Alors voilà... c'était une aventure pour deux pirates...
(bon j'aurais sans doute pu en prendre trois, mais à deux ça a bien marché).
Et du coup on a démarré tellement vite qu'on ne leur a même pas donné de noms, et pourtant c'était bien rôliste.
Voici donc un coin reculé de Saint-Domingue (français depuis 1697, il y a quelques années seulement).
Un petit village côtier, avec un bastion dont on ne sait pas (à moins d'y aller voir) s'il est sérieusement gardé ou pas du tout (c'est pour ça qu'en début de partie il paraît vide).
Un peu plus loin, près d'une autre baie, une "habitation" (plantation) coloniale avec quelques cultures productives.
...Mais que se passe-t-il donc au large, hors de vue bien plus loin en mer ?
Trois petits bateaux pirates s'étaient emparé la veille au soir (dans le scénario écrit avant la partie) d'un navire espagnol. Outre divers petits butins, ils y avaient trouvé la nièce du gouverneur de Cuba (qui vaut sûrement une bonne rançon) et un coffre ferré impossible à ouvrir. Avant de mourir le capitaine espagnol leur a juré que c'était des joyaux du Pérou envoyés au roi d'Espagne "Non non non yé n'ai pas la clé ayayayay!"
Ils avaient bien fêté ça ...mais au matin, remis de leur cuite, deux des capitaines constatent que le troisième larron (PNJ) est parti !
...et que le coffre et l'otage ne sont plus là. Ils se mettent aussitôt à naviguer à travers la haute mer, comprenant que leur comparse (dont le navire était endommagé) s'est dirigé vers cette partie de St-Domingue.
Ils choisissent bien sûr de se diriger tous deux vers la côte la moins gardée, et découvrent bientôt le bateau de leur ex-complice échoué sur un rocher. Vide, à part un marin noyé sur le sable.
Sans hésiter ni finasser, ils débarquent aussitôt ...donc tout près de l'exploitation agricole...
...dont les propriétaires, ne sachant à qui ils ont à faire, s'enfuient à toutes jambes suivis de leurs serviteurs et contremaître et de ce qu'ils peuvent rassembler de leur personnel non salarié...
...en en laissant trois près des bassins à indigo (à droite de la photo) qui seront bientôt recrutés par l'un des pirates qui leur propose aussitôt des perspectives d'avenir professionnel plus épanouissantes.
Les deux pirates parcourent et fouillent les environs chacun de leur côté, et finalement l'un d'eux, s'approchant d'une maison isolée, se fait tirer dessus. Le félon est caché là avec ce qui reste de son équipage !
Après des échanges de tirs meurtriers des deux côtés, le premier pirate comprend qu'il n'y arrivera pas tout seul. Et justement, alerté par le bruit, son compère qui fouillait la campagne un peu plus loin rapplique.
Les deux pirates décident de mettre le feu à des broussailles pour enfumer les occupants qui résistent encore.
Les fuyards de la plantation, et le bruit des tirs, ont également alerté le village. La garnison n'est pas très nombreuse mais se place en défense. Comprenant que les pirates n'en ont pas après le village, l'officier des soldats de la Marine hésite à intervenir.
Le pirate félon réfugié dans la maison propose de rendre le coffre et l'otage contre la vie sauve, ce qu'il fait...
...mais ses deux poursuivants ne s'en contentent pas et attendent qu'il soit assez enfumé pour être obligé de sortir... après quoi ils prennent la pose sur son cadavre.
...puis ils se disent qu'il serait judicieux de retourner au plus vite vers leurs bateaux.
Bien leur en prend : des coups de canon se font entendre devant le village ! C'est un bateau espagnol qui vient demander réparation ! Après avoir bombardé le bastion pour le principe, les Espagnols mettent une chaloupe à l'eau et demandent à parlementer avec les autorités locales.
L'officier français explique les choses aux Espagnols, qui s'apprêtent à prendre la chasse ...mais nos pirates sont déjà loin.
(bon j'aurais sans doute pu en prendre trois, mais à deux ça a bien marché).
Et du coup on a démarré tellement vite qu'on ne leur a même pas donné de noms, et pourtant c'était bien rôliste.
Voici donc un coin reculé de Saint-Domingue (français depuis 1697, il y a quelques années seulement).
Un petit village côtier, avec un bastion dont on ne sait pas (à moins d'y aller voir) s'il est sérieusement gardé ou pas du tout (c'est pour ça qu'en début de partie il paraît vide).
Un peu plus loin, près d'une autre baie, une "habitation" (plantation) coloniale avec quelques cultures productives.
...Mais que se passe-t-il donc au large, hors de vue bien plus loin en mer ?
Trois petits bateaux pirates s'étaient emparé la veille au soir (dans le scénario écrit avant la partie) d'un navire espagnol. Outre divers petits butins, ils y avaient trouvé la nièce du gouverneur de Cuba (qui vaut sûrement une bonne rançon) et un coffre ferré impossible à ouvrir. Avant de mourir le capitaine espagnol leur a juré que c'était des joyaux du Pérou envoyés au roi d'Espagne "Non non non yé n'ai pas la clé ayayayay!"
Ils avaient bien fêté ça ...mais au matin, remis de leur cuite, deux des capitaines constatent que le troisième larron (PNJ) est parti !
...et que le coffre et l'otage ne sont plus là. Ils se mettent aussitôt à naviguer à travers la haute mer, comprenant que leur comparse (dont le navire était endommagé) s'est dirigé vers cette partie de St-Domingue.
Ils choisissent bien sûr de se diriger tous deux vers la côte la moins gardée, et découvrent bientôt le bateau de leur ex-complice échoué sur un rocher. Vide, à part un marin noyé sur le sable.
Sans hésiter ni finasser, ils débarquent aussitôt ...donc tout près de l'exploitation agricole...
...dont les propriétaires, ne sachant à qui ils ont à faire, s'enfuient à toutes jambes suivis de leurs serviteurs et contremaître et de ce qu'ils peuvent rassembler de leur personnel non salarié...
...en en laissant trois près des bassins à indigo (à droite de la photo) qui seront bientôt recrutés par l'un des pirates qui leur propose aussitôt des perspectives d'avenir professionnel plus épanouissantes.
Les deux pirates parcourent et fouillent les environs chacun de leur côté, et finalement l'un d'eux, s'approchant d'une maison isolée, se fait tirer dessus. Le félon est caché là avec ce qui reste de son équipage !
Après des échanges de tirs meurtriers des deux côtés, le premier pirate comprend qu'il n'y arrivera pas tout seul. Et justement, alerté par le bruit, son compère qui fouillait la campagne un peu plus loin rapplique.
Les deux pirates décident de mettre le feu à des broussailles pour enfumer les occupants qui résistent encore.
Les fuyards de la plantation, et le bruit des tirs, ont également alerté le village. La garnison n'est pas très nombreuse mais se place en défense. Comprenant que les pirates n'en ont pas après le village, l'officier des soldats de la Marine hésite à intervenir.
Le pirate félon réfugié dans la maison propose de rendre le coffre et l'otage contre la vie sauve, ce qu'il fait...
...mais ses deux poursuivants ne s'en contentent pas et attendent qu'il soit assez enfumé pour être obligé de sortir... après quoi ils prennent la pose sur son cadavre.
...puis ils se disent qu'il serait judicieux de retourner au plus vite vers leurs bateaux.
Bien leur en prend : des coups de canon se font entendre devant le village ! C'est un bateau espagnol qui vient demander réparation ! Après avoir bombardé le bastion pour le principe, les Espagnols mettent une chaloupe à l'eau et demandent à parlementer avec les autorités locales.
L'officier français explique les choses aux Espagnols, qui s'apprêtent à prendre la chasse ...mais nos pirates sont déjà loin.
Dernière édition par Patrice le Mar 18 Fév 2020 - 22:51, édité 1 fois