La vengeance d'Ichi (compte rendu de la partie de samedi 28/04/18)

http://euthanasor-wargamesetmodelisme.blogspot.fr/2018/04/la-vengeance-dichi-compte-rendu-de.html

Mes derniers mots quand la perfide lame d'Ichi m'a transpercé la glotte, juste au moment où je rêvais d'entamer un tonneau de saké en aimable compagnie  : " Gasp, aaaargh, gargle, rââââââh... Ben, kuso alors ! ".
Finalement, à bien y regarder,  j'ai toujours su que les femmes causeraient ma perte.

Bravo, superbe aventure, bien stressante... hâte de vivre la suite !
Yoshimura san.

Et bien figure-toi que j'y travaille déjà, avec plein d'idées nouvelles. Je vais mettre ce trois nuits de veille à profit pour écrire et mettre certaines règles au propre (je tiens notamment compte des remarques sur les "bruits multiples".

Euthanasor a écrit:Je vais mettre ce trois nuits de veille à profit pour écrire et mettre certaines règles au propre

Bon finalement c'est bien que tu travailles la nuit

Cette partie au final sanguinolent (et somnolent pour ma part) a permis au débutant que je suis d'apprendre plusieurs choses essentielles sur les arcanes de la règle Argad :
- Se méfier de tout, tout le temps : "Ils sont cachés dans les armoires " avais-je lancé par boutade en début de partie à propos des ninjas pouvant être dissimulés dans la forteresse. Gasp ! Que ne me suis-je pris au sérieux ?
- Vérifier tout, tout le temps : J'avais effectivement un doute sur l'abandon dans lequel était laissé la forteresse. Mais je me suis fié à sa fouille rapide effectuée par mon réactif fils Sassa. Sans exiger qu'on en soulève toutes les lattes et tous les tapis. Ca m'apprendra.
- Protéger en permanence ses arrières (et même ses devants et ses côtés) : En napoléonien invétéré, j'avais laissé mon garde du corps commander pendant la nuit les troupes laissées  à l'extérieur du château. En oubliant justement qu'il s'agissait de... mon garde du corps. Raaaah ! Je m'en mords encore le tatami.
- Se fier à son instinct : Dans un premier temps, le soir de mon arrivée, j'envisageais de dormir à la belle étoile avec mes troupes, en face du bois qui nous intriguait tant (et qui était en fait un leurre). C'est à dire en compagnie plus sure.
Trop attentif à quelques remarques que l'on me glissait à l'oreille, j'ai finalement estimé qu'une nuit au château correspondait plus à mon rang de daymio.  Ma vanité m'a perdu. D'autant plus que, réflexion faite, j'aurais peut-être dû me demander qui étaient au juste les personnes qui me faisaient ces remarques... et quel pouvait être leur sournois intérêt.
Moralité : En un mot comme en cent, la parano est désormais à l'ordre du jour  
Cela étant, une fois de plus, je me suis bien amusé. Rire, même jaune, c'est excellent pour la santé.

SIR JACK a écrit:plusieurs choses essentielles sur les arcanes de la règle Argad

En fait ce n'est pas tellement la règle elle-même (qui ne dit pas grand'chose à ce sujet) c'est plutôt ce que son esprit et son rythme permettent au MJ et au joueurs de faire.

Si tous les joueurs se contentent de lancer les dés pour faire une simple baston, ça ne va pas bien loin. Mais quand le MJ et les joueurs sont de vieux rôlistes perfides et retors, et qu'en plus le MJ rajoute une dose de règles additionnelles à sa propre sauce pour gérer les cas particuliers qu'il a lui-même imaginés pendant ses longues nuits précédentes... effectivement ça peut saigner grave.