Bon voici donc un résumé des aventures de cet excellent week-end à Theix ! Les autres participants corrigeront ou complèteront…
Voyez aussi les souvenirs personnels du capitaine Le Hir de Lostbraz ici :
http://argad.1fr1.net/t401-les-trepidantes-z-aventures-de-honore-le-hir-de-lostbraz-a-saint-domingue
Nous avons donc joué sur trois tables et il était possible de passer de l'une à l'autre.
L'action se passe à St-Domingue, au tout début du XVIIIe siècle pendant la guerre de Succession d'Espagne. Pour un fois la France et l'Espagne sont alliées, mais ennemies de l'Angleterre et d'une bonne partie de l'Europe.
La première table était destinée à l'initiation aux manoeuvres et batailles navales, et présentait une portion d'océan avec un fort espagnol et quelques îles habitées par des pirates.
Sur la deuxième table, une ville espagnole occupée par les Anglais : Santa-Cruz de Barahona, renommée Port-Elizabeth.
Sur la troisième table, une plantation française (car la partie ouest de l'île d'Hispaniola / St-Domingue avait été cédée aux Français par les Espagnols par le traité de Ryswick en 1697).
On aperçoit sur une colline deux cavaliers français poursuivant inutilement un mystérieux fuyard en cape sombre… on le reverra.
Une photocopie de carte ancienne disposée sur les tables permettait d'expliquer au public le contexte général.
Le samedi-après midi fut surtout mouvementé sur la première table, où un navire espagnol transportant des troupes françaises commandés par Monsieur de Kertheiz, et le navire corsaire français du capitaine Le Hir de Lostbraz, eurent quelque mal à se frayer un chemin parmi divers pirates et un navire de guerre anglais…
Pas de quoi, cependant, effrayer Monsieur de Kertheiz, qui en a vu d'autres.
Le gouverneur français, pendant ce temps, testait les défenses anglaises de la seconde table en envoyant quelques cavaliers à Port-Elizabeth. Dans une chevauchée courageuse, ceux-ci arrivèrent en ville par une petite ruelle, débouchèrent sur la place de l'église où ils abattirent d'un coup de pistolet un quidam au hasard, puis repartirent au grand galop comme ils étaient venus !
Mssrs de Lostbraz et de Kertheiz parvinrent finalement à la plantation sans trop de dommages ; quoique Monsieur de Lostbraz ait encore été attaqué par un bateau pirate en accostant, puis insulté en espagnol par un mystérieux cavalier masqué.
Arrivés à la plantation, ils apprirent une bien mauvaise nouvelle : un jeune neveu du gouverneur de Toulvarère était prisonnier des Anglais ! Le jeune homme, Aymé Biennofont de Toulvarère, était venu aux Antilles pour échapper à quelques dettes de jeu. Désireux de racheter son inconduite, il s'était porté volontaire pour aller espionner les défenses de Port-Elizabeth sous un déguisement ; mais, malencontreusement blessé lors de l'attaque des cavaliers français qui avaient tiré sur lui sans le reconnaître, les Anglais l'avaient capturé et le voulaient pendre le lendemain.
Cette nouvelle désespéra beaucoup le capitaine de Lostbraz, à qui Aymé devait 200 livres… une autre de ses dettes de jeu !
Le gouverneur suggéra à Mssrs de Kertheiz et de Lostbraz de tenter une attaque nocturne contre Port-Elizabeth, en partant en chaloupes de la rivière au nord de la plantation pour déboucher dans l'estuaire juste devant la ville. Le but étant, entre autres, de trouver et libérer le jeune homme, ou de ramener des otages anglais.
Le journée du dimanche fut donc très mouvementée ! La première table vit de nombreux pirates jeunes et moins jeunes s'initier à la manoeuvre de navires. La seconde table démarra très fort avec cette attaque venue de la troisième table, et menée par des hommes déterminés contre des ennemis non moins courageux. A peine arrivés dans l'estuaire, la malchance les fait repérer par les sentinelles. Ils décident donc de débarquer aussitôt !
Dans leur élan les hommes de Lostbraz investissent le fortin, tandis que ceux de Kertheiz massacrent les Anglais dans leurs tentes malgré la résistance desespérée d'un sergent.
On voit ici les hommes de Lostbraz traversant en hâte la place de l'église. Mais que font donc ces soldats anglais qu'on aperçoit derrière un autre bâtiment ?
Ils cherchent à emmener leur prisonnier vers le second fortin !
Les Français parviennent vite à délivrer le jeune homme. De l'autre côté de la ville, Monsieur de Kertheiz a lui aussi fait place nette.
Et devant la supériorité des attaquants, le gouverneur anglais accepte donc de négocier et propose une forte rançon. Mais il parvient à discuter séparément avec chacun des deux officiers ! Monsieur de Kertheiz refuse tout net la rançon, proclamant avec honneur qu'il prend possession de la ville pour le roi de France, qui voudra sans doute la rendre à l'Espagne. Monsieur de Lostbraz, de son côté, accepte la promesse de rançon à condition d'emmener le gouverneur en otage. Monsieur de Kertheiz n'ayant plus assez d'homme pour garder la ville à lui seul, et ne pouvant forcer le corsaire à rester avec lui, doit lui aussi accepter ces conditions.
Retour triomphal à la plantation. Malgré son mécontentement d'avoir dû quitter la ville, Monsieur de Kertheiz a le privilège d'escorter son otage, l'épouse de celui-ci, et une autre dame anglaise embarquée avec eux et de les faire garder par ses hommes.
Après avoir fait leur rapport au gouverneur français qui est fort satisfait d'avoir récupéré son neveu vivant, les deux officiers installent leurs hommes à la plantation. Le capitaine Le Hir de Lostbraz se préoccupe alors d'aller saluer Mademoiselle Clotirisse, la célèbre nièce du gouverneur.
Celle-ci est ravie de faire sa connaissance ; heureux de sa bonne fortune, Monsieur de Lostbraz emmène la demoiselle en promenade dans les buissons après avoir soudoyé la sentinelle pour l'éloigner.
Des petits coeurs s'élèvent bientôt au-dessus des deux amants (…pour compter le nombre de tours de jeu où ils sont ainsi occupés). Cette fois-ci, des coeurs, on n'en voit qu'un seul : le capitaine a bien vite fini son affaire, et Mademoiselle Clotirisse n'est guère impressionnée ! Mais… on entend soudain des voix d'hommes crier à l'étage, et quelle est donc cette sombre silhouette qui court sur le toit ?
Un homme a tenté d'attaquer les deux soldats qui gardaient les otages ! Il a pu entrer dans la maison car la sentinelle avait quitté son poste ! Mais il a raté son coup, s'enfuit par la fenêtre, siffle pour appeler son cheval caché dans les broussailles, saute sur son dos et s'échappe malgré un coup de pistolet tiré vers lui par le capitaine de Lostbraz. C'est le mystérieux cavalier à la cape sombre. On raconte que c'est un ancien colon espagnol qui a refusé la cession de St-Domingue à la France par le traité de Ryswick et qui ne cesse de harceler et d'insulter les nouveaux occupants français. On ne connaît de lui que son surnom, « Zozzo ».
Un moment après, nouvelle agitation. Le capitaine de Lostbraz voit les deux soldats de garde sortir du bâtiment et monter dans une chaloupe avec les otages ! Il parvient de justesse à les rattraper, se bat avec les soldats et les tue pour les empêcher de partir vers la ville anglaise avec les otages dont la rançon n'est pas encore payée. Monsieur de Kertheiz, outré qu'on lui tue ses hommes même s'ils avaient sans doute été soudoyés par leur prisonnier, déploie ses troupes dans la plantation.
Monsieur de Kertheiz décide quitter la plantation. Il pense aller s'installer dans l'auberge située sur la côte (un endroit de rêve qui vaudra sûrement une fortune dans 300 ans !).
En cours de route, il aperçoit Lostbraz et ses corsaires ses livrer à de mystérieuses occupations. La tension monte entre les deux officiers, on frôle l'irréparable entre les deux factions françaises.
Ce qu'on ignore, c'est que le capitaine corsaire a trouvé des indices à Port-Elizabeth lors de l'attaque de la ville, un message caché dans une tombe du cimetière qui indiquait l'emplacement d'un trésor ; trésor qu'il vient d'aller déterrer, ce qui explique son étrange conduite.
Mais… une voile à l'horizon ! Un navire anglais est signalé, ce qui détourne l'attention de tous. Est-ce enfin le navire qui arrive de la Jamaïque pour payer la rançon promise ? En tous cas, il est chargé de troupes, qui commencent à débarquer à terre…
Les Anglais commencent tout d'abord par annoncer qu'ils viennent payer la rançon. Les otages leur sont remis en échange de celle-ci. Et puis… une fois ceci réglé, ils ne se considèrent pas quittes pour autant. Ils mettent le feu à l'auberge côtière, et avancent en ordre de bataille vers la plantation, défendue par les soldats de la compagnie de Kertheiz, par les quelques hommes du gouverneur de Toulvarère, et par un groupe de boucaniers rassemblés à la hâte.
De leur puissant navire, les canonniers anglais empêchent quelques Français de prendre leurs troupes à revers.
Les tirs se succèdent pendant un long moment. Les Anglais ne se sentent pas assez forts pour monter à l'assaut à la baïonnette, mais les Français, incapables de se déployer entre les bâtiments de la plantation qu'ils veulent protéger, voient leurs propres effectifs fondre lentement.
Le canon français, chargé à mitraille, reste inutilisé, et les cavaliers français tentent une caracole peu concluante… Finalement le gouverneur français, effrayé, accepte de négocier à nouveau et de verser un dédommagement aux Anglais pour les voir quitter les lieux.
Et voici la dernière image qu'emportent les marins français ou anglais quand la magnifique côte de Saint-Domingue s'éloigne à l'horizon : un cavalier vêtu de noir cabrant son cheval sur la colline, sa voix perdue dans le vent lançant une dernière salutation : « ¡ Hijos de puta ! »…
Voyez aussi les souvenirs personnels du capitaine Le Hir de Lostbraz ici :
http://argad.1fr1.net/t401-les-trepidantes-z-aventures-de-honore-le-hir-de-lostbraz-a-saint-domingue
Nous avons donc joué sur trois tables et il était possible de passer de l'une à l'autre.
L'action se passe à St-Domingue, au tout début du XVIIIe siècle pendant la guerre de Succession d'Espagne. Pour un fois la France et l'Espagne sont alliées, mais ennemies de l'Angleterre et d'une bonne partie de l'Europe.
La première table était destinée à l'initiation aux manoeuvres et batailles navales, et présentait une portion d'océan avec un fort espagnol et quelques îles habitées par des pirates.
Sur la deuxième table, une ville espagnole occupée par les Anglais : Santa-Cruz de Barahona, renommée Port-Elizabeth.
Sur la troisième table, une plantation française (car la partie ouest de l'île d'Hispaniola / St-Domingue avait été cédée aux Français par les Espagnols par le traité de Ryswick en 1697).
On aperçoit sur une colline deux cavaliers français poursuivant inutilement un mystérieux fuyard en cape sombre… on le reverra.
Une photocopie de carte ancienne disposée sur les tables permettait d'expliquer au public le contexte général.
Le samedi-après midi fut surtout mouvementé sur la première table, où un navire espagnol transportant des troupes françaises commandés par Monsieur de Kertheiz, et le navire corsaire français du capitaine Le Hir de Lostbraz, eurent quelque mal à se frayer un chemin parmi divers pirates et un navire de guerre anglais…
Pas de quoi, cependant, effrayer Monsieur de Kertheiz, qui en a vu d'autres.
Le gouverneur français, pendant ce temps, testait les défenses anglaises de la seconde table en envoyant quelques cavaliers à Port-Elizabeth. Dans une chevauchée courageuse, ceux-ci arrivèrent en ville par une petite ruelle, débouchèrent sur la place de l'église où ils abattirent d'un coup de pistolet un quidam au hasard, puis repartirent au grand galop comme ils étaient venus !
Mssrs de Lostbraz et de Kertheiz parvinrent finalement à la plantation sans trop de dommages ; quoique Monsieur de Lostbraz ait encore été attaqué par un bateau pirate en accostant, puis insulté en espagnol par un mystérieux cavalier masqué.
Arrivés à la plantation, ils apprirent une bien mauvaise nouvelle : un jeune neveu du gouverneur de Toulvarère était prisonnier des Anglais ! Le jeune homme, Aymé Biennofont de Toulvarère, était venu aux Antilles pour échapper à quelques dettes de jeu. Désireux de racheter son inconduite, il s'était porté volontaire pour aller espionner les défenses de Port-Elizabeth sous un déguisement ; mais, malencontreusement blessé lors de l'attaque des cavaliers français qui avaient tiré sur lui sans le reconnaître, les Anglais l'avaient capturé et le voulaient pendre le lendemain.
Cette nouvelle désespéra beaucoup le capitaine de Lostbraz, à qui Aymé devait 200 livres… une autre de ses dettes de jeu !
Le gouverneur suggéra à Mssrs de Kertheiz et de Lostbraz de tenter une attaque nocturne contre Port-Elizabeth, en partant en chaloupes de la rivière au nord de la plantation pour déboucher dans l'estuaire juste devant la ville. Le but étant, entre autres, de trouver et libérer le jeune homme, ou de ramener des otages anglais.
Le journée du dimanche fut donc très mouvementée ! La première table vit de nombreux pirates jeunes et moins jeunes s'initier à la manoeuvre de navires. La seconde table démarra très fort avec cette attaque venue de la troisième table, et menée par des hommes déterminés contre des ennemis non moins courageux. A peine arrivés dans l'estuaire, la malchance les fait repérer par les sentinelles. Ils décident donc de débarquer aussitôt !
Dans leur élan les hommes de Lostbraz investissent le fortin, tandis que ceux de Kertheiz massacrent les Anglais dans leurs tentes malgré la résistance desespérée d'un sergent.
On voit ici les hommes de Lostbraz traversant en hâte la place de l'église. Mais que font donc ces soldats anglais qu'on aperçoit derrière un autre bâtiment ?
Ils cherchent à emmener leur prisonnier vers le second fortin !
Les Français parviennent vite à délivrer le jeune homme. De l'autre côté de la ville, Monsieur de Kertheiz a lui aussi fait place nette.
Et devant la supériorité des attaquants, le gouverneur anglais accepte donc de négocier et propose une forte rançon. Mais il parvient à discuter séparément avec chacun des deux officiers ! Monsieur de Kertheiz refuse tout net la rançon, proclamant avec honneur qu'il prend possession de la ville pour le roi de France, qui voudra sans doute la rendre à l'Espagne. Monsieur de Lostbraz, de son côté, accepte la promesse de rançon à condition d'emmener le gouverneur en otage. Monsieur de Kertheiz n'ayant plus assez d'homme pour garder la ville à lui seul, et ne pouvant forcer le corsaire à rester avec lui, doit lui aussi accepter ces conditions.
Retour triomphal à la plantation. Malgré son mécontentement d'avoir dû quitter la ville, Monsieur de Kertheiz a le privilège d'escorter son otage, l'épouse de celui-ci, et une autre dame anglaise embarquée avec eux et de les faire garder par ses hommes.
Après avoir fait leur rapport au gouverneur français qui est fort satisfait d'avoir récupéré son neveu vivant, les deux officiers installent leurs hommes à la plantation. Le capitaine Le Hir de Lostbraz se préoccupe alors d'aller saluer Mademoiselle Clotirisse, la célèbre nièce du gouverneur.
Celle-ci est ravie de faire sa connaissance ; heureux de sa bonne fortune, Monsieur de Lostbraz emmène la demoiselle en promenade dans les buissons après avoir soudoyé la sentinelle pour l'éloigner.
Des petits coeurs s'élèvent bientôt au-dessus des deux amants (…pour compter le nombre de tours de jeu où ils sont ainsi occupés). Cette fois-ci, des coeurs, on n'en voit qu'un seul : le capitaine a bien vite fini son affaire, et Mademoiselle Clotirisse n'est guère impressionnée ! Mais… on entend soudain des voix d'hommes crier à l'étage, et quelle est donc cette sombre silhouette qui court sur le toit ?
Un homme a tenté d'attaquer les deux soldats qui gardaient les otages ! Il a pu entrer dans la maison car la sentinelle avait quitté son poste ! Mais il a raté son coup, s'enfuit par la fenêtre, siffle pour appeler son cheval caché dans les broussailles, saute sur son dos et s'échappe malgré un coup de pistolet tiré vers lui par le capitaine de Lostbraz. C'est le mystérieux cavalier à la cape sombre. On raconte que c'est un ancien colon espagnol qui a refusé la cession de St-Domingue à la France par le traité de Ryswick et qui ne cesse de harceler et d'insulter les nouveaux occupants français. On ne connaît de lui que son surnom, « Zozzo ».
Un moment après, nouvelle agitation. Le capitaine de Lostbraz voit les deux soldats de garde sortir du bâtiment et monter dans une chaloupe avec les otages ! Il parvient de justesse à les rattraper, se bat avec les soldats et les tue pour les empêcher de partir vers la ville anglaise avec les otages dont la rançon n'est pas encore payée. Monsieur de Kertheiz, outré qu'on lui tue ses hommes même s'ils avaient sans doute été soudoyés par leur prisonnier, déploie ses troupes dans la plantation.
Monsieur de Kertheiz décide quitter la plantation. Il pense aller s'installer dans l'auberge située sur la côte (un endroit de rêve qui vaudra sûrement une fortune dans 300 ans !).
En cours de route, il aperçoit Lostbraz et ses corsaires ses livrer à de mystérieuses occupations. La tension monte entre les deux officiers, on frôle l'irréparable entre les deux factions françaises.
Ce qu'on ignore, c'est que le capitaine corsaire a trouvé des indices à Port-Elizabeth lors de l'attaque de la ville, un message caché dans une tombe du cimetière qui indiquait l'emplacement d'un trésor ; trésor qu'il vient d'aller déterrer, ce qui explique son étrange conduite.
Mais… une voile à l'horizon ! Un navire anglais est signalé, ce qui détourne l'attention de tous. Est-ce enfin le navire qui arrive de la Jamaïque pour payer la rançon promise ? En tous cas, il est chargé de troupes, qui commencent à débarquer à terre…
Les Anglais commencent tout d'abord par annoncer qu'ils viennent payer la rançon. Les otages leur sont remis en échange de celle-ci. Et puis… une fois ceci réglé, ils ne se considèrent pas quittes pour autant. Ils mettent le feu à l'auberge côtière, et avancent en ordre de bataille vers la plantation, défendue par les soldats de la compagnie de Kertheiz, par les quelques hommes du gouverneur de Toulvarère, et par un groupe de boucaniers rassemblés à la hâte.
De leur puissant navire, les canonniers anglais empêchent quelques Français de prendre leurs troupes à revers.
Les tirs se succèdent pendant un long moment. Les Anglais ne se sentent pas assez forts pour monter à l'assaut à la baïonnette, mais les Français, incapables de se déployer entre les bâtiments de la plantation qu'ils veulent protéger, voient leurs propres effectifs fondre lentement.
Le canon français, chargé à mitraille, reste inutilisé, et les cavaliers français tentent une caracole peu concluante… Finalement le gouverneur français, effrayé, accepte de négocier à nouveau et de verser un dédommagement aux Anglais pour les voir quitter les lieux.
Et voici la dernière image qu'emportent les marins français ou anglais quand la magnifique côte de Saint-Domingue s'éloigne à l'horizon : un cavalier vêtu de noir cabrant son cheval sur la colline, sa voix perdue dans le vent lançant une dernière salutation : « ¡ Hijos de puta ! »…
Dernière édition par Patrice le Lun 7 Nov 2011 - 11:03, édité 2 fois