J'ai récemment redécouvert cette illustration d'époque, que j'avais oubliée depuis longtemps. Comme toujours ça nous semble naïf, mais en regardant bien il y a plein de petits détails.
La posture glorieuse (et humoristique ?) du modeste « glandeur » (qui fait la "glandée" c'est-à-dire taper sur les branches avec un bâton pour faire tomber les glands pour nourrir les cochons) ; la posture très réaliste du chien de troupeau ; les cochons poilus, aussi très réalistes de face et encore plus de dos ; etc.
Mais je viens de remarquer les arbres ! (justement parce que ces jours-ci je me dépêchais de faire quelques éclaircies et élagages chez moi avant le printemps). Ils sont bien élagués jusqu'à environ (par rapport aux personnages) 6 mètres de haut ; c'est logique : les branches sont coupées pour bois de chauffage, ce qui diminue les noeuds du tronc quand celui-ci sera finalement coupé pour faire des poutres ou planches. Mais du coup ça fait une forêt très dégagée (au moins aux abords des villages), et le sous-bois aussi semble peu fourni puisque les animaux y broutent (au début du XXe siècle en Bretagne on faisait encore parfois brouter les vaches dans les sous-bois).
La posture glorieuse (et humoristique ?) du modeste « glandeur » (qui fait la "glandée" c'est-à-dire taper sur les branches avec un bâton pour faire tomber les glands pour nourrir les cochons) ; la posture très réaliste du chien de troupeau ; les cochons poilus, aussi très réalistes de face et encore plus de dos ; etc.
Mais je viens de remarquer les arbres ! (justement parce que ces jours-ci je me dépêchais de faire quelques éclaircies et élagages chez moi avant le printemps). Ils sont bien élagués jusqu'à environ (par rapport aux personnages) 6 mètres de haut ; c'est logique : les branches sont coupées pour bois de chauffage, ce qui diminue les noeuds du tronc quand celui-ci sera finalement coupé pour faire des poutres ou planches. Mais du coup ça fait une forêt très dégagée (au moins aux abords des villages), et le sous-bois aussi semble peu fourni puisque les animaux y broutent (au début du XXe siècle en Bretagne on faisait encore parfois brouter les vaches dans les sous-bois).