Mai 1795 : la Convention vient de signer un traité de paix avec les chouans après de pénibles tractations. En réalité cet accord n’a pas fait l’unanimité chez les chouans qui se préparent à reprendre les armes…
Un matin un hussard, visiblement éméché, arrive dans le village de Locmaria. C’est un misérable hameau, dirigé par Lostrbaz, un ancien contrebandier devenu chouan. Le hussard demande avec arrogance et mépris la route de la ville de Poulguénan. Faisant preuve de mauvaise foi (ou ne parlant tous simplement pas français ; allez savoir!) le paysan lui répond en breton. Le fier cavalier s’énerve, tire son sabre et menace le paysan qui va chercher Lostrbraz. Baragouinant un peu de français (qu’il a appris pour les besoins des affaires ; tous comme l’espagnol et l’anglais), le contrebandier lui indique la direction de la ville.
Le cavalier, porteur d’un message, y arrive. Il passe rapidement le poste de gendarmerie du maréchal des logis Delongville qui à ce moment-là commence à peine sa journée et se montre coulant (ce qui ne va pas durer). Le hussard entre en ville et demande à voir le citoyen-représentant en mission Chauvelin, nouvellement arrivé. Le citoyen ci-nommé arrive et demande quel est le message : le messager lui répond qu’il va recevoir un message. Constatation de Chauvelin : « vous envoyez un messager pour dire que vous allez envoyer un message ! ». Après une période d’hilarité hilare, le messager rectifie : il s’agit plus d’un rapport important que d’un simple message. De plus le hussard l’informe qu’il va recevoir le renfort d’une demi-brigade.
Pendant ce temps, le chouan Lostbraz décide de récupérer son curé emprisonné à Poulguénan. Il part avec une charrette remplie de vivres. Sur la route il croise un espion anglais, le Mouron Rouge, qui veut lui aussi entrer dans la ville et la chouanne Marie de Calavret qui enquête sur un chargement de poudre . L’anglais va se déguiser en sans-culottes et accompagner Lostbraz.
Les choses vont se compliquer avec l’intervention intempestive de la gendarmerie ! Arrivés au faubourg de Kerbahr, les paysans se font contrôler trois fois de suite par les gendarmes qui avaient, semble t’il, une poussée subite de patriotisme et de civisme républicain ainsi qu’un sens aigu (trop peut être) du devoir. Nos fiers représentants de l’ordre saisissent l’eau de vie de Lostbraz, décident de détruire la contrebande et ce qui devait arriver arriva: nos gendarmes finissent le contrôle en état d'ébriété. L’excès de zèle de la maréchaussée entraîne des embouteillages à l’entrée de Poulguénan. C’est à ce moment qu’arrive un convoi républicain. Le chef du convoi aboie des ordres au milieu de la confusion générale et Delongville lâche un « c’est l’or que vous apportez ? ». Tout ce beau monde arrive en ville tant bien que mal alors que la nuit tombe : les bleus en tête, Lostbraz et l’anglais ensuite. Le citoyen Chauvelin, prit au saut du lit, voit tout ce beau monde débarquer sur la place. Il récupère l’or et accorde à Lostbraz l’autorisation de voir son curé après lui avoir offert 1000 francs-or.
Lostbraz se dirige donc vers la prison. Un peu plus tôt, alors qu’il passait le poste de gendarmerie, trois hommes à lui c’étaient infiltrés par une brèche dans les remparts et au débotté et au dépourvu avait assommé la sentinelle de la prison, lui avait piqué son uniforme, son équipement et l’avait laissé saucissonner dans un coin. C’était donc un homme de Lostbraz qui montait la garde devant la prison. Une fois entré, Lostbraz parla à son curé qui lui révéla le fin mot de la quête du chargement de poudre fantôme : il lui indique l’endroit où les tonneaux avaient été cachés par un officier républicain en fuite. La récupération de la poudre devrait permettre à tous les chouans des environs de reprendre la lutte.
Aussitôt branle-bas de combat ! Lostbraz récupère son équipe, l’espion anglais et Marie de Calavret, arrivée un peu plus tard (accompagné du maréchal des logis Delongville qui cherchait sa « lulu »). Tout le monde se précipite vers la sortie. Le Mouron Rouge part en tête et déterre les tonneaux qui se trouvaient au niveau d’un carrefour en pleine forêt. Mais dans le même temps, une colonne d’infanterie républicaine arrive à Poulguénan et informe Chauvelin de la reprise des hostilités dans toute la Bretagne.
Delongville part avec sa petite (mais fier) troupe de gendarme, pensant rattraper les chouans. Fonçant sur la route, il débouche au milieu de l’armée des Chouans enfin rassemblées sous les ordres de Lostbraz et de Mare de Calavret. C’est le carnage ! Malgré une résistance héroïque Delongville le Suicidaire est fait prisonnier.
Différentes troupes convergent vers le champ de bataille : une armée régulière de royaliste débarque sous le commandement du Mouron Rouge et s’avance en longeant le village de Locmaria pendant que les chouans prennent possession du village de Calavret.
La bataille est acharnée. Les chouans subissent des pertes sr le flanc gauche mais, grâce au nombre, font refluer les républicains. Ceux-ci reçoivent des renforts mais cela ne suffit pas. Repoussé sur leur droite et à l’arrêt sur leur gauche, Chauvelin ordonne le repli des troupes sur Poulguénan. Une tête de pont ayant été établi par les forces de Lostbraz, Marie de Calavret et du Mouron Rouge, le débarquement d’une armée anglo-émigré peut donc avoir lieu…
Mais qu’advint-il de notre ami le maréchal des logis Delongville me diriez-vous ? Après avoir séduit la paysanne chargée de le garder, il s’empare d’une charrette vide et part avec elle vers la côte et s’embarque vers l’Amérique. Si on a bien compris, il aurait été frustré de ne pas être sergent ...
Un matin un hussard, visiblement éméché, arrive dans le village de Locmaria. C’est un misérable hameau, dirigé par Lostrbaz, un ancien contrebandier devenu chouan. Le hussard demande avec arrogance et mépris la route de la ville de Poulguénan. Faisant preuve de mauvaise foi (ou ne parlant tous simplement pas français ; allez savoir!) le paysan lui répond en breton. Le fier cavalier s’énerve, tire son sabre et menace le paysan qui va chercher Lostrbraz. Baragouinant un peu de français (qu’il a appris pour les besoins des affaires ; tous comme l’espagnol et l’anglais), le contrebandier lui indique la direction de la ville.
Le cavalier, porteur d’un message, y arrive. Il passe rapidement le poste de gendarmerie du maréchal des logis Delongville qui à ce moment-là commence à peine sa journée et se montre coulant (ce qui ne va pas durer). Le hussard entre en ville et demande à voir le citoyen-représentant en mission Chauvelin, nouvellement arrivé. Le citoyen ci-nommé arrive et demande quel est le message : le messager lui répond qu’il va recevoir un message. Constatation de Chauvelin : « vous envoyez un messager pour dire que vous allez envoyer un message ! ». Après une période d’hilarité hilare, le messager rectifie : il s’agit plus d’un rapport important que d’un simple message. De plus le hussard l’informe qu’il va recevoir le renfort d’une demi-brigade.
Pendant ce temps, le chouan Lostbraz décide de récupérer son curé emprisonné à Poulguénan. Il part avec une charrette remplie de vivres. Sur la route il croise un espion anglais, le Mouron Rouge, qui veut lui aussi entrer dans la ville et la chouanne Marie de Calavret qui enquête sur un chargement de poudre . L’anglais va se déguiser en sans-culottes et accompagner Lostbraz.
Les choses vont se compliquer avec l’intervention intempestive de la gendarmerie ! Arrivés au faubourg de Kerbahr, les paysans se font contrôler trois fois de suite par les gendarmes qui avaient, semble t’il, une poussée subite de patriotisme et de civisme républicain ainsi qu’un sens aigu (trop peut être) du devoir. Nos fiers représentants de l’ordre saisissent l’eau de vie de Lostbraz, décident de détruire la contrebande et ce qui devait arriver arriva: nos gendarmes finissent le contrôle en état d'ébriété. L’excès de zèle de la maréchaussée entraîne des embouteillages à l’entrée de Poulguénan. C’est à ce moment qu’arrive un convoi républicain. Le chef du convoi aboie des ordres au milieu de la confusion générale et Delongville lâche un « c’est l’or que vous apportez ? ». Tout ce beau monde arrive en ville tant bien que mal alors que la nuit tombe : les bleus en tête, Lostbraz et l’anglais ensuite. Le citoyen Chauvelin, prit au saut du lit, voit tout ce beau monde débarquer sur la place. Il récupère l’or et accorde à Lostbraz l’autorisation de voir son curé après lui avoir offert 1000 francs-or.
Lostbraz se dirige donc vers la prison. Un peu plus tôt, alors qu’il passait le poste de gendarmerie, trois hommes à lui c’étaient infiltrés par une brèche dans les remparts et au débotté et au dépourvu avait assommé la sentinelle de la prison, lui avait piqué son uniforme, son équipement et l’avait laissé saucissonner dans un coin. C’était donc un homme de Lostbraz qui montait la garde devant la prison. Une fois entré, Lostbraz parla à son curé qui lui révéla le fin mot de la quête du chargement de poudre fantôme : il lui indique l’endroit où les tonneaux avaient été cachés par un officier républicain en fuite. La récupération de la poudre devrait permettre à tous les chouans des environs de reprendre la lutte.
Aussitôt branle-bas de combat ! Lostbraz récupère son équipe, l’espion anglais et Marie de Calavret, arrivée un peu plus tard (accompagné du maréchal des logis Delongville qui cherchait sa « lulu »). Tout le monde se précipite vers la sortie. Le Mouron Rouge part en tête et déterre les tonneaux qui se trouvaient au niveau d’un carrefour en pleine forêt. Mais dans le même temps, une colonne d’infanterie républicaine arrive à Poulguénan et informe Chauvelin de la reprise des hostilités dans toute la Bretagne.
Delongville part avec sa petite (mais fier) troupe de gendarme, pensant rattraper les chouans. Fonçant sur la route, il débouche au milieu de l’armée des Chouans enfin rassemblées sous les ordres de Lostbraz et de Mare de Calavret. C’est le carnage ! Malgré une résistance héroïque Delongville le Suicidaire est fait prisonnier.
Différentes troupes convergent vers le champ de bataille : une armée régulière de royaliste débarque sous le commandement du Mouron Rouge et s’avance en longeant le village de Locmaria pendant que les chouans prennent possession du village de Calavret.
La bataille est acharnée. Les chouans subissent des pertes sr le flanc gauche mais, grâce au nombre, font refluer les républicains. Ceux-ci reçoivent des renforts mais cela ne suffit pas. Repoussé sur leur droite et à l’arrêt sur leur gauche, Chauvelin ordonne le repli des troupes sur Poulguénan. Une tête de pont ayant été établi par les forces de Lostbraz, Marie de Calavret et du Mouron Rouge, le débarquement d’une armée anglo-émigré peut donc avoir lieu…
Mais qu’advint-il de notre ami le maréchal des logis Delongville me diriez-vous ? Après avoir séduit la paysanne chargée de le garder, il s’empare d’une charrette vide et part avec elle vers la côte et s’embarque vers l’Amérique. Si on a bien compris, il aurait été frustré de ne pas être sergent ...