenaires celtes... Mais ce ne sera pas suffisant pour compenser les pertes à gauche et au centre. La première vague romaine a été repoussée.
Le lendemain de ce dantesque affrontement, la deuxième vague romaine s'élance. Bon, dans la fureur des combats, j'ai un peu oublié de prendre des photos...
Une fois de plus, la cavalerie légère pontique va s'avérer une véritable nuisance, réussissant, en dépit de la difficulté (la partie se jouait dans la longueur de la table) à passer assez d'unités dans le dos de l'armée romaine pour paralyser son avance jusqu'à l'arrivée de ses renforts. La partie s'achève sur un match nul (et il va vraiment falloir que j'investisse dans la cavalerie!).
Le siège en lui-même commence donc, avec une armée romaine réduite. Les choses ne vont pas trop mal au début pour les défenseurs, mais les mercenaires celtes, quelques peu perturbés par la présences de nombreuses tavernes et de nombreuses prêtresses d'Aphrodite, tardent à effectuer une sortie, permettant aux Romains de se rapprocher trop près de leurs défenses.
Les mercenaires, titubants, estomacs pleins et bourses vides, s'apprêtent à tenter une sortie pour porter secours à leurs cavaliers déjà engagés contre les romains...
Pendant ce temps, les scorpions romains échangent des tirs avec les défenseurs à l'abri de leurs frêles remparts.
Ils s'élancent enfin, mais trop tard, et arrivent dans la plaine alors que les légionnaires grimpent déjà les échelons des tours de siège quatre à quatre...
Et ainsi donc, en dépit des efforts de l'armée pontique, la cité d'Aphrodisia sera donc tombée à cause des femmes et de la cervoise...
J'espère que tout va bien de par chez vous.
Cette année, à l'occasion du salon Périjeux, nous avons laissé tomber l'escarmouche pour la grosse bataille rangée... La partie s'est jouée sur la règle Hail Caesar, qui est ma foi d'un bon rapport réalisme / jouabilité et permet de jouer, sans aspirine et sans y passer des jours (bon, avec le risque d'attraper la "crampe du peintre", toutefois), de gros affrontements comme celui-ci.
BAIN DE SIEGE A APHRODISIA
Quelques années avant J.C, c'était un samedi après-midi vers 13h, mais la date exacte, j'me rappelle p'us bien...
La charmante petite station balnéaire pontique d'Aphrodisia, célèbre pour ses ruines antiques, ses temples, ses prêtresses chaleureuses et son port de plaisance où se côtoient galères de guerres et honnêtes commerçants, est convoitée par les fourbes impérialistes Romains...
Les Romains s'affairent à la préparation du siège, comptant venir facilement à bout de la petite (mais irréductible) garnison de mercenaires celtes...
Le décor est planté pour ce drame antique en plusieurs actes et les prolongations...
Les troupes romaines qui convergent (en un seul mot) vers Aphrodisia se trouvent nez à nez avec l'armée pontique peu décidée à laisser filer le fleuron de son industrie touristique !
Le déploiement romain est tout, sauf optimal.
La plus grande partie des légions se trouvent en effet concentrées sur le flanc droit, face au maigres troupes celtes et au centre, face au flanc pontique composé de mercenaires barbares et de pseudo-légionnaires. A gauche, la plus petite colonne romaine se trouve nez à nez avec l'intégralité de la cavalerie pontique et les phalanges...
Pas de chance, la plus petite colonne romaine en question, c'était ma pomme... Me voilà donc parti pour essayer de contenir des ennemis 3 fois plus nombreux en attendant les renforts...
J'envoie d'emblée ma maigrichonne cavalerie le plus à gauche possible, pour attirer une partie de la cavalerie légère d'en face, mais cette tentative de diversion ne fait malheureusement pas long feu, les romains étant trahis par des projectiles de qualité très inférieure à ceux de l'ennemi !
Pendant ce temps, le reste de l'armée pontique avance inexorablement, alors que le centre romain bulle sur place, hésitant entre se précipiter à droite sur les tendres celtes ou s'avancer timidement à gauche vers les phalanges à l'aspect redoutable...
Malgré les projectiles (toujours d'assez mauvaise qualité) que font pleuvoir les carroballistae et les mercenaires, les pontiques se rapprochent de plus en plus de la mince ligne rouge romaine !
Le centre romain se décide enfin à avancer... plutôt vers la droite, se contentant de harceler un peu les phalanges avec sa cavalerie légère !
Sans renforts, ma petite troupe se retrouve assez vite acculée, puis encerclée, réduite à offrir une résistance héroïque, mais désespérée, au sommet de la colline...
Du coup, le centre se trouve débordé à son tour, engagé par les pseudos-légionnaires et les cataphractes pontiques du centre, alors qu'une partie des phalanges se rabattent sur son flanc.
Pendant que le drame se joue, les légions de l'aile droite s'en donnent à cœur joie sur les mercenaires celtes... Mais ce ne sera pas suffisant pour compenser les pertes à gauche et au centre. La première vague romaine a été repoussée.
Le lendemain de ce dantesque affrontement, la deuxième vague romaine s'élance. Bon, dans la fureur des combats, j'ai un peu oublié de prendre des photos...
Une fois de plus, la cavalerie légère pontique va s'avérer une véritable nuisance, réussissant, en dépit de la difficulté (la partie se jouait dans la longueur de la table) à passer assez d'unités dans le dos de l'armée romaine pour paralyser son avance jusqu'à l'arrivée de ses renforts. La partie s'achève sur un match nul (et il va vraiment falloir que j'investisse dans la cavalerie!).
Le siège en lui-même commence donc, avec une armée romaine réduite. Les choses ne vont pas trop mal au début pour les défenseurs, mais les mercenaires celtes, quelques peu perturbés par la présences de nombreuses tavernes et de nombreuses prêtresses d'Aphrodite, tardent à effectuer une sortie, permettant aux Romains de se rapprocher trop près de leurs défenses.
Les mercenaires, titubants, estomacs pleins et bourses vides, s'apprêtent à tenter une sortie pour porter secours à leurs cavaliers déjà engagés contre les romains...
Pendant ce temps, les scorpions romains échangent des tirs avec les défenseurs à l'abri de leurs frêles remparts.
Ils s'élancent enfin, mais trop tard, et arrivent dans la plaine alors que les légionnaires grimpent déjà les échelons des tours de siège quatre à quatre...
Et ainsi donc, en dépit des efforts de l'armée pontique, la cité d'Aphrodisia sera donc tombée à cause des femmes et de la cervoise...